La traditionnelle cérémonie annuelle de remise des certificats dans le cadre du programme Une naissance, deux arbres, a eu lieu le 14 octobre, au coup de 15 h 30, au centre communautaire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, conviant les parents de 54 poupons.
Ils ont en effet décidé de se prévaloir de ce programme qui célèbre la naissance de nouveaux Marthelacquois, permettant par le fait même de planter 108 arbres sur le territoire de la ville, ce qui est, aux dires des élus, une action écologique qui a pour but d’offrir un milieu de vie plus pur aux générations futures.
«Vous êtes ici aujourd’hui pour prendre possession du certificat qui accompagne l’arbre choisi et livré à vos domiciles. Dans le monde entier, depuis des siècles, les hommes ont toujours aimé planter des arbres pour célébrer la naissance d’un enfant. Une coutume que l’on retrouve dans plusieurs cultures» , mentionne la mairesse de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Sonia Paulus, avant de nommer à tour de rôle les tout-petits qui recevaient des certificats honorifiques des mains des conseillers municipaux présents.
«Pour le nouveau-né, comme pour l’arbre, c’est la vie qui commence. Au fil des saisons, l’arbre et l’enfant vont se nourrir, grandir, se développer, respirer et vivre» , a conclu l’élue.
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108 nouveaux arbres seront plantés à Sainte-Marthe-sur-le-Lac

Les citoyens de Pointe-Calumet, ainsi que des villes environnantes, étaient conviés à la rencontre des premiers répondants, soit de pompiers, policiers et ambulancier, lors d’une journée portes ouvertes organisée à la caserne de Pointe-Calumet, le samedi 13 octobre, sur le coup de 10 h.
Suite à une parade des services d’urgence, se tenant dans les rues de la municipalité, les familles de la région étaient invitées à la visite de la caserne, des véhicules et, par le fait même, des équipements divers utilisés dans le cadre de la sécurité civile, en plus d’assister à différentes simulations, afin d’acquérir «les bons réflexes en cas d’urgence» .
«Citoyens de Pointe-Calumet, Oka, Saint-Joseph-du-Lac, Sainte-Marthe-sur-le-Lac et Deux-Montagnes, je vous souhaite la bienvenue à cet événement, qui en est aujourd’hui à sa 5e édition et qui a pour thème: “C’est dans la cuisine que ça se passe!” Les statistiques nous montrent en effet que la majorité des incendies au Québec sont localisés dans la cuisine» , de mentionner d’entrée de jeu le chef des opérations du service d’incendie de Pointe-Calumet, Luc Davignon.
«Au cours de cette journée, vous pourrez visiter nos installations, assister à plusieurs simulations, dont une opération de désincarcération en temps réel, user des services de la cantine gérée par les conjointes de nos pompiers, et encourager vos premiers répondants en achetant le tout premier calendrier des pompiers de Pointe-Calumet!»
En ce sens, les gens intéressés à acquérir ce calendrier peuvent contacter le Service de sécurité incendie de la Municipalité de Pointe-Calumet en visitant sa page Facebook. Celui-ci est au prix de 10 $. Les profits, en entier, seront remis à la Maison des jeunes de Pointe-Calumet.
<h3>Simulation de tonneaux</h3>
Qu’arrive-t-il aux conducteurs et aux passagers ne portant pas leur ceinture de sécurité au moment d’un accident de la route? Les familles, présentes en grand nombre à la porte ouverte, ont trouvé réponse évidente à cette question.
Celles-ci ont assisté à une simulation d’accident réalisée au moyen d’un outil de sensibilisation original, le simulateur de tonneaux, qui démontre les conséquences du non-port de la ceinture de sécurité. L’activité a lieu dans le cadre de «Bouclez-la!» , une conférence interactive soutenue par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), en collaboration avec Opération Nez rouge.
«Nous allons procéder dès maintenant à la simulation d’un accident d’un véhicule roulant à 70 km/h, et qui fera des tonneaux. Nous avons des mannequins dans l’automobile. Cela nous donnera une bonne idée de ce qui arrive lors que nous avons un accident à cette vitesse et que nous ne portons pas notre ceinture de sécurité» , explique le sergent Carlos Medeiros, du poste de la Sûreté du Québec de la MRC Deux-Montagnes.
<h3>Un don apprécié de Desjardins</h3>
Les membres bénévoles de Garde côtière auxiliaire étaient parmi les représentants d’entités d’urgence sur place. Ils accueillaient les enfants à bord d’un exemple d’embarcation nautique utilisée lors de sauvetages en eau douce.
Conrad Chevalier, responsable de l’organisation, tenait à remercier, au nom de son équipe, la Caisse Desjardins de Saint-Eustache–Deux-Montagnes, elle qui a remis un don de 1 000 $ à ces premiers répondants, qui ont pour objectif de sensibiliser et de secourir les plaisanciers sur le lac des Deux Montagnes.
