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Joindre les rangs d’un groupe rassembleur et progressiste

Joindre Les Rangs D’un Groupe Rassembleur Et Progressiste

Joindre les rangs d’un groupe rassembleur et progressiste

Publié le 16/06/2018

Joanne Vallée est une mère de famille dans la quarantaine qui habite Oka depuis dix ans. Elle est agente de recherche fondamentale dans un laboratoire à l’Université de Montréal et elle s’est découvert une nouvelle passion, celle de faire partie du Cercle des fermières Oka, qui se veut un organisme d’apprentissage de l’art traditionnel, rassembleur et progressiste.

«Nous nous sommes établis à Oka parce que nous cherchions une maison près d’un train de banlieue. Nous aimons beaucoup la région et la campagne. Si je pouvais, je m’achèterais un plus grand terrain» , de commencer Joanne Vallée.

Elle a ajouté: «Nous aimons beaucoup nous rendre au quai du village et nous promener sur le bord de l’eau. Nous aimons le parc d’Oka pour sa plage pendant l’été et pour ses sentiers dans le bois pendant l’hiver.»

Il y a trois ans, Joanne a joint le Cercle des fermières Oka alors qu’elle a été recrutée par une amie du train de banlieue. «Elle lisait, indique Joanne, des livres à bord du train et c’est ce qui a initié nos échanges. Lors d’un soir de retour vers la maison, elle m’a dit qu’elle avait un souper. J’ai appris que c’était un souper de fermières à Oka et j’ai ri d’elle pendant une demi-heure.»

Jeunes fermières

Toutefois, Joanne Vallée s’est bien rendu compte que sa nouvelle amie, plus jeune qu’elle, aimait vraiment faire partie de cet organisme puisqu’elle apprenait plein de choses comme tricoter, crocheter, tisser et faire des chaises en babiche ou en foin de mer. «J’ai eu un intérêt pour apprendre ces techniques et j’ai participé à une première réunion.»

Joanne s’occupe maintenant des communications du groupe et nous indique qu’il y a entre 45 et 50 membres, dont plusieurs d’entre elles sont encore sur le marché du travail. «Je dirais que nous sommes un groupe progressiste, qui veut revitaliser le mouvement. C’est sûr que dans certaines municipalités, il y a encore des fermières de vieilles mentalités avec un carcan rigide au niveau des règlements. De notre côté, nous avons décidé de nous donner plus de liberté.»

Activités

Par exemple, il y a le souper des sorcières. Pour célébrer l’Halloween, les femmes se regroupent à la salle des loisirs à Oka avec leur costume et surtout un beau chapeau décoré pour l’événement. C’est un peu une soirée de recrutement annuelle. Chaque membre invite une amie et amène quelque chose à manger.

Pas plus tard qu’en fin de semaine dernière, c’était la Journée mondiale du tricot combinée avec la Journée de la famille. Habituellement, l’activité a lieu au quai à Oka. Les fermières ont décidé cette année de tricoter sous des chapiteaux dans la cour de la Chocolaterie Mathilde Fays sur la rue Notre-Dame.

En novembre, deux activités importantes sont au programme pour le Cercle des fermières Oka. Il y a l’Expo-vente qui permet de découvrir les talents de ces femmes et de faire des trouvailles à bon prix. Puis, l’Encan public pour la Fondation OLO, un organisme qui aide les jeunes femmes défavorisées et enceintes. Plusieurs Cercles des fermières amassent des sous et les redonnent à la Fondation OLO. «Cette année, raconte Joanne, notre événement nous a permis de nous classer premières au sein de la Fédération des fermières, car nous avons amassé au-delà de 2000 $.»

Des ateliers culinaires sont également au programme tout en aidant des familles dans le besoin. «Nous cuisinons des repas avec ces familles et en même temps, nous apprenons aux enfants comment faire la cuisine. Nous sommes aussi en train de planifier une activité avec les jeunes de l’école secondaire d’Oka pour que l’une de nos fermières puisse donner un atelier de tricot» , de conclure Joanne Vallée.

#Joanne Vallée

Lors du dernier souper des sorcières, Joanne Vallée (à gauche), pose en compagnie de la vice-présidente, Kathleen Guilbault, et Isabelle Saucier, l’experte brodeuse.