logo journal leveil
icon journal
Un sport qu’on veut rendre encore plus populaire dans les environs

Outre la possibilité pour les résidants de Deux-Montagnes d’inscrire leurs enfants à la crosse au même tarif qu’à Saint-Eustache, des pourparlers auraient été entrepris pour aboutir à d’autres ententes de ce genre.

Un sport qu’on veut rendre encore plus populaire dans les environs

Publié le 18/03/2016

Pourtant reconnue comme une discipline sportive qui existe depuis déjà près de 150 ans, la crosse demeure encore très populaire au sein des communautés amérindienne et anglophone, mais l’engouement diffère au niveau francophone. Cependant, depuis quelques années, avec notamment la mise en place de ligues au niveau scolaire, on sent un regain de vie pour ce sport.

Ceci n’est pas étranger au fait qu’au lieu de se pratiquer uniquement en enclos, on mousse davantage à l’heure actuelle la crosse de champ. En privilégiant davantage ce type de crosse, les avantages proviennent surtout du fait que les surfaces de jeu s’avèrent plus grandes et que les matchs ont lieu à l’extérieur.

Au niveau civil, un autre point milite en faveur de la popularité de la crosse, car l’horaire de la saison s’arrime avec le calendrier scolaire. Les activités débutent donc à la fin mars pour se conclure à la fin juin.

Diablo

Au même titre que les villes de Boisbriand et de Blainville/Mirabel, ces dernières jumelées ensemble, qui comptent leur propre association, Saint-Eustache compte depuis quelques mois déjà sur une organisation de crosse qui a vu le jour sous le nom du Diablo, et ce, sur l’initiative d’Éric Rondeau et de Norman Cédilotte.

Dans le but de mousser cette nouvelle association, les dirigeants ont tenu quelques kiosques à l’aréna de Saint-Eustache et lors de la Fête des neiges afin d’inciter les garçons de 9 à 13 ans et les filles de 9 à 15 ans à s’inscrire pour devenir de nouveaux adeptes de la crosse. «De par ses exigences sur le plan cardiovasculaire et les habiletés individuelles et collectives sollicitées, il s’agit d’un merveilleux complément pour d’autres disciplines que sont le hockey ou la ringuette par exemple», mentionne Norman Cédilotte.

Trois équipes

Au moment d’écrire ces lignes, même si le décompte des inscriptions n’a pas été finalisé, les dirigeants eustachois du Diablo se disent confiants de compter deux équipes masculines et une formation féminine pour leur première année d’existence. On ne sait toujours pas, cependant, si les activités auront lieu au niveau de la crosse de champ ou en enclos. Chose certaine, peu importe le type de crosse pratiqué, les pratiques et les matchs auront lieu à l’extérieur en priorité.

D’autre part, aux dires de Norman Cédilotte, les autres organisations qu’on a approchées pour obtenir des informations au niveau technique, entre autres, sont très courtoises. «Comme le but premier est de rendre encore plus populaire la pratique de la crosse au Québec, lorsque naissent de nouvelles associations, le mot d’ordre est de faire en sorte de les appuyer du mieux possible», ajoute celui-ci.

Outre les formations que les entraîneurs eustachois suivront en compagnie d’intervenants aguerris, il est déjà entendu que les équipes du Diablo seront invitées à jouer plusieurs parties amicales de façon à acquérir le plus de bagage possible, avant que le calendrier régulier ne se mette officiellement en branle.

Pour les parents qui craignent la trop grande robustesse de ce sport, sachez qu’au niveau féminin, tout contact physique est interdit. Au niveau masculin, même si les mises en échec sont permises, comme les règles empêchent les joueurs de se prendre un élan avant d’entrer en contact avec un rival, les risques de commotions cérébrales sont bien moindres selon le président Cédilotte.