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Le tchoukball: un sport de compétition sans contact

(Photo Yves Déry) – Pour pouvoir inscrire un point au tchoukball, il est impératif de lancer le ballon sur le filet et que le ballon ne soit pas attrapé à l’extérieur de la zone interdite et à l’intérieur des lignes de jeu. De plus, après qu’un point a été inscrit, la reprise du jeu doit se faire à côté de la surface rebondissante où le point a été marqué.

Le tchoukball: un sport de compétition sans contact

Publié le 06/02/2009

Parmi les nouveaux sports d’équipe qui gagnent en popularité au Québec, le kinball et le tchoukball viennent assurément en tête de liste. Dans les différentes écoles de la province, de plus en plus d’élèves des niveaux primaire et secondaire s’initient à ces disciplines et dans bien des cas, par l’intérêt provoqué, poursuivent la pratique.

Tout près de chez nous, le 9 janvier dernier, les élèves de 4e à 6e années de l’école Notre-Dame de Saint-Eustache sont tombés, pour la plupart, sous le charme du tchoukball, après en avoir fait l’essai.

Passablement encore méconnu au Québec, le tchoukball existe pourtant depuis près de 40 ans déjà. On doit la naissance de cette discipline sportive à un médecin suisse, Hermann Brandt. Côtoyant tout au long de sa carrière un grand nombre d’athlètes blessés plus ou mois gravement, il a remarqué que la plupart de ces traumatismes étaient dus notamment aux formes d’agression présente dans certains sports. Dans le but de favoriser la création d’un sport accessible à un large public et non à la fabrication systématique de champions, il conçoit le tchoukball, qu’il présente comme un mélange de pelote basque, de handball et de volleyball. Se jouant avec un ballon dans un terrain délimité et avec la présence de sept à neuf joueurs par équipe, le but est de se compléter un maximum de trois passes pour ensuite, lancer le ballon sur une surface rebondissante (le tchouk) et qu’il ne puisse pas être rattrapé par l’équipe adverse, à l’intérieur des lignes de jeu et à l’extérieur de la zone interdite. Avec la présence de deux surfaces rebondissantes sur le terrain, fait particulier, un point peut être marqué à la suite d’un lancer sur n’importe quelle de ces surfaces si cela ne contrevient pas aux règles du jeu.

Une défensive sans contact

En aucun temps, il est permis à un joueur de l’équipe qui n’a pas possession du ballon de tenter d’intercepter une passe d’un adversaire ou causer de l’obstruction. Un joueur défensif doit plutôt se concentrer à priori sur une surface rebondissante, dans l’espoir de récupérer un ballon avant qu’il ne tombe au sol. À l’inverse, un joueur offensif ne peut nuire volontairement à un joueur défensif qui tente d’attraper.

Les principales qualités requises aux adeptes du tchoukball pour briller dans le feu de l’action s’avèrent la précision dans les lancers, l’anticipation et l’intelligence au jeu de même que la rapidité des déplacements.

En vue de promouvoir le tchoukball en territoire québécois, on sent la fierté de pouvoir dire que cette discipline revêt un cachet particulier. Effectivement, c’est l’un des rares sports d’équipe qui peut se jouer sur une base compétitive, et ce, sans contact. En plus de minimiser les risques de blessure sans diminuer pour autant l’action, par surcroît, il nécessite peu d’équipement et s’adapte bien selon le niveau des participants. L’avenir dira si le tchoukball poursuivra sur sa lancée que ce soit dans les écoles ou au niveau civil. À première vue, la tendance actuelle semble prometteuse.