07 décembre &#8211; Tirage du concours Club Voyages Solerama

La Ville de Saint-Eustache a annoncé la mise en place d’un projet pilote d’une durée d’un an pour la prise des appels d’urgence de quatre villages nordiques du Nunavik, soit Umiujaq, Kuujjuarapik, Inukjuak et Puvirnituq. Les répartiteurs 911 de la Ville feront donc la prise des appels d’urgence de ces quatre communautés pendant les prochains 365 jours.&nbsp;



L’annonce s’est faite conjointement avec le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuits, Ian Lafrenière, la présidente de l’Administration régionale Kativik, Hilda Snowball, et le maire de la ville de Saint-Eustache, Pierre Charron.&nbsp;



«&nbsp;Cette annonce pour le déploiement du projet pilote est une excellente nouvelle. Elle assure un service d’appels d’urgence en continu pour ces villages isolés&nbsp;», a déclaré, en conférence de presse, à la mairie de Saint-Eustache, Ian Lafrenière.



Le projet permettra aux quatre communautés ciblées d’être desservies rapidement et de bénéficier des services de qualité d’un centre d’urgence 911 déjà établi.



<h2>Avancées technologiques</h2>



La mise en place du projet est notamment possible en raison de l’installation de la fibre optique dans les quatre villages. Il est d’ailleurs prévu que, si tout se passe bien, l’ensemble des villages nordiques du Nunavik puissent en bénéficier.&nbsp;Le projet pilote est financé grâce à une subvention de 900&nbsp;000&nbsp;$ provenant du Plan d’action gouvernemental pour le mieux-être social et culturel des Premières Nations et des Inuit 2022-2027 du Secrétariat aux Relations avec les Premières Nations et les Inuit.



La tenue de ce projet pilote permettra aussi de recueillir des statistiques sur le nombre d’appels reçus ainsi que les réactions des milieux policier et pompier du Nunavik au déroulement du projet.



« C’est vital pour ces communautés-là », a commenté le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron.&nbsp;



<h2>Impacts à prévoir</h2>



Même si les répartiteurs de la Ville auront désormais plus de citoyens à desservir, le directeur du Service de police, Thierry Vallières, n’entrevoit pas de gros changements à venir au niveau de leur quotidien. « C’est juste de l’ajout de personnel qui est fait, et qui est financé par le gouvernement et le service de police du Nunavik. Donc il n’y a pas d’impact sur le fonctionnement ici, de la centrale 911, au niveau régional&nbsp;», a commenté ce dernier.



« Ça fait un an qu’on en parle », a pour sa part expliqué la cheffe de division de la centrale d’appels d’urgence de la Ville de Saint-Eustache, Vicky Gionet. « [Nos répartiteurs] sont une partie prenante de ce dossier, on les a avisés dès le départ, et on les a impliqués dans le changement qu’on allait faire. Donc, les gens sont contents; ils avaient hâte lundi [le 6 mars] de prendre les premiers appels. C’est un bel échange, et ils sentent qu’ils apportent quelque chose de plus. C’est de rendre service à plus grand que nous. On est là pour aider et pour être une ressource de plus pour les policiers [du Nunavik], a-t-elle poursuivi.



Vous pouvez également regarder un reportage vidéo sur le sujet au&nbsp;<a href="https://www.youtube.com/watch?v=A3tfr-OoQfg">https://www.youtube.com/watch?v=A3tfr-OoQfg</a>.

Répartition des appels d’urgence : Saint-Eustache en aide à quatre communautés du Nunavik

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