Conclusion, les Bisons n’ont pas la force de frappe et la maturité requise pour revenir de l’arrière mais ils ont les bras pour sauvegarder leur avance, pour le peu de fois où cela s’est produit.
Cette semaine, les Bisons ont subi deux défaites : la première, mardi par le pointage de 7-3 à domicile devant les Royals de Repentigny et, le lendemain à Québec, les Diamants ont eu raison des Eustachois 7-2. Que dire de ces deux matchs? Rien, sinon que les cinq points des Bisons sont insignifiants puisqu’ils ont été marqués alors que leurs adversaires menaient déjà 7-0. Si on insiste pour être positif, disons qu’Olivier Jubinville et Kevin Parent ont réussi deux coups sûrs chacun dans la défaite contre Repentigny et qu’Alexandre Pratt a été impeccable en deux manches, en relève à Jean-François Ricard. À Québec, le simple en sixième manche de Mathieu Bissonnette a fait produire les deux points des Bisons.
Haro sur les déserteurs!
Vous ne trouverez pas de dirigeant d’équipe qui vous l’avoueront mais un observateur peut bien, lui, se le permettre. Si les Bisons se retrouvent avec une force de frappe déficiente et une fiche bien inférieure à celle espérée, il faut pour cela blâmer en grande partie la défection d’éléments qui devaient en faire, sinon une équipe aspirant au championnat, du moins une troupe plus redoutable que celle qui croupit présentement à deux matchs de la huitième position, la dernière permettant d’accéder aux séries de fin de saison. James Lavinskas, un joueur d’expérience dont la venue avait été annoncée à grand renfort de publicité en décembre dernier, a plutôt opté pour les Majors de London de la Intercounty Baseball League en Ontario. Christian Villeneuve, blessé la saison dernière mais qui avait laissé miroiter un possible retour au jeu, ne s’est jamais présenté. Marc Bourgeois, déçu de son rang de sélection au dernier repêchage du baseball majeur, a décidé de prendre congé de baseball cet été et David-Alexandre Bleau, qui souffre d’une étrange blessure à la main qui ne guérit plus, n’a joué qu’un seul match dans l’uniforme des Bisons. Voilà quatre joueurs qui, non seulement auraient pu faire sentir leur présence au bâton et en défensive, mais auraient en plus su guider leurs plus jeunes coéquipiers. Reste donc à oublier les absents et à se retrousser les manches puisque les Bisons ne sont après tout qu’à deux matchs des Voyageurs de Saguenay et de la huitième place. 
Au programme cette semaine, les Bisons jouent un double, ce samedi 4 juillet, au parc Clair Matin contre Charlesbourg à 16 heures et 19 heures, le lendemain un autre double à Sherbrooke cette fois et ils termineront la semaine en visitant les Royals à Repentigny, le mardi 7 juillet et le jeudi 9 du même mois, les deux matchs à 19 h 30.

Les équipes eustachoises chez les filles U-9, U-10 et U-16 ont remporté les grands honneurs dans leur catégorie respective tandis que les formations masculines U-9, U-10, U-15 et U-16 ont été finalistes.
Chez les filles U-9, les Panthères ont été très dominantes puisqu’elles ont inscrit 17 buts en quatre rencontres alors qu’elles n’en ont accordé aucun à leurs adversaires. Elles ont vaincu en finale, la formation des Wildcats de Saint-Eustache par la marque de 4-0.
C’est l’équipe féminine de l’Avalanche de Saint-Eustache qui est ressortie gagnante de la catégorie U-10. L’Avalanche a remporté des victoires de 6-0, 3-0 et 3-1 avant d’avoir raison en finale de la formation Adrénaline par le pointage de 2-1.
Pour ce qui est de la catégorie U-16 féminine, l’Impact de Saint-Eustache a récolté quatre victoires par blanchissage, dont la grande finale contre les Aigles de Masson-Angers avec un pointage serré de 1-0.
Lors du match d’ouverture officielle du tournoi qui opposait deux équipes eustachoises, soit les Wildcats et les Panthères dans la catégorie U-9 féminine, le maître de cérémonie et ex-président de l’Association de soccer, François Paquet, y est allé d’un calcul savant: 
«Si l’on considère, a-t-il mentionné, que lors de notre tournoi, il se joue plus de 200 parties incluant un total de 1 650 jeunes, nous évaluons que les ballons franchiront une distance de 10 000 kilomètres pendant la compétition.»
Parmi les récompenses offertes, il faut mentionner que les jeunes de toutes les formations U-7 et U-8 recevaient des médailles de participation. Trophées et médailles d’or étaient remis aux gagnants de chaque catégorie tandis que les membres des équipes finalistes recevaient des médailles d’argent. L’un des moments fort appréciés, c’est lorsque deux joueurs de l’équipe professionnelle de L’Impact de Montréal sont venus signer des autographes pour les jeunes pendant les finales du dimanche après-midi au terrain de l’École secondaire des Patriotes. 
«Nous sommes satisfaits du déroulement de l’évènement, même si nous avons eu un peu de retard en raison de la pluie. On nous annonçait des orages, mais on s’en est bien sorti avec seulement des averses. Des arbitres se sont désistés pour nos finales et je tiens à remercier François Paquet, qui a fait un travail remarquable pour nous trouver des remplaçants», a signalé Luc Lavallée, régisseur des sports collectifs du Service sport et plein air de la Ville de Saint-Eustache.
Les profits devraient rapporter un montant de 6 000 $ pour l’Association de soccer locale. 
«Je crois, a ajouté Luc Lavallée, que les dirigeants de l’association ont apprécié une plus grande implication de notre Service du sport et plein air en raison d’un manque de bénévoles cette année. Il va falloir se pencher sérieusement sur la façon d’impliquer les parents. Il y a pourtant un nombre impressionnant de 3 200 joueurs inscrits au soccer et ils ont de la misère à trouver des bénévoles.»

