«C’est une très bonne nouvelle pour les citoyens de Blainville. Depuis l’ouverture, ça va très bien et les gens utilisent déjà la nouvelle sortie. Nous sommes très heureux. Déjà, nous évaluons qu’un tiers de la population de Blainville devrait utiliser la nouvelle sortie pour aller rejoindre l’autoroute 15», de préciser le maire, François Cantin, le lundi 31 août. 
Située à quelques kilomètres de la sortie 25, la nouvelle sortie 28 était attendue depuis longtemps par les citoyens de Blainville et de Mirabel. «Dans le plan d’urbanisme de 1990, on parlait déjà du projet de créer la sortie 28. Les vraies discussions ont cependant commencé à la fin des années 1990. Le projet s’est par la suite réalisé grâce à l’entente entre les Villes de Mirabel et Blainville», d’expliquer Gervais Beaulieu, directeur général adjoint de la Ville de Blainville. 
Au total, le projet aura coûté 11 837 640 $ à l’ensemble des contribuables. La facture a été séparée en trois parties. La Ville de Mirabel a investi 4 397 368 $, la Municipalité de Blainville 5 028 727 $ et le ministère du Transport du Québec a aidé pour 2 411 454 $. «La construction de la sortie a été réalisée en 2008 et 2009. Dans l’ensemble, l’échéancier a été respecté», de mentionner Éric De La Sablonnière, directeur des Services urbains à la Ville de Blainville. 
Les travaux ont été réalisés par l’entreprise Guy Desjardins, à titre d’entrepreneur général. Le groupe et BPR-Triax et le Groupe Roche ont également été impliqués dans les travaux. «Il est important de mentionner que l’aménagement de la sortie 28 va permettre de poursuivre notre parc industriel», de préciser Gervais Beaulieu. 
Pour les citoyens de Blainville, l’aménagement de la sortie 28 devrait permettre de réduire le flux de circulation sur le boulevard de la Seigneurie, causé par l’affluence de la sortie 25. «Les gens au nord de la ville pourront maintenant utiliser la sortie 28. Plus besoin de traverser la ville», de préciser le directeur des services urbains. 
Pour le moment, les automobilistes doivent être vigilants. En effet, le ministère du Transport n’a pas encore installé de panneaux pour indiquer quelles artères de la route les usagers doivent utiliser pour aller en direction de Montréal ou de Saint-Jérôme. 
Selon le maire de Blainville, le plan d’urbanisme prévoit l’aménagement de commerces de proximité à la sortie de l’autoroute. On devrait voir apparaître ces commerces d’ici 2010.

Une nouvelle sortie pour Blainville et Mirabel

Si l’an dernier, l’évènement a permis de recueillir un montant de plus de 36 000 $ grâce à la présence de 190 convives, le comité organisateur souhaite dépasser ce montant en attirant au moins 250 personnes. 
«Cette soirée s’adresse aux amateurs de vins et de gastronomie. Venez vivre une expérience gastronomique royale et une dégustation de vins recherchés hors des sentiers battus. Vous aurez également le plaisir de savourer des produits de notre région», a d’abord lancé comme porte-parole du comité organisateur Éric Paquette, copropriétaire avec Jean-François Caron, de l’Impéria, Hôtel et Suites, de Saint-Eustache. 
Les plats et vins seront servis par le chef et le personnel de l’hôtel eustachois. «La direction, a ajouté Éric Paquette, et le personnel sont fiers de contribuer à l’atteinte de l’objectif que s’est fixé la Fondation Hôpital Saint-Eustache, soit celui d’investir 1 million de dollars pour permettre à l’Hôpital d’acquérir un appareil d’imagerie par résonance magnétique. C’est un projet essentiel pour desservir la population de notre région.»
Le coprésident d’honneur, Me Claude Carignan, a déclaré: «Les commentaires des participants à la première édition de cette soirée ont été excellents. Tout le monde est convaincu pour ce qui est de la cause de cette levée de fonds. C’est pourquoi je souhaite que les citoyens viennent encore en plus grand nombre cette année.»
De son côté, l’autre coprésident d’honneur, Jacques Orhon, fondateur de l’Association canadienne des sommeliers professionnels, a mentionné: «Je suis citoyen des Laurentides depuis 34 ans. J’ai toujours été impressionné par le dévouement des citoyens. Je crois que c’est unique au monde que de voir des gens se dévouer pour amasser des fonds pour leurs hôpitaux. Soyez assurés que les invités retrouveront des vins délectables.» 
Le directeur général de l’Hôpital de Saint-Eustache, Roch Martel, en est un autre très intéressé par la réussite de l’évènement. «Ça va faire un an, dit-il, que je suis en poste comme directeur général et la première activité à laquelle j’ai participé, c’est la première édition de Symbiose vins et gastronomie. J’ai vraiment apprécié ce premier contact avec les organisateurs et les invités. Je tiens à souligner et à remercier le remarquable travail des membres de la Fondation pour permettre aux citoyens une qualité de l’accessibilité des soins dans leur région.»
En plus d’Éric Paquette, le comité organisateur est complété par Me Marie-France Bélisle, notaire, le docteur Jacques Bissonnette et Michel Bordeleau, respectivement médecin et directeur des services techniques du CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes, Hélène Chrétien, de la Fondation Hôpital Saint-Eustache, Richard Lebrun, de la SAQ, Christiane Ouellette, d’Adesa Montréal, et Michel Simard, du collège Lionel-Groulx. 
Le coût des billets est 150 $. Pour s’en procurer, il faut communiquer avec l’Impéria, Hôtel et Suites au 450-472-3336 ou la Fondation Hôpital Saint-Eustache au 450-473-6811, poste 2351.

