Au jour 1, le lundi 13 août, l’Armada mettait dans le panier-cadeau virtuel un billet de saison économique d’une valeur de 343,78 $, taxes incluses. Le lendemain, et les jours qui suivraient, l’organisation invitait ses partenaires ou des entreprises de la région à ajouter au panier un cadeau d’une valeur «X» afin de faire augmenter la cagnotte de jour en jour. Il peut y avoir plus d’un cadeau par jour ajouté dans le panier. Ce sont les entreprises qui décident.
Chaque jour, l’Armada ajoute une lettre aux deux phrases qui en contiennent 37. Il serait donc possible, dans l’éventualité où les participants ne trouvent pas les deux phrases avant la fin du jeu, que celui-ci dure 37 jours.
«Notre objectif est de redonner à nos partisans qui sont toujours là pour nous, et ce, même dans les moments plus difficiles. Nous croyons avoir trouvé une façon originale de le faire et souhaitons redonner, avec l’aide des entreprises de la région, un des plus gros paniers-cadeaux (en terme de valeur) jamais octroyés sur les réseaux sociaux» , de dire Mario Marois, président de l’Armada.
<h3>À 8 h tous les jours</h3>
À 8 h, et ce, tous les jours, le statut du jeu sera publié sur la page Facebook de l’Armada.
La personne gagnante du panier-cadeau virtuel sera donc celle qui aura inscrit la réponse complète en commentaire d’un statut Facebook et qui aura aussi fait parvenir sa réponse par courriel à <a title="Écrire à nthibeault@armadahockey.ca" href="mailto:nthibeault@armadahockey.ca">nthibeault@armadahockey.ca</a>.
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Le championnat canadien de baseball de Petite ligue s’est conclut le samedi 11 août, à Mirabel, avec la présentation d’une finale opposant les formations représentant l’Atlantique et la Colombie-Britannique. Whalley, la troupe de la province de l’ouest, a remporté un match par blanchissage au compte de 11-0 à l’issue de trois manches et demi de jeu. 
Whalley (8-0) a ouvert la marque dès la première manche, pour cumuler six points en deuxième et quatre en troisième, sans ripostes de leurs adversaires de l’après-midi. 
Andre Juco, Dioscoro Gama Tadeo et Jordan Jamarillo ont chacun contribué à la victoire des leurs de très belle façon, sans parler de la performance exceptionnelle de Sun Ian Huang, au monticule, qui a lancé toutes les manches de jeu de ce dernier match. 
Pour se rendre en finale, Glace Bay, équipe représentante des provinces de l’Atlantique, a défait la troupe hôte du championnat, le Diamond de Mirabel, en demi-finale, au compte de 5-4. Il est à noter que les Mirabellois ont remporté un premier duel contre les Maritimes, par la marque de 7-0, le jeudi 2 août. Ils terminent d’ailleurs leur tournoi national avec une fiche de 5 victoires et 2 défaites. 
De son côté, la troupe de la Colombie-Britannique, invaincue lors de ce championnat national en huit rencontres, a défait l’Ontario dans le carré d’as par un pointage de 8-2. Rappelons qu’ils avaient remporté un match préliminaire contre l’équipe hôte, au compte très serré de 1-0. 
<h3>Une grande famille</h3>
Comme l’ont spécifié les organisateurs du rendez-vous, en prévision de la remise des médailles, la rivalité laisse vite place à la camaraderie, puisque la Petite ligue est considérée comme «une famille sportive» . À la suite des discours des dignitaires, les équipes ont été invitées à se rendre en milieu de terrain, ensemble, en tant que «grande formation du tournoi» . 
En marge des célébrations et des poignées de main traditionnelles sur la pelouse du terrain, tous les joueurs ont reçu leurs récompenses, soit une médaille d’or et un chandail à l’effigie du championnat. 
L’équipe gagnante, quant à elle, s’est vue remettre une plaque commémorant la victoire. Elle représentera donc le Canada lors des championnats du monde qui se déroulent cette année à Williamsport en Pennsylvanie. 
Pour plus d’informations concernant le Diamond de Mirabel, il suffit de visiter leur page Facebook nommée «Diamond Baseball L.L.»

