L’aérodium est présent sur le site d’ICAR Mirabel depuis 2015, mais les organisateurs ouvrent officiellement l’installation cette année, à temps pour la saison estivale et les vacances. Ils veulent ainsi offrir aux gens une alternative et une nouveauté, ici même, dans la région des Laurentides. «Il s’agit d’une nouvelle activité à faire en famille, dédiée aux enfants, aux jeunes ados et à leurs parents. J’ai déjà vu des grands-parents avec leurs enfants et leurs petits-enfants. Le plaisir est au rendez-vous et l’aérodium est sécuritaire et très accessible pour les gens de la région», de dire Lauriane Brunet-Martel, responsable du marketing chez ICAR Mirabel.
Le site offre une gamme de services à sa clientèle, tels des envolées individuelles, des spéciaux pour les groupes et des fêtes d’enfants. «Il s’agit d’un volet peu connu, mais intéressant pour les familles. On prend tout en charge, avec les lunchs, le gâteau et la décoration. Les parents n’ont rien à faire ou à organiser», de dire Mme Brunet-Martel.
Une invention québécoise
L’aérodium prend forme avec Jean Saint-Germain, un inventeur québécois connu pour être un «patenteux». Guillaume Lemay-Thivierge rencontre le créateur du tunnel à vent, puisqu’il désirait ouvrir son propre aérodium. Grâce à M. Saint-Germain, le rêve allait devenir réalité. Le comédien ouvrait un centre d’entraînement mobile pour les parachutistes dédié également au grand public. L’aérodium est lancé au parc Jean-Drapeau, où il est opérationnel entre 2010 et 2012. La ville de Québec accueille le tunnel aux étés 2013 et 2014. ICAR Mirabel en devient le lieu permanent depuis 2015. Guillaume Lemay-Thivierge est porte-parole et associé dans ce projet.
«À la base, Jean Saint-Germain a inventé le tunnel à vent pour faire voler ses 12 enfants. L’inventeur a pris une hélice d’avion, à la base, alimentée par moteur diesel. Le fils de l’inventeur a repris le projet et il a transformé la soufflerie avec 5 moteurs, plus petits et plus performants. À sa mort, des gens de la Lettonie ont repris le projet pour terminer l’invention et son assemblage. La machine est maintenant performante et très accessible au public. C’est un gros jouet qui permet de voler. Je me suis associé au projet pour ramener l’aérodium au Québec et initier le public à ce sport qui me passionne depuis toujours», de dire le comédien.
Un porte-parole présent
D’ailleurs, Guillaume Lemay-Thivierge était présent, le 20 juillet, avec une bande de jeunes pour vivre l’expérience et tourner des capsules vidéo pour faire la promotion de l’aérodium de Mirabel. Le comédien est également connu pour être un accro à l’adrénaline. Pour lui et pour d’autres amateurs de sensations fortes, la soufflerie peut être un lieu idéal d’entraînement. L’aérodium remplit bien son rôle. Il s’agit aussi d’une belle opportunité pour ceux qui veulent essayer la chute libre avant d’aller faire un saut dans le ciel. «Il y a des gens qui viennent pour essayer la chute libre avant un saut en parachute. D’autres ont aimé la sensation de sauter du bas d’un avion et décident de venir nous voir, car c’est abordable et amusant», de lancer Mme Brunet-Martel.
Pour plus d’informations concernant l’aérodium et les installations d’ICAR Mirabel, il suffit de visiter le http://icarexperience.ca
MOTS-CLÉS
Mirabel
Aérodium
Guillaume Lemay-Thivierge
Icar