La deuxième édition de Symbiose vins et gastronomie

Un évènement couru alors que la presque totalité des députés des Basses-Laurentides (seul le député de Deux-Montagnes manquait à l’appel), gens d’affaires et élus s’y étaient donné rendez-vous. «Votre présence à tous est d’autant plus significative qu’elle témoigne de votre soutien envers notre organisation et sa mission», de déclarer en ouverture le président du FCAMC, Martin Gauthier. 
C’est d’ailleurs unanimement que les députés ont réitéré leur appui à la cause. «En tant que porte-parole de l&#8217;opposition officielle en matière de petites et moyennes entreprises, je crois qu’il faut encourager la créativité des gens, puisque les actions du gouvernement sont nettement insuffisantes. À preuve, bien peu d’entreprises démarrent au Québec en ce moment», a fait valoir le député de Blainville, Daniel Ratthé. 
Profitant de la tribune, le député de Groulx, René Gauvreau, a pour sa part rappelé que, malgré sa déconfiture, la Caisse de dépôt et placement du Québec a bien enregistré des profits, soit dans le secteur des industries québécoises. Voilà un signe, selon lui, qu’il est peut-être temps d’investir dans nos propres industries. «Il faut se donner les moyens de développer nos idées, puisque c’est là que nous sommes les meilleurs», a-t-il ajouté, allant même jusqu’à comparer la mission du FCAMC à celle du Mouvement Desjardins. «Il y a 109 ans, Alphonse Desjardins a eu une idée visionnaire. L’idée de départ du FCAMC est la même, en ce sens qu’il donne un coup de pouce à ceux et celles qui, autrement, n’auraient pas de crédit.» 
Lutte contre la pauvreté
Essentiellement, le FCAMC vise à fournir du crédit à ceux et celles qui ont un projet d’affaires, mais qui ne réussissent pas à obtenir de soutien financier dans les institutions financières conventionnelles. «C’est le principe de la communauté qui aide la communauté», illustre Mme Beaulieu. 
Il faut savoir que ceux et celles qui se tournent vers le FCAMC pour trouver les fonds nécessaires au lancement de leur petite entreprise ou pour devenir travailleurs autonomes sont souvent des gens qui viennent de perdre leur emploi, qui ont fait faillite ou encore qui sont bénéficiaires de l’assistance-emploi ou de l’assurance-emploi. Le financement offert par le FCAMC prend la forme d’un prêt qui peut aller jusqu’à 5 000 $, consenti pour une durée maximale de 36 mois, selon un taux d’intérêt avantageux. 
Depuis le début de ses opérations, le FCAMC a accordé plus de 60 prêts pour un total dépassant les 200 000 $. Il a aussi contribué à maintenir ou créer quelque 130 emplois dans la région des Basses-Laurentides. 
Pour information, composez le 450-818-4830, poste 22. Des conseillers sont également sur place, du lundi au vendredi, pour accompagner les futurs entrepreneurs et les guider dans la préparation de leur plan d’affaires. «Nous offrons un accompagnement de proximité. C’est là toute la différence de notre approche», de conclure Mme Beaulieu.