Mais l’événement, qui s’est tenu la fin de semaine dernière, ne connaîtrait pas le même succès sans la participation d’équipes formées d’employés de plusieurs entreprises et de participants indépendants qui ont réussi à faire grimper la barre des sommes recueillies à 2 302 642 $ pour cette 14e édition.
Et quoi de mieux qu’une citoyenne de Saint-Eustache ayant participé aux épreuves de marche pour en témoigner. «Lorsque nous avons commencé il y a cinq ans, nous étions une équipe de quatre. Aujourd’hui, l’entreprise que je représente compte 48 participants répartis en cinq équipes. Et tout le recrutement se fait de bouche à oreille! Notre objectif était d’amasser 30 000 $, mais c’est plutôt 54 000 $ de dons que nous avons réussi à récolter pour les enfants que nous parrainons», a expliqué Monique Ross Lanoue, l’une des capitaines des cinq équipes Schneider et spécialiste communication marketing senior chez Schneider Electric.
Un travail qui ne se fait pas en quelques semaines, mais plutôt sur plusieurs mois puisque dès janvier 2015, tous les participants se remettront au boulot afin de recruter leurs commandites en prévision de la 15e édition du 24 h de Tremblant. «Notre motivation, ce sont les enfants choisis pour l’événement. Il y a deux ans, c’était la nièce d’un collègue qui était atteinte de leucémie. Mais cette année, l’organisation nous a jumelés à un des 14 enfants parrainés. J’ai moi-même quatre enfants en super forme, alors c’est sûr que ça vient me chercher», a lancé Monique Ross Lanoue.
Pas seulement des athlètes
Selon cette participante originaire de Saint-Eustache, une petite portion seulement des 2 300 participants sont de véritables athlètes. La plupart des gens le font par motivation et se mobilisent à l’idée d’aider les jeunes. «On a des participants qui viennent de Boston. Chacun fait sa propre sollicitation et s’impose un horaire précis de marche pour se préparer. Avant le départ, on a des fourmis dans les jambes tellement c’est excitant. C’est une belle aventure dynamique avec un côté humain exponentiel», raconte la participante. L’objectif des cinq équipes de marche dont s’occupe Monique Ross Lanoue n’est pas encore fixé pour 2015, mais la capitaine est déjà à y réfléchir.
D’autres chiffres
Au cours de l’événement, 17 775 descentes de ski et 74 655 km de marche et de course ont été réalisés par les participants de l’événement. Pas moins de 17 000 donateurs ont aidé à remplir les coffres du 24 h de Tremblant et 200 personnes étaient au nombre des bénévoles. À lui seul, le 24 h de ski attire aujourd’hui des foules de plus de 25 000 personnes chaque année. Il consiste en un défi relais à ski en équipe durant 24 heures consécutives sur les pentes du célèbre centre de villégiature. Les équipes de skieurs, marcheurs et coureurs se lancent le défi de cumuler le maximum de kilomètres pendant 24 heures, mais surtout d’amasser le plus de dons au bénéfice des organismes récipiendaires.
Parmi les principaux bénéficiaires, la Fondation Centre de cancérologie Charles-Bruneau, la Fondation Martin-Matte, la Fondation Tremblant et la Fondation des Sénateurs d’Ottawa. Plus de 15 millions de dollars ont été amassés depuis les débuts de l’événement en 2001.

La capitaine Monique marche au 24 h de Tremblant

Ce n’est pas non plus uniquement au niveau du personnel des joueurs qu’il y a eu énormément de changements. En effet, pendant que Jason Mitchell a décidé de retourner adjoint au midget AAA (Gatineau), Jean-Marc Dion et Pierre Chrétien ont voulu vivre quelque chose de différent en côtoyant des hockeyeurs plus jeunes (peewee AAA). Ainsi, Tomi Paiement a pris la direction de l’équipe cette année, secondé de Patrick Boileau et de Mickael Robert comme adjoints.
Se frottant, entre autres, à des formations très bien nanties en profondeur et en talent, telles que les Conquérants des Basses-Laurentides, les Prédateurs et les Tigres du Lac St‑Louis, les représentants des Seigneurs, malgré une fiche inférieure à 500 (7‑12‑5), sont rarement déclassés. Il faut dire qu’ils comptent sur deux bons jeunes gardiens de but en Thommy Monette et Samuel Boileau. En attaque, pour le moment, les meilleurs marqueurs se révèlent des athlètes de première année bantam, en l’occurrence, Nathan Légaré (12 filets et 9 aides pour 21 points en 22 parties) et Alexis Lafrenière (8 buts et 7 passes pour 15 points en 20 parties). Cependant, au niveau de la production offensive totale, on reconnaît que dans l’entourage de l’organisation, avec seulement 52 buts pour et 67 buts contre en 24 matchs, ce manque de punch en attaque a privé l’équipe d’avoir quelques triomphes de plus à leur fiche.
En terminant, mentionnons qu’à leur premier tournoi de la saison à Sherbrooke, les porte-couleurs des Mille-Îles ont subi l’élimination en quart de finale.
Le bantam AA progresse bien
À l’instar du peewee AA, le bantam AA des Seigneurs mise sur une pléiade de hockeyeurs de 1re année dans cette catégorie. Pour voir à leur progression, l’état-major a accordé un vote de confiance à l’entraîneur-chef Pierre-Luc Crevier, qui fait ses premiers pas au niveau AA. Heureusement, il peut compter à ses côtés sur l’expérimenté Michel Desrosiers et de jeunes entraîneurs aussi passionnés en Guillaume Munger et Jean-Nicolas Décarie. Crevier a aussi l’opportunité d’être disponible pour sauter sur la glace à chaque entraînement supervisé par les instructeurs du Centre d’excellence Sports Rousseau, à Boisbriand.
Après avoir connu une baisse de régime pendant une bonne partie de novembre, notamment au tournoi de Sherbrooke, depuis lors, les choses vont passablement mieux pour les protégés des Seigneurs. «Nous sommes très petits physiquement. Pour nous imposer, il faut donc exploiter notre rapidité et notre capacité à bouger la rondelle avec fluidité, tout en démontrant de l’intensité au maximum pendant trois périodes», résume Pierre-Luc Crevier.
Par ailleurs, en dépit du fait que ces représentants des Seigneurs font partie de la même section que les puissants clubs du Filon et des Citadelles de l’Abitibi-Témiscamingue (pas représentés au niveau AAA), ils trouvent néanmoins le moyen de présenter une fiche légèrement inférieur à ,500 (7‑8‑3). Après 18 matchs, ils totalisent 40 filets marqués contre 38 alloués.

