«Avec l’appui de nombreux commanditaires, l’évènement est déjà assuré de connaître le succès espéré», se réjouit d’avance le directeur général de la Fondation, Marcel Mailhot. L’an dernier, l’évènement avait rapporté 14 000 $. Cette année, les organisateurs espèrent recueillir 15 000 $. «Ce qui nous permettrait de maintenir les projets de Boîte à lunch, Casse-Croûte, Petit déjeuner scolaire, Petits déjeuners ESO, Répit, Food for thoughts et Césame, en plus de supporter le Club des petits déjeuners», énumère M. Mailhot. 
Réunis pour une même cause
Les organisateurs de la soirée se sont fait un point d’honneur de souligner l’apport important d’un grand nombre de commanditaires dévoués au succès de l’évènement, dont le principal, la Banque Laurentienne, représenté par Robert Rousseau, vice-président adjoint, marché régional Rive-Nord. «C’est avec un grand plaisir que nous réitérons notre appui et notre engagement pour une sixième année consécutive envers la Fondation Émile-Z.-Laviolette. Parce que les enfants sont notre futur. Et si nous voulons que notre futur soit en santé, ça commence par un petit déjeuner», a-t-il déclaré. 
Parmi les autres commanditaires, mentionnons, entre autres, Nicolas Comtois (Aux délices de la place) et ses fournisseurs, qui offriront des fromages entièrement québécois, et Daniel Lalande (Vignoble de la Rivière du Chêne), qui fournira des produits vinicoles locaux, dont un porto, un mousseux et un vin blanc. Les pains et fruits seront une gracieuseté de Metro Plus Famille Martel, alors que les pâtés seront fournis par Lebreux Agro-Tech. 
La soirée se déroulera le samedi 1er mai, à compter de 18 h, à la Cabane à sucre Lalande, située au 862, montée Laurin, à Saint-Eustache. Les billets pour la soirée sont présentement en vente au coût de 80 $ l’unité. Au menu, un festin gastronomique avec fromages, vins, pâtés, fruits, pains et desserts, avec en prime, le Jacques Langlois Band et discothèque. «On ne parle pas ici d’un vins et fromages traditionnel, mais bien d’une réception gastronomique importante avec soirée dansante en toute convivialité entre amis et connaissances», souligne M. Mailhot. Qui plus est, une soirée en l’honneur des enfants de la région et de leur bien-être. Quelque 250 personnes sont attendues. 
Notez qu’un service de raccompagnement sera disponible gratuitement. Pour toute information, contactez Marcel Mailhot au 450-623-2112.

Un «Vins et Fromages» pour garnir une boîte à lunch

Dans le but de procéder au nettoyage de l’immense terrain de 58 000 mètres carrés qui ceinture la maison Chénier-Sauvé, une corvée est organisée le samedi 24 avril prochain. Celle-ci débutera dès 9 h, pour se poursuivre jusqu’à 16 h. Sur l’heure du dîner, les organisateurs offriront le dîner (hamburgers et hot dogs sur le BBQ) gratuitement aux participants. Tous peuvent y prendre part, mais ceux-ci sont invités à apporter leurs outils et leurs gants de travail. 
Initiée par la Fondation maison Chénier-Sauvé, cette corvée nettoyage permettra donc d’amorcer la nouvelle saison sur le bon pied. En effet, les jardins de la maison Chénier-Sauvé sont reconnus pour leurs plantes indigènes qu’a introduites l’épouse de l’ex-député Pierre de Bellefeuille. «Rappelons que c’est Mme Thérèse Romer qui a fondé la Société d’horticulture et d’écologie de Deux-Montagnes, il y a cette année 25 ans. Nous parlons donc d’un jardin qui a plus de 25 ans d’âge, si ce n’est plus. Il est donc important de le préserver et l’entretenir», d’indiquer Patricia Gagnon, actuelle présidente de la Société. 
Pour sa part, le conseiller municipal Raymond Tessier, responsable de ce dossier, a fait savoir qu’en plus de visiter les jardins, d’autres activités seront au programme de la maison Chénier-Sauvé, propriété de la Ville de Saint-Eustache depuis 2005: visites guidées, exposition sur Paul Sauvé, dont c’est cette année le 50e anniversaire de décès, animation du site par des sculpteurs et ainsi de suite. 
Notons qu’il est préférable de s’inscrire au préalable à cette corvée, en communiquant avec le Service des arts et de la culture de la Ville de Saint-Eustache au 450-974-5166, question de mieux planifier le dîner. En cas de pluie, la corvée sera reportée au samedi 1er mai, aux mêmes heures. La maison Chénier-Sauvé est située au 83, rue Chénier, non loin de l’église Saint-Eustache.

