Le 4 mars, près de 200 skieurs de fond, provenant d’un peu partout au Québec, et même d’ailleurs, étaient dans la région pour participer à la 6e édition du Oka ski Marathon.
Alors que certains des participants se sont présentés en famille, pour prendre part, notamment, à la course de 2 km destinée aux jeunes skieurs âgés de 4 à 12 ans, d’autres étaient plutôt accompagnés de leur équipe de compétition et espéraient remporter l’épreuve de 42 km.
Dans le cas des tout-petits, ils ont été accueillis gratuitement sur le site de leur course, dans le Parc national d’Oka. En plus du repas qui leur était gracieusement fourni, on leur a même remis une tuque, une façon pour l’organisation d’encourager la pratique de sports d’hiver. C’est d’ailleurs avec le sourire, et ce, malgré la température glaciale, qu’ils ont complété le parcours.
Leboeuf, champion
Quant aux athlètes plus âgés, inspirés par Alex Harvey qui, à quelques minutes du coup de départ de leur course, remportaient l’épreuve de 50 km aux championnats du monde, ils se sont élancés sur une piste ferme et granuleuse.
Au terme des 42 km, c’est finalement le Gatinois Maxime Leboeuf qui a franchi la ligne d’arrivée en premier, avec un temps de 1 h 41:09, seulement six dixièmes de seconde d’avance sur son plus proche rival, Olivier Babineau, lui aussi de Gatineau. D’ailleurs les deux hommes s’entraînent ensemble et ont déjà été sur l’équipe nationale de biathlon.
Chez les femmes, Véronique Fortin a eu le dessus sur les autres participantes, terminant sa course avec un temps de 1 h 56 minutes.

L’Armada s’est inclinée 6-3, mercredi soir, aux mains des Voltigeurs de Drummondville, annihilant du même coup toute chance de remporter le championnat de la division Ouest.
Ce sont les Huskies de Rouyn-Noranda, pour une deuxième année consécutive, qui sont sacrés champions. Avec cinq points d’avance et seulement deux rencontres à disputer pour l’Armada, les rouynorandais sont assurés de terminer au premier rang.
<h4>Les Voltigeurs frappent tôt</h4>
Blanchis lors des deux derniers affrontements entre les deux équipes, les Drummondvillois se sont assurés assez tôt que ça ne soit pas le cas cette fois, alors qu’ils ont ouvert la marque avec seulement 41 secondes d’écoulées.
Mathieu Sévigny a déjoué Francis Leclerc sur le premier tir du match. Sévigny a remis ça neuf minutes plus tard en enfilant son 25e but de la saison.
Avant la fin de l’engagement, les ouailles de Joël Bouchard ont réduit l’écart par l’entremise de Yvan Mongo, bien placé devant le filet d’Olivier Rodrigue, il s’est emparé d’une rondelle libre pour faire scintiller la lumière rouge. Alex Barré-Boulet avait au préalable fait une remise arrière.
L’annonceur-maison n’avait pas encore fermé son micro que Nicolas Guay avait redonné une priorité de deux buts aux siens. Sévigny a attiré Leclerc du côté droit avant de remettre la rondelle à Guay, qui avait un filet complètement ouvert.
Le pointage est demeuré ainsi jusqu’en troisième période quand Andrew Shewfelt a fait mouche pour porter la marque à 4-1. Avant la moitié de l’engagement, William Poirier en a rajouté.
Il restait moins de cinq minutes au match quand la Flotte laurentienne a eu un regain de vie, mais c’était trop peu trop tard.
Yvan Mongo, avec son 13e de la campagne, a marqué son deuxième but du match tandis que Shaun Miller a enfilé son 12e de la saison.
Samuel Gaumond a complété la rencontre en touchant la cible dans un filet désert, à 17 : 44.
Meilleure défensive
Vendredi, l’Armada croisera le fer avec les Huskies au Centre d’excellence Sports Rousseau tandis qu’elle terminera la saison à Gatineau, samedi, contre les Olympiques.
Les Laurentiens tenteront de terminer la saison avec la meilleure fiche défensive du circuit. Présentement, ils ont accordé 167 buts soit le meilleur dossier de la LHJMQ. Les Sea Dogs de Saint John et les Huskies viennent au deuxième rang alors qu’ils ont tous les deux accordé un total de 173 buts.
Sur le plan individuel, les deux cerbères de la formation laurentienne sont en bonne position pour terminer la saison au sommet de la colonne de la meilleure moyenne de buts alloués.
Leclerc est seul en tête avec une moyenne de 2,31 tandis que Samuel Montembeault pointe au deuxième rang avec une moyenne de 2,42. Mikhail Denisov, des Cataractes de Shawinigan, se classe troisième avec 2,46.
Avec 19 buts, TJ Melancon devrait terminer en tant que meilleur buteur de la saison chez les défenseurs. Simon Bourque, des Sea Dogs de Saint John, Nicolas Meloche, des Islanders de Charlottetown, et Cavan Fitzgerald, des Catarates, suivent avec 15 buts chacun.