Le bantam AAA, loin d’être comparable à l’an dernier

«Au cours des derniers mois, nous avons fait la démonstration de notre intérêt et du potentiel de nos deux villes à recevoir les Jeux d’hiver 2017 et nous avons obtenu de très nombreux appuis des communautés jérômienne et mirabelloise à cet effet, a mentionné le maire de Mirabel, Jean Bouchard. Plusieurs facteurs militent en faveur du choix des villes de Mirabel et de Saint-Jérôme», a‑t‑il poursuivi tout en faisant l’éloge des infrastructures, des capacités d’hébergement, du bassin de population et de l’expertise en matière organisationnelle des deux villes.
Le «milieu candidat officiel» 
Le cahier de candidature décrit ce qu’il est convenu d’appeler «le milieu candidat officiel», composé des villes de Mirabel et de Saint-Jérôme. Les initiateurs de la démarche ainsi que les objectifs visés y sont aussi présentés.
Les engagements des acteurs du milieu y prennent une place prépondérante, car il s’agit d’un facteur de succès des plus importants. Milieux municipal, scolaire, politique, médiatique, de la santé, syndicats, industriels, commerçants, milieux associatifs divers, tous y jouent un grand rôle et leur mobilisation y est exposée en long et en large. Les auteurs étaient heureux de pouvoir affirmer que le milieu des affaires s’est engagé à fond dans le projet et que les objectifs de financement ont été atteints rapidement. Les bénévoles aussi ont répondu «présents» en très grand nombre.
«Il ne faut jamais minimiser les chances des concurrents, dit Stéphane Maher, maire de Saint-Jérôme. Nous savons que nous sommes en compétition avec une ville de fort calibre. Néanmoins, Saint-Jérôme, capitale des Laurentides, et Mirabel, l’une des villes les plus importantes de la région, possèdent ensemble des ressources, des équipements et un milieu sportif et social qui jouent en leur faveur. De plus, nous insistons sur l’esprit des Jeux, que nous avons fait nôtre, et que nous voulons inviter le Québec à partager. Nous voulons que les Jeux du Québec – Hiver 2017 soient un festival du sport et de la jeunesse, fédérateur et passionnant, et que les jeunes participants puissent venir chez nous pour y concrétiser leur potentiel en tant qu’athlètes et vecteurs d’un changement durable vers une société québécoise améliorée. Notre objectif est élevé, et notre projet est inclusif», a conclu le maire de Saint-Jérôme.
 
Un milieu d’expérience et de qualité
Et puisque l’expérience constitue un atout majeur, le document fait état des nombreux événements sportifs organisés par le milieu candidat et sa région. Rappelons que Sainte-Thérèse a été la première ville hôtesse régionale des Jeux du Québec en 1972, que Saint-Jérôme a été la ville hôtesse de la Finale provinciale – Hiver 1987, que Blainville, Rosemère et Sainte-Thérèse ont reçu la 44e Finale – Hiver 2009.
 
Plusieurs pages du document concernent l’aménagement des plateaux sportifs de qualité supérieure et l’amélioration des équipements existants. Le comité d’organisation dispose d’un personnel compétent pour assurer la gestion des bénévoles. Il mettra l’accent sur l’hospitalité et le service à la clientèle. Des activités sociales sont prévues pour les athlètes et pour les accompagnateurs.
 
Le jury procédera maintenant à l’évaluation des candidatures. Une présentation sera aussi faite par le comité de candidature de Saint-Jérôme/Mirabel auprès du jury le 22 janvier prochain, lequel fera ensuite connaître sa décision le 28 janvier 2015.