Une corvée nettoyage à la maison Chénier-Sauvé

Et puisque l’auteur de ces lignes fut aussi juge dudit concours, alors permettez que je rajoute la qualité des textes au nombre des participants. Ils étaient une centaine, en fait, pour trouver une quasi-nécessité à cette initiative qui donne par ailleurs une solide emprise aux enseignants sur leurs élèves plus doués. 
Le concours recoupait les deux cycles du secondaire, alors que les 1re, 2e et 3e secondaires devaient écrire un récit d’aventure, tandis que les 4e et 5e secondaires planchaient sur la nouvelle littéraire. 
Le concours tenu tout au long du mois de mars couronnait donc chez les plus jeunes Oksana Anthian, de la polyvalente Sainte-Thérèse, qui recevait une bourse de 100 $ avec la première place, et Caroline Bergeron, également de la PST, qui touchait un chèque de 75 $ pour le deuxième rang. Les deux élèves sont de la Formation musicale intensive, dans la classe de français de l’enseignante Manon Regaudie. 
Maude Therrien faisait finalement honneur à l’école Hubert-Maisonneuve et son enseignante Sylvie Grandbois, en acceptant la bourse de 50 $ pour sa troisième place. 
Au deuxième cycle, l’école Liberté-Jeunesse et l’enseignante Nathalie Morand triomphaient grâce à leur élève Korane Goulet, qui recevait la bourse de 100 $. 
Aurélie Bastien recevait la bourse de 75 $ avec les honneurs d’une seconde place pour l’École secondaire des Patriotes et son enseignante Louise Gauvreau. 
Pénélope Moreau touchait finalement la bourse de 50 $, en décrochant la troisième place pour l’école Rive-Nord et son enseignante Marie-Ève Laframboise. 
Il s’agissait donc d’une initiative syndicale dont le vice-président, Pierre St-Jacques, était membre du jury avec les enseignants Jean Bellavance et Normand Marquis, alors que Marie Bourque représentait les parents. L’auteure Louise Poulin (Le Champ des merles et un Clin d’œil à la porte du paradis), ainsi que moi-même (Le Fugueur I et II et Demain les loups, à paraître cet automne), aussi comme journaliste régional, complétions le panel. 
Terminons cette remise de prix avec l’enseignante Josée Ouellet, de l’École secondaire d’Oka, qui recevait un prix de participation décerné au hasard, ce qui constitue le seul salaire des professeurs participant au concours. 
La remise des prix avait lieu à la bibliothèque de la polyvalente Sainte-Thérèse, en compagnie des parents des élèves dont les textes avaient été primés. 
Terminons en soulignant la qualité des petites histoires fantastiques que ces élèves ont écrites, souvent avec un trait de génie dans la chute et toujours beaucoup de consistance dans la narration. Chacune d’elle était un petit ravissement. 
Concluons aussi en précisant qu’il est faux de croire que les jeunes d’aujourd’hui soient moins bons en français que nous ne le fûmes; ils sont meilleurs à l’oral comme à l’écrit, quoique la sous-performance des gars semble malheureusement se perpétuer par les chromosomes.