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Avancement du projet de site de plongée sous-marine à Oka

Une récente rencontre concernant le projet de site de plongée sous-marine à Oka, a permis de réunir Éric Lachance, Lucie Nolet, Robert Nolet, Pascal Quevillon et Michel Belliveau.

Avancement du projet de site de plongée sous-marine à Oka

Publié le 24/01/2019

Alors que les communications se poursuivent avec le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) au sujet de la décontamination de l’ancien site minier, des plongées exploratoires se succèdent pour donner forme au projet de site de plongée sous-marine à Oka.

«À ce jour, la caractérisation du terrain est chose faite et le MERN prépare le processus

d’appels d’offres pour les opérations de décontamination», a souligné Pascal Quevillon,

maire de la Municipalité d’Oka.

Il a ajouté: «En tant que pôle touristique des Basses-Laurentides, un site de plongée sous-marine est un attrait récréotouristique majeur qui se rajoute à notre offre déjà fort intéressante.»

Rencontre enrichissante

Parmi les étapes qui stimulent l’avancement du projet, une rencontre enrichissante s’est

tenue à la Mairie d’Oka. À l’occasion de cette rencontre, Robert Nolet, un citoyen d’Oka

ayant été surintendant à la mine St. Lawrence Columbium dans les années 60, a été invité à partager son savoir et valider certaines observations au terme des plongées exploratoires

qui se déroulent depuis quelques années au coeur de la mine.

Accompagnés du maire de la Municipalité d’Oka, Pascal Quevillon et de Colette

Beaudoin, responsable des communications et du tourisme, les plongeurs Éric Lachance et Michel Belliveau, du Centre de plongée Nepteau, ont partagé avec fierté les constats de leur recherche sous-marine.

«Nous avons une équipe d’environ 15 plongeurs qui descendent dans la mine depuis quelques années. Étant en mesure de descendre à une profondeur de 120 pieds dans la partie nord, avant d’être limités par une eau trouble et opaque, nous y observons une vie aquatique ainsi que plusieurs arbres estimés à 15 ans d’âge. Dans la partie sud, c’est la clarté de l’eau sur une distance de 70 pieds qui est époustouflante», ont indiqué les plongeurs.

Riche de ses 91 ans, M. Nolet se souvient de son expérience à la mine d’Oka. Il détaille

avec précision l’installation des équipements, la dimension des tunnels, l’orientation des

galeries, l’accès des passages souterrains, l’écoulement des sources d’eau, les

caractéristiques du roc et les occupations d’antan.

Messieurs Lachance et Belliveau ont exprimé: «Le récit et les souvenirs de M. Nolet reflètent bien ce que nous avons observé lors de nos plongées exploratoires. La justesse de ses souvenirs est remarquable et impressionnante.»

Décontamination

Le ministère évalue que les travaux entourant la décontamination du site devraient se

terminer vers 2021. «D’ici là, l’accès est strictement interdit, sauf pour les quelques

plongées exploratoires», a ajouté le maire Quevillon en rappelant que le lieu sera sécuritaire lorsqu’il sera encadré par les activités du site de plongée.

Alors que plusieurs données restent à valider et que le site poursuit son processus de

réhabilitation, le maire d’Oka et l’équipe de plongeurs demeurent optimistes face à

l’avancement du projet. «L’eau claire de surface et le caractère unique de cette nappe

d’eau feront de ce site un endroit de prédilection pour les plongeurs nationaux et

internationaux», ont lancé les deux plongeurs.

«Ce projet au grand potentiel touristique est également propulsé par la plongée sous-marine sous glace, qui pourrait s’avérer une plus-value dans une optique de développement du tourisme hivernal», a conclu le maire d’Oka.