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Benoit Desrosiers, un natif de Saint-Joseph-du-Lac, redonne à sa communauté

Photo Valérie Lalonde / Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac (courtoisie) – Benoit Desrosiers signe ici le livre d’or de la Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac en compagnie de son père Donald Desrosiers, de sa mère Suzanne Girard, du maire Benoit Proulx et de son frère Francis Desrosiers.

Benoit Desrosiers, un natif de Saint-Joseph-du-Lac, redonne à sa communauté

Publié le 06/07/2023

Désireux de redonner aux gens de la municipalité où il est né et où il a grandi, c’est à Saint-Joseph-du-Lac que Benoit Desrosiers, nouvel entraîneur-chef des Olympiques de Gatineau, a choisi de passer sa journée avec le trophée Gilles-Courteau et la Coupe Memorial qu’il a remportés plus tôt ce printemps avec les Remparts de Québec.

« J’ai toujours vécu dans la même maison, mes parents demeurent là encore aujourd’hui. J’ai grandi là, j’ai été à l’école là. Je suis donc content d’avoir été accueilli par la Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac; cela a été une journée incroyable. Je voulais donner la chance aux jeunes de voir ces deux trophées, car, peu importe ce que tu fais dans la vie, si tu y mets les efforts, ce sont des choses comme cela qui peuvent t’arriver », de raconter, en entrevue téléphonique, quelques jours après cette journée du 24 juin passée au parc Paul-Yvon-Lauzon, celui qui a été entraîneur-adjoint avec les Remparts de Québec au cours des six dernières années.

Pour Benoît Desrosiers, ces six années passées avec les Remparts de Québec, dont cinq aux côtés de Patrick Roy, lui auront finalement permis de concrétiser ce grand rêve que tout membre d’une organisation de hockey junior majeur souhaite vivre un jour.

Et de partager tout cela à Saint-Joseph-du-Lac avec ses parents, les membres de sa famille, des proches, dont ses acolytes de la première heure Gino Jacques et Paulin Bordeleau, et la population, cela n’a fait qu’ajouter des moments de bonheur additionnels.

« Cela a été une belle journée. Il y avait beaucoup de monde », de témoigner l’homme de 34 ans qui a aussi eu l’honneur de signer, à l’invitation du maire Benoit Proulx, le livre d’or de la Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac.

Toujours intéressé par le ‘’coaching’’

Avant de se diriger vers cette nouvelle carrière d’entraîneur, Benoit Desrosiers a joué son hockey mineur dans la région immédiate, puis s’est joint aux Seigneurs des Mille-Îles pour ensuite se diriger vers Laval pour son passage au midget AAA.

Par après, désireux de jouer aux États-Unis, il a enfilé les uniformes des Patriotes de Saint-Eustache et des Panthères de Saint-Jérôme dans la Ligue de hockey junior AAA du Québec, plutôt que de joindre les rangs de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).

Toujours intéressé par le ‘’coaching’’, d’abord avec les écoles de hockey de son père Donald Desrosiers et les équipes de hockey que son frère Francis dirigeait, Benoit Desrosiers a eu une première chance avec les Seigneurs des Mille-Îles grâce à Gino Jacques.

Plus tard, il a obtenu la confiance de Paulin Bordeleau pour devenir entraîneur-chef des Phénix du Collège Esther-Blondin; équipe avec laquelle il a remporté, en 2011-2012, la Coupe Jimmy-Ferrari, emblème de la suprématie du hockey midget AAA au Québec. Sa formation n’avait cependant pas été en mesure de remporter les grands honneurs au niveau canadien.

Cette fois, à titre d’entraineur adjoint, le natif de Saint-Joseph-du-Lac a été en mesure de savourer le double honneur que toute formation de hockey junior majeur souhaite remporter au cours de la même saison, à savoir le Trophée Gilles-Courteau au niveau de la LHJMQ et la Coupe Memorial au niveau canadien.

Un plan élaboré avec Patrick Roy

« C’est beaucoup de travail. Quand tu termines ton année avec ces deux championnats, ça signifie que le travail a été accompli. Le plan de remporter ces deux championnats, on le travaille depuis cinq ans. Dès le jour 1, avec Patrick Roy, on a commencé à mettre au point ce plan-là. L’an passé, on a échoué en demi-finale, mais cette année, on a réussi », d’indiquer celui qui, à titre d’entraîneur-adjoint, s’occupait plus particulièrement des défenseurs et de leur développement.

Celui-ci se dit particulièrement choyé et privilégié d’avoir remporté ces grands honneurs avec Patrick Roy avec lequel il a dû établir une confiance quand celui-ci a repris, en 2018, son poste d’entraîneur-chef des Remparts de Québec.

« Il ne me connaissait pas du tout. Il a fallu que je fasse mes classes. Cela a vraiment cinq belles années. C’était incroyable, les deux ensembles; on avait une belle complicité et on se complétait bien. C’est un passionné, un travailleur extrême, minutieux dans les détails. Quand tu as travaillé avec lui, tu comprends pourquoi il est un membre du Temple de la renommée du hockey. Il se retire comme un grand gagnant », relate celui qui dit avoir perdu un « acolyte ».

Une expérience qui lui sera évidemment plus que précieuse – il le dira sans doute lors de sa première conférence de presse, ce jeudi 6 juillet – dans ses nouvelles tâches d’entraîneur-chef des Olympiques de Gatineau…