La Sûreté du Québec, en prévision de l’ouverture de plusieurs marinas et écluses de la région, désire sensibiliser les citoyens à la disparition d’Antoine Paquin. Rappelons qu’Antoine Paquin est porté disparu de sur le lac des Deux-Montagnes depuis novembre dernier.
Ce samedi 22 mai dès 8 h, plusieurs embarcations nautiques de la Sûreté du Québec, soit trois bateaux et deux motomarines, sillonneront les plans d’eau de ce secteur afin de sensibiliser l’ensemble des citoyens et plaisanciers sur place, aux indices pouvant permettre de localiser Antoine Paquin. 
« Nous invitons donc les citoyens qui découvriraient des indices permettant de le localiser, que ce soit sur les plans d’eaux où le long des berges, à communiquer avec le 911 », a indiqué Marc Tessier de la SQ dans un communiqué de presse acheminé aux médias.
Les policiers sensibiliseront non seulement les plaisanciers qui sillonneront ce plan d’eau, mais également les riverains, à la vigilance quant aux indices pouvant être reliés à la disparition d’Antoine Paquin, a-t-il ajouté. 
Rappelons qu’en novembre dernier Antoine Paquin, en compagnie de Dylan Auger, était parti en excursion de pêche sur le lac des Deux-Montagnes. Malheureusement, leur embarcation a chaviré et le corps de Dylan Auger a été retrouvé le 19 avril à plus de 50 km d’où il avait été vu pour la dernière fois, soit entre Saint-Placide et Laval. 
Plusieurs opérations de recherches ont été effectuées depuis, impliquant différentes unités et spécialités de la Sûreté du Québec et impliquant également la collaboration de plusieurs bénévoles et organismes de recherche structurés afin de localiser les victimes.

Rappelons qu’au cours de cette longue fin de semaine du 21 au 24 mai, il est possible qu’il y ait un plus grand achalandage sur les routes de certaines régions du Québec.
Les policières et les policiers de la Sûreté du Québec seront donc aux aguets et sensibiliseront les usagers du réseau routier à l’importance d’adopter une conduite sécuritaire lors de leurs déplacements, tout en respectant les autres usagers et les limites de vitesse. D’ailleurs, plusieurs opérations de sécurité routière se dérouleront sur l’ensemble du territoire québécois.
La SQ demande également à ces mêmes usagers de s’assurer de respecter les mesures en vigueur concernant les déplacements entre les régions et les villes de niveaux d’alerte différents.
Les interventions prévues cibleront les comportements à risque ou les actions qui contribuent aux collisions soit: la vitesse, le non-port de la ceinture de sécurité, l’utilisation du téléphone cellulaire au volant et la capacité de conduite affaiblie par l’alcool ou les drogues ou une combinaison des deux. Ces comportements téméraires figurent, d’indiquer la SQ, parmi les principales causes de collisions mortelles ou avec blessés graves.
Aussi, la SQ rappelle qu’il ne faut pas oublier que «la clé du succès réside dans la poursuite des interventions policières, conjuguées à une conduite plus responsable de la part des usagers de la route» et réitère que «ce travail doit être réalisé avec la collaboration des usagers de la route.»

