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Saint Eustache A Son Meunier Et Son Moulin, Toujours Actifs

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Saint Eustache A Son Meunier Et Son Moulin, Toujours Actifs

Saint-Eustache a son meunier et son moulin, toujours actifs

Publié le 20/02/2018

Mélanie Séguin est une Marthelacquoise de résidence, qui travaille depuis une quinzaine d’années à la Corporation du moulin Légaré de Saint-Eustache. Cette titulaire d’une maîtrise en muséologie admet apprécier particulièrement le Vieux-Saint-Eustache où elle s’affaire tous les jours à mettre en valeur le passé de la ville ainsi que ceux qui l’on fait évoluer… au fil du temps tout comme au fil de l’eau.

Quel rêve pour une passionnée d’histoire que de pouvoir travailler à même des bâtiments patrimoniaux porteurs d’histoire! C’est du moins ce que laisse entendre Mélanie quand on lui demande ce qu’elle apprécie à Saint-Eustache. Et quand on lui demande lequel de ses attraits elle apprécie le plus, la réponse est on ne peut plus évidente.

Un moulin et un meunier toujours actifs

«J’aime particulièrement le moulin Légaré car, pour moi, c’est un musée vivant. Il a été construit en 1762, et il est opérationnel encore de nos jours. Il y a beaucoup de lieux historiques où on peut voir des pièces avec des meubles anciens, mais ici le moulin produit toujours de la farine, tout comme c’était d’ailleurs le cas au tout début, et ce grâce à un meunier. Le savoir-faire artisanal s’est transmis d’un meunier à l’autre pour en assurer le fonctionnement à travers le temps» , explique-t-elle.

Bel environnement de travail

Un milieu patrimonial actif où il fait bon se balader aussi. «J’apprécie la proximité de la rivière du Chêne. Je me plais à me promener dans le Vieux-Saint-Eustache, que ce soit avec ma famille ou en semaine sur mes heures de dîner, en profitant de son environnement verdoyant l’été. C’est agréable de prendre le temps d’y casser la croûte et de fréquenter les petits commerces qui s’y trouvent» , confie-t-elle.

Chapeaux, les femmes!

Quand on lui demande si un personnage de l’histoire eustachoise lui semble particulièrement inspirant, Mélanie Séguin nomme tout de go une femme de tête. «J’admire beaucoup Virginie Villiotte dite Latour, car au décès de son mari Magloire Légaré, en 1924, elle a repris la gestion du moulin… en plus d’être mère de 18 enfants. Près d’une trentaine d’années plus tard, elle a vendu l’entreprise à deux de ses fils qui en ont continué l’opération jusqu’à sa vente à la Ville de Saint-Eustache, en 1978. Je la cite souvent en exemple, car la contribution des femmes à l’histoire dans ces années-là, notamment en tant qu’entrepreneure, est souvent moins connue» , indique-t-elle.

Elle souligne d’un même souffle qu’il sera d’ailleurs possible prochainement, à Saint-Eustache, d’en savoir davantage sur l’évolution des conditions de la femme du XXe siècle. «Les Eustachois pourront découvrir d’autres femmes inspirantes du XXe siècle à la Maison de la culture et du patrimoine de Saint-Eustache, du 26 février au 3 septembre prochains, où sera accueillie l’exposition temporaire Têtes d’affiches, qui abordera l’histoire de l’évolution des conditions de la femme au Canada à travers des chapeaux d’époque» , glisse-t-elle, clin d’œil à l’appui, en guise de conclusion.

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