Une défaite qui offre le championnat aux Huskies

Décidément, ce seront des Championnats du monde FIS en ski acrobatique à oublier pour le Deux-Montagnais Mikaël Kingsbury qui, après avoir terminé troisième lors de l’épreuve en bosses, a cette fois été exclu du podium, aujourd’hui, à l’issue de l’épreuve en parallèle. Avant ces Championnats du monde, disputés cette année à Sierra Neveda, en Espagne, le «King des bosses» visait rien de moins qu’un doublé.
Confronté dès le départ au Japonais Ikuma Horishima, gagnant la veille, Mikaël n’a malheureusement pas été en mesure de le battre, et a donc été écarté dès la ronde des 16. Officiellement, il a terminé cette épreuve en 13e position, une place devant son coéquipier.
C’est finalement Ikuma Horishima, âgé de 19 ans, qui a remporté la médaille d’or, une deuxième en deux jours. Il s’agissait de ses deux premiers triomphes en carrière.
Pas un ombrage à sa saison
Malgré tout, Kingsbury estime avoir bien skié durant ces Championnats du monde, et ne repartira surtout pas d’Espagne la tête basse. Au contraire.
«Je me suis mesuré à Ikuma Horishima et je me disais que ça aurait fait une excellente finale si nous ne nous étions pas affrontés dès la première ronde. Il a exécuté d’énormes sauts et j’ai tenté de faire de même, mais dans le parcours rouge, il est simplement trop rapide… Je ne laisserai pas les Championnats du monde porter ombrage à ma saison, qui a été la meilleure de toute ma carrière. Je sens que je suis dans la bonne direction pour les Jeux l’an prochain», d’indiquer le bosseur de 24 ans.
Encore une fois, celui-ci a critiqué les conditions de la piste, qu’il avait qualifiées de «broches à foin» la veille, sans toutefois vouloir se trouver des excuses. «Les conditions étaient les mêmes pour tous. Même Cavet et Graham [deuxième et troisième au classement final de la Coupe du monde] ont été éliminés lors de la ronde des 16. De telles conditions, ça resserre le peloton et Horishima en a profité. Il a survolé ces Championnats. Heureusement, pour les Jeux olympiques, nous aurons des conditions stables et hivernales. Je ne suis pas du tout inquiet pour l’avenir», a-t-il expliqué lors d&#8217;un appel conférence, jeudi matin.
Du même souffle, le bosseur de Deux-Montagnes a reconnu que Horishima sera un adversaire à surveiller. Toutefois, il ne peut être comparé à Alexandre Bilodeau, contre lequel Mikaël s’est frotté à maintes reprises.
«La différence avec Alex, c’est qu’il était constant à chaque course, alors qu’Horishima a été super fort aux Championnats du monde, et pas pendant toute la saison. Ça reste qu’il est un skieur extraordinaire, mais la piste était vraiment bonne pour lui et c’est ici qu’il a débloqué. Il faudra garder un œil sur lui», de commenter Kingsbury.
Le retour à la maison
C’est donc avec un total de neuf victoires en Coupe du monde, dont sept consécutives et ses sixièmes globes de cristal consécutifs, le gros et le petit, sans oublier une septième médaille aux Championnats du monde, que Mikaël reviendra à Deux-Montagnes.
«J’ai bien hâte d&#8217;être à la maison. Ça fait deux mois que je suis sur la route et j’ai hâte de revoir la famille et mon monde. Je vais pouvoir recharger mes batteries en vue de la prochaine saison et des Jeux olympiques. J’ai vraiment vécu un beau «trip» cette année», de confier notre Deux-Montagnais.

Miikaël Kingsbury, FIS, ski acrobatique, Deux-Montagnes

Oka accueille un 6e marathon de ski