Cet organisme a démarré en 1987, par l’entremise de Gilles Dufour, Denis Baribeau, Chantal Tardif et Sylvain Pelchat. Il y avait 44 joueuses pour quatre équipes à l’époque, et il y a maintenant 163 joueuses réparties dans 11 équipes.
«La ringuette se joue sur une patinoire de même dimension et avec le même équipement que le hockey à l’exception de la grille faite sur mesure. Le bâton est comme un bâton de hockey, mais sans la palette et avec un bout pointu. La rondelle, c’est un anneau d’environ 6 pouces de circonférence», a d’abord expliqué Patrick Miljours, président actuel de l’organisme.
Ce dernier renchérit ainsi: «La ringuette, c’est vraiment un sport d’équipe. Les filles sont obligées de faire des passes. Il n’y a aucun contact physique. Si ça arrive, c’est une pénalité automatique de deux minutes. C’est axé sur la vitesse et la stratégie.»
Les filles jouant au sein de l’Association de ringuette sont âgées de 5 ans à 23 ans. Les formations sont réparties dans les catégories moustique, novice, atome, benjamine, junior, juvénile et intermédiaire. Comme il y a des équipes A, B et C, au sein de certaines catégories, trois matchs de qualifications sont disputés pour la classification des joueuses en début de saison.
Les filles jouent 18 matchs dans la Ligue de ringuette Rive-Nord constituée, entre autres, de Trois-Rivières, Repentigny, Terrebonne, Blainville, Montréal-Nord, Boisbriand et Deux-Montagnes. Elles font aussi trois tournois autres que celui de Saint-Eustache. «Nous pouvons aller à Sainte-Julie, Gatineau ou à Québec. Il y a plusieurs équipes dans toutes les régions du Québec. Il y avait 4 000 joueuses au Québec, quand j’ai commencé, il y en a maintenant 6 000», d’indiquer M. Miljours qui s’implique depuis 11 ans, dont trois ans à titre de président.
Festival de ringuette
Parmi les réalisations de l’Association, il y a eu la création du Festival de ringuette en 1994. Cette année, ce sera la 22e édition qui se déroulera du 9 au 15 mars. «Les initiateurs ont conçu plus un festival qu’un tournoi. Ils voulaient que les enfants participent et s’amusent plus que de remporter une bannière d’équipe championne», de dire Patrick Miljours.
Il y a donc plusieurs concours d’habileté pendant ce festival. Avant chacun des trois matchs de qualifications, les filles participent à des concours tels que course à relais, course individuelle ou lancer de l’anneau sur des cibles. Les gardiennes de but ont aussi leur épreuve. Selon les règlements, au moins une dizaine de filles d’une même équipe vont participer aux épreuves.
«Nous avons, dit le président, l’un des festivals les plus courus au Québec. Chaque année, on attire 64 équipes avec plus de 114 matchs. Cette année, exceptionnellement, nous passons de 14 à 11 catégories et nous avons 48 équipes inscrites.»
Le festival 2015 ne présentera donc pas de compétition pour les catégories benjamines, juniors et cadettes de catégorie A, car les équipes joueront aux championnats provinciaux en même temps. De plus, l’aréna de Saint-Eustache doit fermer ses portes le 15 mars en raison de réparations majeures.
Il y a deux ans, les filles ont voté pour que les formations eustachoises s’appellent L’Attak. «Nous voulons faire connaître davantage notre sport que les filles adorent. Nous voulons augmenter le nombre d’inscriptions», a terminé M. Miljours, qui lance une invitation à visiter le [www.ringuettest-eustache.qc.ca] pour en savoir davantage.