Les équipes eustachoises font très bonne figure

C’est ainsi que Laura Leblanc a été choisie pour assurer la présidence honoraire de la 28e édition du Tournoi provincial moustique Uniprix de Saint-Eustache. Présidente du baseball mineur eustachois pendant 13 ans, elle a eu la charge du tournoi moustique pendant bon nombre d’années. En se rappelant les bons moments de l’organisation de ces évènements, un mot lui vient à l’esprit: l’ambiance qui régnait autant entre les bénévoles que tous les autres intervenants qui gravitent autour d’un tel rendez-vous sportif. «Toutes ces années au baseball m’ont permis de me faire de nombreux amis, dont plusieurs d’entre eux, avec qui je garde un contact régulier. Par ailleurs, elle s’est dit honorée de voir que les membres du comité organisateur ont pensé à elle afin de l’honorer dans le cadre de cette 28e édition.»
46 équipes dans la course
Pour le tournoi de cette année, c’est 46 équipes qui se disputeront les 72 parties prévues à l’horaire, sur quatre terrains, du 6 au 12 juillet prochain. Outre le parc Clair Matin, avec ses deux terrains, qui sert de château fort aux organisateurs, les terrains du Boisé des Moissons et Mathers seront utilisés. Comme élément nouveau pour cette 28e édition, tous les participants sans exception recevront une médaille souvenir. D’autre part, la catégorie moustique B revient en force cette année. Sur les 10 formations à ce niveau, la ville hôtesse sera représentée par deux formations. Dans les autres catégories, apparemment, les porte-couleurs du moustique A eustachois, ces derniers qui s’affirment en saison régulière jusqu’à maintenant, ont le potentiel pour se rendre très loin aux dires de Luc Duguay, président du comité organisateur du tournoi. Puis, dans la classe AA, mineur et majeur, quelques Eustachois s’alignent avec les Red Sox des Laurentides. 
Afin de récompenser les joueurs du match pour chaque club à la fin de chaque affrontement, les organisateurs peuvent à nouveau miser cette année sur la collaboration notamment de la pharmacie Uniprix de Saint-Eustache. Cette association importante, qui s’est concrétisée ces derniers mois entre Luc Duguay et Yvan Choinière, représentant de Pharmaprix, a même fait en sorte que le nom du commanditaire soit inclus dans le titre du tournoi cette année. 
Pour en revenir à l’action sur le terrain, notons que, pour une deuxième année consécutive, un club de Toronto prendra part à la compétition, dans le AA majeur. Dans un autre ordre d’idées, afin de ménager les lanceurs et de permettre de développer davantage de jeunes joueurs à cette position, Baseball Québec s’est arrimée aux autres provinces canadiennes en comptant le nombre de lancers de chaque artilleur pendant un match. Ainsi, au niveau moustique, si un lanceur effectue plus de 24 lancers, il ne peut lancer le lendemain. C’est donc fini l’époque des clubs qui savouraient les grands honneurs en surexploitant un ou deux lanceurs dominants.

Le rattrapage rattrape les Bisons