«Il s’agit ici d’un organisme à but non lucratif composé de bénévoles formés par la Garde côtière canadienne, spécialement pour des missions sur l’eau. Notre équipe, c’est 25 personnes dûment formées pour secourir ceux qui empruntent le lac des Deux Montagnes. Nous comptons maintenant plus de 67 missions réalisées cette année, en recherche et sauvetage» , de mentionner celui-ci, avant de spécifier que le don de la Caisse servira à financer l’entretien du bateau utilisé lors des missions, pour l’amélioration de l’équipement entre autres.
«Nous devions justement changer nos deux moteurs sur l’embarcation. Cette contribution aide beaucoup pour la poursuite de notre mission! Sans ces donateurs généreux, nous n’irions pas très loin» , de conclure M. Chevalier, très reconnaissant envers ces partenaires de la communauté.
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Une activité familiale mettant en lumière le travail des premiers répondants

La rumeur qui courrait depuis quelques semaines voulant que la Marina Plage Roger, de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, avait été vendue à un promoteur immobilier a été confirmée, ce week-end. Des échanges de courriels entre la mairesse, Me Sonia Paulus, et de nombreux protestataires, sur lesquels le journal avait été mis en copie, exposent les grandes lignes de ce projet. 
«L’entreprise privée Marina Plage Roger inc. a été vendue à Construction MA Taillon. La Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac n’a aucune juridiction sur la vente d’un lieu privé entre deux entreprises privées» , répond d’abord Me Paulus à cette résidente de la rue du Souvenir, qui lui indique avoir appris que des condos seraient construits à la place de la marina. «C’est épouvantable de vouloir réduire notre beau patrimoine en des condos. Je m’y oppose fortement» , lui dit cette dame. 
Malgré les protestations, il semble que le projet de construire 93 unités de condos, réparties dans 17 immeubles de deux étages, soit en voie de se réaliser. 
«Il n’est donc nullement question de tours d’habitation» , insiste toutefois Sonia Paulus, avant d’ajouter que ceux et celles qui achèteront un condo dans ce nouveau développement auront accès à un quai. 
«Dans la promotion de son projet, dit-elle, MA Taillon offre une soixantaine de quais sur le lac, aux acheteurs, ce qui ferait passer le nombre de Marthelacquois utilisateurs d’un quai, de 32 à 60. Il n’est pas dans la mission ni dans les pouvoirs de la Ville de voir à ce qu’une entreprise privée offre à toute la population la location de quais» . 
La mairesse de Sainte-Marthe-sur-le-Lac indique en outre que le développement résidentiel prévu dans ce secteur sera exclusivement concentré sur la propriété de l’actuelle Marina Plage Roger, préservant ainsi la quiétude des résidants. 
«Il est absolument faux de prétendre que le parc de la Fraternité, situé en bordure du lac, cédera la place à des résidences. La vue sur le lac des Deux Montagnes demeurera intacte pour les résidants du secteur. Il s’agit d’un projet parfaitement intégré qui mettra en valeur un site exceptionnel» . 
<h3>La rumeur courrait</h3>
C’est un des locataires d’un quai à la marina qui a été le premier à nous mettre la puce à l’oreille voulant que la Marina Plage Roger pourrait disparaître. Habitué de renouveler son emplacement, lorsqu’arrive le mois de septembre, il n’avait pu le faire cette année. 
«Nous l’avons su de bouche à oreille, le 15 septembre, au moment de réserver pour l’an prochain. Il [<a href="http://le propriétaire de la marina, Pascal Bruneau" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">http://le propriétaire de la marina, Pascal Bruneau</a>] prenait juste les noms pour l’an prochain sans aucun acompte comme il le faisait habituellement ces temps-ci. Ce qui a éveillé les soupçons assez rapidement, à notre grand désarroi» . 
Bien que quelques locataires de quais aient signifié leur mécontentement en communiquant avec le journal, ce sont surtout les résidants des rues avoisinantes qui ont davantage protesté, craignant de voir le paysage marthelacquois transformé. 
«Ça ne va pas du tout comme concept avec des condos, vous allez ruiner le paysage!» rage cette dame. 
«La Ville a effectué le projet dans l’ombre sans même faire le moindre effort pour demander l’avis des milliers de personnes affectés par le projet. Il n’est pas sans dire que Mme Paulus démontre peu d’intérêt pour le désarroi de ses citoyens, elle qui s’affiche sur le site de la Ville comme quoi Vivre à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, c’est s’accorder des moments de bonheur en famille, à proximité d’une nature magnifique et inspirante» , soutient un résidant, certain que l’arrivée du promoteur immobilier privera notamment des centaines de plaisanciers (non membre) d’utiliser la rampe de mise à l’eau. 
«Je crois que nous perdrons en remplaçant la marina par quelques condos supplémentaires peut-être pas en revenu (taxes), mais en richesse de diversité. Je ne sais pas à quelle étape est le processus de dézonage, mais j’espère que la décision sera de conserver la marina» , ajoute cette autre résidante qui aurait aimé voir la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac acquérir la marina, sachant que celle-ci était à vendre.