C’est le cas de la Guilde des développeurs de jeux vidéo indépendants du Québec, qui regroupe 155 studios générant plus de 2 000 emplois directs et indirects. Les studios Gaia Dream Creation, de Saint-Eustache, et Étienne Vallée, de Deux-Montagnes, sont membres de cette coopérative. Fondée en 2016, la Guilde soutient la croissance des studios en mettant en commun leurs ressources.
Au moyen de la Bourse du carbone Scol’ERE, la Coop FA de Lévis offre un programme éducatif portant sur la consommation, l’énergie et le transport ainsi que les matières résiduelles. Depuis 2010, cette initiative a rejoint 11 000 jeunes de 9 à 12 ans qui, avec leur famille, ont adopté de nouvelles habitudes écoresponsables qui ont évité l’émission de 50 000 tonnes de gaz à effet de serre. Imaginez comment ces jeunes seront des ambassadeurs exceptionnels de la transition vers une économie plus sobre en carbone.
La coopérative de solidarité william.coop regroupe, quant à elle, 600 centres de la petite enfance (CPE) du Québec, dont 40 dans les Laurentides. Elle leur offre un instrument d’achats en ligne et appuie le virage numérique de ses membres en offrant aux CPE de se doter d’un site internet sans frais de conception et de mise à jour, et sans frais d’hébergement.
Sur le front du transfert d’entreprises, la formule coopérative représente un outil collectif pour faire face au manque de moyens de la relève. Ainsi, en 2014, une vingtaine d’employés de la Librairie Pantoute à Québec ont quant à eux opté pour une coopérative de travailleurs actionnaire à travers laquelle ils ont voix au chapitre au conseil d’administration de la librairie.
Avec sa nouvelle plateforme intégrée, La Coop fédérée permet aux producteurs agricoles d’utiliser l’imagerie pour suivre l’état de santé des cultures et prédire le rendement.
Toutes ces coopératives, comme des centaines d’autres chez nous, contribuent à mieux partager la prospérité. Elles font collectivement une différence. Pour plus de prise en charge. Plus d’emplois. Plus d’éducation. Plus d’égard envers notre planète.
Guy Cormier,
président et chef de la direction du Mouvement Desjardins