Si plusieurs ont donc emporté leur vélo pour l’incontournable mise au point qu’il est fortement conseillé d’effectuer avant le début d’une nouvelle saison, pour d’autres, c’est aussi le moment de l’année de prendre la décision d’acheter ou non un premier ou carrément un nouveau vélo.
Peu importe s’il s’agit d’un premier ou d’un nouveau vélo, Pierre Foucault, qui œuvre dans le domaine depuis 22 ans, conseille d’abord aux gens de bien déterminer leurs besoins avant d’effectuer leur achat. Veulent‑ils un vélo pour se promener sur les pistes cyclables, pour aller travailler, pour accomplir des performances ou, même, compétitionner? Ceux qui en possèdent déjà un seront, eux, en mesure de mieux déterminer le type de vélo qu’il souhaite maintenant avoir. «C’est sûr que si l’on se sert de son vélo pour de petites balades, le choix n’est pas le même que si l’on s’en sert pour effectuer de longues randonnées», d’indiquer M. Foucault.
Si le vélo de montagne n’a plus vraiment la cote, mais toujours prisé pour s’amuser dans les bois et les sentiers, le vélo hybride demeure un choix donc plus populaire auprès des cyclistes. Il faut savoir qu’il en existe trois catégories: le vélo hybride confort, le vélo hybride sport et le vélo hybride de performance.
Le tout premier, comme son nom l’indique bien, se veut d’abord confortable. Le cycliste qui l’utilisera roulera davantage sur les pistes cyclables ou sur le plat. Il s’agit du vélo idéal pour les petites balades les fins de semaine et le soir avec la famille.
Le vélo hybride de sport sera le choix du cycliste qui souhaite s’accomplir quelque peu, mais aussi l’utiliser pour de plus longs trajets et être un peu plus performant.
Quant au vélo hybride de performance, il est tout à fait idéal pour les amateurs qui recherchent encore plus, cela va de soi, de performance et qui souhaitent l’utiliser pour aller travailler matin et soir.
Le vélo de route a également la cote depuis les cinq dernières années, selon ce qu’a observé Pierre Foucault. Il représente d’ailleurs presque 25 % de ses ventes en ce début de saison. Il s’agit ici d’un vélo très très léger, plus aérodynamique, carrément dédié à la performance et destiné aux cyclistes qui veulent s’entraîner très sérieusement, faire partie d’un club de vélo ou effectuer des sorties de 75 km et plus.
Aussi, d’ajouter Pierre Foucault, il y a, pour les plus jeunes, le vélo BMX qui, depuis cinq ans, connaît un regain de popularité, voire même un retour en force. Les jeunes l’aiment, explique le détaillant, parce qu’ils peuvent notamment le personnaliser à leurs goûts, avec différents accessoires aux couleurs diversifiées.
Une fois ses besoins déterminés, c’est le moment de se fixer un budget. Selon certains spécialistes, il faut prévoir débourser en moyenne autour de 500 $ si acheté chez un détaillant. Bien évidemment, il existe des vélos qui coûtent beaucoup plus ou moins cher, selon la qualité des matériaux et des composantes que l’on veut bien s’offrir.
Aussi, dernier point à considérer, la couleur même du vélo. Comme il s’agit d’un achat bon pour 12‑15 ans, c’est important. «Je dirais que le choix de la couleur compte pour 50 % de la décision de l’acheteur», dit avoir constaté Pierre Foucault au fil des années.
Si des vélos sont, bien sûr, disponibles dans les grandes chaînes de magasins, il n’en demeure pas moins qu’un détaillant spécialisé sera plus à même de conseiller les acheteurs. Ces derniers pourront même essayer le vélo et voir immédiatement s’ils se sentent confortables à l’utiliser.
Ces quelques conseils maintenant formulés, il ne reste plus qu’à aller magasiner le nouveau vélo tant rêvé!