La Colombie-Britannique sacrée championne à Mirabel

Les 27 et 28 juillet à St-Louis au Missouri, le Lorrain Daniel Fournier a accompli un exploit qu’aucun Québécois n’avait réalisé avant lui en remportant, pour une 3e fois dans la catégorie Légende (60 à 64 ans), le championnat américain senior de «long drive» . 
À 63 ans, Daniel Fournier n’a rien perdu de sa fougue d’antan. Bien installé sur un tertre de départ, il peut catapulter des balles de golf à près de 400 verges de distance. Ce talent qu’il développe et entretient depuis six ans lui a permis de participer à de nombreuses compétitions mondiales de «long drive» . 
Lorsqu’il a pris sa retraite en 2012, celui qui affichait alors, au golf, un handicap situé quelque part entre deux et cinq, frappait ses coups de départ déjà très fort, «plus loin que la moyenne, près de 320 verges» , dit-il à ce sujet. C’est en faisant des recherches sur Internet qu’il a réalisé qu’il pouvait mettre ce talent à profit en participant à des compétitions. 
«J’ai alors réalisé que pour me rendre au championnat mondial, je devais d’abord remporter des compétitions locales. J’en ai fait deux et les ai toutes les deux gagnées» . 
<h3>De nouveaux bâtons</h3>
C’est ainsi qu’en 2012, il obtient son laissez-passer pour les Mondiaux de long drive, qui se déroulaient à Mesquite, au Nevada. Il avait alors terminé au 12e rang de la division Grand champion (55 à 59 ans) sur 32 participants. Lors de cette première incursion en milieu compétitif international, une chose l’avait particulièrement frappé: ses adversaires s’y présentaient avec un sac rempli de «drivers» alors que lui n’en avait qu’un seul, un driver de 9 degrés d’inclinaison avec lequel il jouait sur les terrains de golf du Québec. 
«J’arrive là-bas et je vois des gars débarquer de leur voiture avec une quinzaine de drivers. Je me suis dit qu’ils devaient en vendre! Mais non, c’était leurs drivers, faits sur mesure. Ils avaient des drivers de 3, 4, 5 et 6 degrés!» 
Au terme de cette compétition, le représentant d’une compagnie de bâtons de golf l’avait alors approché pour lui proposer de lui fabriquer des bâtons sur mesure, ce qu’il accepta. On lui fabrique alors des drivers de 6 et 6,5 degrés d’inclinaison. Combinés à un entraînement intensif en gymnase et sur les terrains de pratique, où il a travaillé à parfaire son élan avec Martin Morency, professionnel de golf, ces nouveaux bâtons lui ont permis de gagner beaucoup de distance. 
L’année suivante, à ces mêmes Mondiaux, il termine 6e de la division Grand champion. En 2014, il se hisse au 3e rang chez les Grands champions et termine premier du championnat américain senior de «long drive» , un exploit qu’il répètera l’année suivante à Chicago avant d’être freiné par une blessure qui l’a tenu à l’écart de la compétition en 2016 et 2017. 
<h3>Comment frapper plus loin? </h3>
Évidemment, lorsque Daniel Fournier se retrouve sur un terrain de golf, on lui demande régulièrement des conseils pour frapper la balle plus loin, ce à quoi il répond chaque fois: «Pourquoi? » . 
«Si j’arrêtais les championnats de long drive et que je me remettais au golf, ce sont mes fers que je pratiquerais, car le golf, ça se joue en dedans de 150 verges! Donc, à quoi bon frapper plus loin? » , affirme celui qui y va tout de même d’une réponse à cette question que plusieurs golfeurs se posent. 
«Les gens frappent la balle avec leurs bras, ce qu’il ne faut pas faire. La distance vient de la flexibilité des épaules et des hanches. Tout part de là! C’est ce sur quoi tu dois travailler si tu veux plus de distance.»

Daniel Fournier remporte la compétition chez les Légendes

Le concours «Les 37 jours de l’Armada» organisé pour remercier ses partisans

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