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Une consultation sur l’avenir des églises le lundi 6 novembre

Photo Benoît Bilodeau – Nycole Pepper, coordonnatrice de la paroisse Saint-Eustache, et Michel Jasmin, prêtre modérateur des paroisses Saint-François d’Assise et Sainte-Marie-du-Lac, souhaitent que la population participe en grand nombre à cette consultation.

Une consultation sur l’avenir des églises le lundi 6 novembre

Publié le 02/11/2017

En marge de la démarche d’actualisation que mène l’Église catholique par rapport à sa mission, et cela, à la demande même du pape François, une commission diocésaine mise en place par l’évêque du diocèse de Saint-Jérôme, Pierre Morissette, suggère de réduire de cinq, y compris celle anglophone, à deux le nombre de paroisses dans la zone de Saint-Eustache et de ne conserver que trois lieux de culte plutôt que 12 comme c’est le cas actuellement.

C’est cette hypothèse de travail qui fera l’objet d’une consultation publique ce lundi 6 novembre prochain et à laquelle la population, pratiquante ou non, est conviée à prendre part. Celle-ci se déroulera, dès 19 h, à la Cabane à sucre Lalande, située au 862, montée Laurin, à Saint-Eustache.

Plus précisément, cette hypothèse de travail prévoit que la zone Saint-Eustache serait constituée de deux paroisses dotées de trois lieux de culte (l’Annonciation d’Oka, Saint-Benoît, Saint-Eustache), de trois lieux de formation (Saint-Benoît, Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Saint-Esprit), de deux sièges sociaux et deux équipes de mission.

En entrevue avec votre hebdo L’ÉVEIL, Nycole Pepper, coordonnatrice de la paroisse Saint-Eustache, et Michel Jasmin, prêtre modérateur des paroisses Saint-François d’Assise et Sainte-Marie-du-Lac, ont mentionné que toute cette démarche résulte de la baisse de la pratique religieuse dans les paroisses, ces dernières années.

Le statu quo n’est pas possible

«Pour la zone de Saint-Eustache, nous avons décidé de mener cette consultation publique, ce que d’autres zones ont choisi de ne pas faire. Tout n’est pas coulé dans le béton, ce n’est qu’une hypothèse de travail. La seule chose qui est sûre, c’est que le statu quo n’est pas possible», ont fait savoir les deux représentants.

«Avec le faible taux de participation des catholiques à la messe du dimanche qui est d’environ 2 %, conjugué aux difficultés financières de plusieurs paroisses, au grand nombre d’églises à entretenir, au nombre peu élevé de prêtres et d’agentes-agents de pastorale, ainsi que du vieillissement de la population, cela nous amène à faire l’Église autrement. Il est d’autant plus urgent d’agir que compte tenu de la situation financière des paroisses nous allons vers la faillite. Ceci met en péril la transmission de la foi en Jésus-Christ dans notre diocèse», d’ajouter ceux-ci, plaidant pour l’importance de «soulager» les structures actuelles.

Mentionnons que cette consultation est ouverte à toute la population des cinq paroisses (Saint-Eustache, Sainte-Marie-du-Lac, Saint-François d’Assise, Sainte-Marie-Madeleine et Holy Family), que les gens fréquentent l’église ou non.

Enfin, les citoyens qui le désirent peuvent faire connaître leurs commentaires par courriel, à l’adresse commentaires-reflexion-avenir@maparoisse.info.