Journée nationale des patriotes: la SQ invite à la prudence sur les routes

Giselle Anaya, c’est l’âme du Centre Animal Nouveau Départ qu’elle a fondé à Mirabel il y a une douzaine d’années. Bon an, mal an, ce refuge permet à une soixantaine de chats, chiens et autres animaux de compagnie laissés à l’abandon ou encore maltraités de se trouver un nouveau toit. Mais avant, ils seront stérilisés et vaccinés, et auront surtout droit à un programme d’entraînement personnalisé dans une famille d’accueil pour faciliter leur intégration là ils seront éventuellement adoptés,
«Avec la COVID-19, nous n’avons pas été mesure d’organiser nos activités de financement, bien que nous ayons reçu des dons de gens qui appuient notre cause. C’est une super belle surprise que j’ai eue lorsque Carole-Anne m’a parlé de ce projet que ses élèves avait mené», raconte, fébrile, Giselle Anaya.
<h3>Soutenir la cause des animaux</h3>
Ce projet, c’est celui de confectionner des tapis de fouille pour chiens dans lesquels s’y cachent de petites gâteries. C’est Carole-Anne Leblanc, éducatrice spécialisée au Centre de formation en entreprise et récupération (CFER) de la polyvalente Deux-Montagnes (PDM) qui en a eu l’idée, mais celle-ci n’a eu aucune difficulté à convaincre ses huit élèves en formation préparatoire au travail d’embarquer dans l’aventure. Ceux-ci se disaient prêts à faire du bénévolat, mais pour une cause précise, celle des animaux.
«Je connaissais déjà Giselle car j’ai adopté un animal du refuge. On s’est mis à faire des tapis de fouille pour chiens. On a opté pour des matériaux recyclés après avoir constaté qu’acheter du neuf nous coûterait trop cher pour les produire. On a trouvé des gens qui nous ont ramassé du tissu et des comptoirs vestimentaires qui nous en ont offert. On a tout découpé et créé ces tapis. Les élèves ont ainsi confectionné 21 tapis simples et six tapis doubles, en plus d’un grand tapis qu’ils ont offert au Centre», de relater Carole-Anne.
<h3>Estime de soi et fierté</h3>
Celle-ci se dit d’ailleurs heureuse de voir que ses élèves ont mené à terme ce projet, malgré les craintes qu’ils avaient au départ d’effectuer des erreurs. «Ils en ont retiré beaucoup d’estime de soi et de fierté, et y a eu beaucoup d’entraide», signale l’enseignante.
«Je trouvais essentiel que ce ne soit pas seulement les gens qui allaient acheter les tapis qui en profitent, mais aussi le Centre Animal parce celui-ci se force tout le temps pour essayer de sauver et de réhabiliter des chiens», de raconter Mathias Gouin, 16 ans, de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, qui dit avoir appris qu’il était possible de rater parfois son coup, mais que «c’est pas grave» et «qu’il faut juste recommencer, se concentrer». Les vidéos diffusées par le Centre Animal sur YouTube ont également été une source d’inspiration pour les huit élèves, touchés par ce qu’ils ont vu.
Quant à Giselle Anaya, celle-ci s’est bien sûr réjouie de cette initiative qui permettra au Centre Animal, une fois tous les tapis vendus, de récolter 500 $. «Pour nous, c’est incroyable. Ça nous nous aider à faire vacciner des chats et des chiens, à en stériliser certains. C’est un superbe cadeau», a-t-elle dit, alors qu’elle était justement, fin avril, à la PDM pour rencontrer les élèves et les remercier pour leur beau travail. Son chien Riley l’accompagnait d’ailleurs et a pu s’amuser joyeusement, au grand plaisir des jeunes, avec l’un des tapis offerts.
Les tapis sont actuellement en vente à la PDM, à la pension Rêves Canins (835, 25e Avenue, Saint-Eustache) et au Centre Animal Nouveau Départ (sur rendez-vous seulement en appelant au 514 574-7821).
Pour d’autres renseignements ou verser un don, on peut joindre le Centre Animal au même numéro de téléphone, se rendre sur le site [<a href="http://www.animalnouveaudepart.com">www.animalnouveaudepart.com</a>] ou encore consulter la page [<a href="http://www.facebook.com/centreanimalnouveaudepart/">www.facebook.com/centreanimalnouveaudepart/</a>]. Pour visionner les vidéos, il suffit d’aller sur le [<a href="http://www.youtube.com/hashtag/equipenouveaudepart">www.youtube.com/hashtag/equipenouveaudepart</a>].

À la recherche d’Antoine Paquin