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<strong>Aurianie Bichotte, premier bébé de l’année</strong>

La petite Aurianie.

Aurianie Bichotte, premier bébé de l’année

Publié le 06/01/2012

L’hiver québécois ne voudra plus jamais dire la même chose pour Rose-Laure Barthélemy, qui est devenue maman le 1er janvier dernier.

Elle a mis au monde le premier bébé de l’année 2012 de l’Hôpital de Saint-Eustache, à 19 h 36. La petite fille qui porte le nom d’Aurianie Bichotte pesait à la naissance 2,99 kg et mesurait 33,5 cm. Elle est née un jour avant la date prévue d’accouchement fixée au 2 janvier.

Entourée de sa grande sœur, Sonia Michel, et de sa mère, Odette Michel, la nouvelle maman était peu bavarde au lendemain de sa sortie de l’hôpital. Très timide, elle laissait sa sœur répondre aux questions. La jeune femme de 29 ans, qui est devenue maman pour la première fois, s’ennuie visiblement de son pays, Haïti, et de son conjoint et nouveau papa, Hugues Bichotte, qui vit toujours au pays antillais.

À la suite du séisme de janvier 2010, sa sœur a pris soin de parrainer Rose-Laure Barthélemy. Celle-ci était déjà enceinte à son arrivée au Québec en mai dernier. Son conjoint a suivi l’accouchement par voie téléphonique, de son entrée à l’établissement de santé, à 7 h, jusqu’à la sortie du nouveau-né, douze heures plus tard. Aurianie est son troisième enfant. Tout au long du travail, son beau-frère, Cila Polylice, et sa nièce de 14 ans, Marly, l’ont épaulée. Cette dernière sera d’ailleurs la marraine de la petite fille.

Selon la nouvelle maman et sa sœur, l’équipe d’infirmières de l’Hôpital de Saint-Eustache a été extraordinaire. Jamais au cours du travail, Mme Barthélemy n’a été laissée seule. Sa sœur qualifie le service de «cinq étoiles». La maman qui habite Laval a eu droit aux bons soins de l’omnipraticienne Dre Marie-Claude Bastien.

Les parents savaient qu’ils attendaient une petite fille. Si elle n’était pas attendue, la mère soutient que c’était «une belle surprise». Aurianie Bichotte devient la 18e petite-fille de la famille Michel, qui sera par ailleurs agrandie de deux arrière-petits-enfants bientôt.

Au cours de sa grossesse, celle qui est résidente permanente a été suivie par le programme OLO (œufs, lait, oranges), qui vise à réduire l’incidence d’insuffisance pondérale à la naissance en milieu défavorisé. «Elle a eu une grossesse difficile. Elle a vomi du jour 1 jusqu’à la fin», soutient la nouvelle tante. Lorsque la maman a tenu son poupon dans ses bras pour la première fois, elle a eu une pensée pour son père, décédé un mois auparavant, en Haïti. Le prénom de sa petite fille lui revient d’ailleurs, puisqu’il le lui a suggéré juste avant de mourir.

Au cours des prochains mois, Rose-Laure Barthélemy devra décider si elle reste au Québec ou retourne en Haïti. On devine par ses silences qu’elle souhaite retourner au pays antillais où elle avait entamé des études pour devenir infirmière auxiliaire. Si elle décide de rester au Québec, elle pourra parrainer son conjoint avec qui elle est depuis près de deux ans.

Que souhaite-t-elle pour sa fille? D’abord et avant tout la santé!