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Ne fermez pas encore les livres sur les Bisons!

Ne fermez pas encore les livres sur les Bisons!

Publié le 07/08/2009

Le classement de la LBEQ pour la course à la dernière place disponible pour les séries de fin de saison ressemble à une carte météo de l’imprévisible Météo Média; il change de jour en jour pour ne pas dire d’heure en heure. Il n’aura fallu aux Bisons de Saint-Eustache que d’arracher deux victoires à Longueuil, samedi dernier, pour voir les experts faire volte-face et reconsidérer les chances d’une équipe qu’ils voyaient déjà éliminée. «Être ou ne pas être… dans les séries», se serait sans doute exclamé Shakespeare, eut-il été citoyen de Saint-Eustache et partisan des Bisons.

Or donc, disions-nous, nos vaillants bovidés ont porté à trois leur série victorieuse en triomphant deux fois des Ducs de Longueuil, samedi dernier, par des pointages de 3-2 et 8-5 avant de s’incliner à Montréal 3-2, non cependant sans avoir livré une farouche opposition pendant onze longues manches. Dans le premier match, le receveur Donald Nolan s’est illustré en offensive en faisant compter deux des trois points des vainqueurs pendant que Sébastien Latour et Alexandre Pratt maitrisaient les élans des frappeurs adverses au profit de Pratt, qui décrochait ainsi sa 4e victoire de la saison. Dans le deuxième affrontement, Samuel Ouellet a réussi trois coups sûrs, dont un double, et fait produire trois points tandis que Carl Laliberté faisait croiser le marbre à deux de ses coéquipiers. Jean-Philippe Petitclerc a retiré six frappeurs au bâton, mais c’est Jean-François Ricard, qui a ultimement mérité sa quatrième victoire en liquidant trois frappeurs en une manche et un tiers sur la butte. Et finalement lundi, après un programme double remis dimanche en raison de cette météo toute pluvieuse et québécoise qui nous afflige depuis trop longtemps, Jean-François Ricard a tenu bon durant sept manches avant de céder le monticule à Alexandre Pratt qui a été débité de la défaite en onzième reprise. Ce dernier avait toutefois bien fait durant ses trois manches et deux tiers, retirant cinq Orioles au bâton. C’est un but sur balles avec les coussins bondés qui a mis un terme à ce haletant duel.

La lumière au bout du tunnel?

S’il y a regain d’espoir quant à une éventuelle participation des Bisons au grand happening de fin de saison, c’est que le calendrier des matchs restants penche légèrement en faveur des Bisons. Il ne leur reste en effet que huit parties à disputer dont cinq contre les occupants du 8e rang, les Voyageurs de Saguenay, une contre Longueuil et une contre Montréal, toutes des équipes à leur portée. Par contre, les Voyageurs ont encore quinze rencontres au calendrier et, outre leurs cinq matchs contre les Bisons, ils devront faire face à Charlesbourg (2), Québec (3) et Laval (2), toutes trois siégeant parmi les quatre premières au classement général de la Ligue de baseball élite du Québec. «Rien n’est jamais fini tant que tout n’est pas terminé», disait si bien ce bon vieux Yogi Berra (le Jean Perron du baseball des années 1960) et, «Nous avons notre sort entre nos mains», a maintes fois répété le chef d’orchestre des Bisons Sylvain Pruneau. Son équipe pourrait bien avoir à le prouver lors de ces cinq matchs à venir contre les Voyageurs.

Les Bisons reçoivent les Ducs, ce mardi 11 août, à Clair Matin à 19 h 30, et ils sont à Québec le lendemain.