Laurianne Désormiers et Catherine Gariépy
Il y a quelque temps, le premier Bal Réseau Sélection a été l’occasion pour honorer les fidèles locataires de réseau de résidences pour personnes âgées. La soirée hommage s’est déroulée sous la direction de M. Réal Bouclin, président de Réseau Sélection. 
Ce premier bal a accueilli plusieurs personnalités importantes, dont le maire de Saint-Eustache, M. Claude Carignan, la fondatrice, vice-présidente et directrice du CRAIC, Mme Marisa Ferretti Barth, et deux représentants des Anciens Canadiens, soit MM. Réjean Houle et Yvon Lambert. Se déroulant sous le thème Ensemble, notre réseau fait la différence, le Bal Réseau Sélection a gratifié l’implication active à travers le Québec des résidants de Réseau Sélection, ceux-ci agissant bénévolement auprès de divers organismes de leur région. 
L’ambiance et la musique de style ballroom ont incité quelque 200 personnes à se présenter à cette soirée dirigée par le chef d’orchestre M. Fiori, accompagné par le ténor Perry Canestrani. Des gens venant d’aussi loin que Gaspé et Roberval se sont présentés afin de festoyer parmi les multiples invités. De plus, M. Alphonse Gaudet, un centenaire plein de fougue, résidant des Jardins des Sources, a été de la partie. 
Ayant connu un franc succès et les bénéfices étant nombreux, le Réseau Sélection et ses commanditaires ont remis un montant total de 27 000 $ à différents organismes. Ainsi, la Fondation Émile-Z.-Laviolette, qui réalise des projets d’aide alimentaire, a reçu un montant de 2 000 $.

Soirée hommage aux résidants du Réseau Sélection

Effectivement, les deux guitaristes, Christian Roberge et Byron Mikaloff, de même que le contrebassiste, Alex Morrissette, qui forment le trio au nom faisant allusion aux deux doigts que le réputé Django Reinhardt (1910-1953) a perdus dans un incendie à l&#8217;âge de 20 ans, étaient de nouveau de passage dans l’ancienne église anglicane dans le cadre des spectacles présentés à cet endroit [www.lapetiteeglise.com] par le Service des arts et de la culture de la Ville de Saint-Eustache. 
Encore une fois, ceux-ci ont servi à un public déjà conquis leur répertoire de grands succès des années 1980, interprétés, on le sait maintenant, à la saveur jazz manouche. Des succès surtout anglophones, mais aussi quelques-uns francophones, que l’on retrouvera incidemment sur le prochain album des Lost Fingers, prévu d’ici quelques semaines. 
Tous habillés d’un veston et d’un pantalon blanc, quadrillés noir, d’une chemise noire et d’une cravate jaune, les trois musiciens, de retour d’un séjour dans le Sud, ont-ils osé avouer, ont donc enchaîné les chansons de leur premier album, avec ici et là quelques commentaires. Si la formule peut sembler quelque peu répétitive, d’une chanson à l’autre, le talent des trois musiciens est, lui, indéniable. Ceux-ci ont, en effet, fait vibrer joliment les cordes avec des doigts très agiles&#8230; pas du tout perdus de se retrouver dans le rythme d’enfer que le jazz manouche impose parfois. 
Bien évidemment, le public aime réentendre ces grands succès des années que sont notamment Billie Jean, de Michael Jackson, Tainted Love, de Soft Cell, Touch Me, de Samantha Fox, Pumping Up The Jam, de Technotronic, You Shook Me All Night Long, de AC/DC, ou encore Part Time Lover, de Stevie Wonder, puisqu’il se retrouve en terrain connu. Mais, c’est sans compter l’ingéniosité des trois musiciens qui donnent à ces succès remaniés des années 1980 une toute nouvelle âme. On sourit à les écouter, on bouge même à force de les écouter. 
Par rapport aux trois spectacles donnés l’automne dernier, les Lost Fingers avaient aussi quelques nouveautés à faire entendre: La dame en bleu, un succès de Michel Louvain qu’ils ont d’ailleurs interprété lors du Bye Bye 2008, J’t’aime comme un fou, de Robert Charlebois, et, en rappel, Les Triplettes de Belleville, de Benoît Charest, et Ça fait rire les oiseaux, de la Compagnie Créole. Aussi, les trois musiciens n’ont pas manqué de rendre hommage, avec une chanson, à leur idole aux deux doigts manquants. 
S’il faut se fier aux applaudissements entendus et à l’entrain du public, l’engouement pour les Lost Fingers est toujours là, palpable. C’est certainement Django Reinhardt qui, tout en haut, doit être bien heureux de ce succès!

Les doigts agiles des Lost Fingers

«La Fondation Au Diapason est certainement l’une des fondations les plus prestigieuses de la région. Et c’est avec plaisir que nous soulignons la nouvelle implication, malgré la récession qui se dessine, de MM. Venicio N. Rodrigues, de Maison de vie Sunrise de Fontainebleau, et Jean-Pierre Roch, de Pompes Mega», de lancer d’emblée le président d’honneur de ce 5e souper-concert-bénéfice, Serge Langlois, une implication, espère-t-il, qui se poursuivra au cours des prochaines années. Soulignons que M. Langlois, coéditeur de ce journal, assure la présidence d’honneur de l’évènement pour une deuxième année consécutive. 
Invité à commenter son implication, M. Roch, qui est également le père d’une élève de 3e année, s’est montré très impressionné par la qualité de l’enseignement dispensé à cette école. «Après seulement trois mois, ma fille était déjà en mesure de jouer plusieurs pièces au violon. Je crois que c’est un beau cadeau que l’on fait à nos enfants», a-t-il tenu à dire. Quant à M. Rodrigues, c’est par souci d’implication dans la communauté qu’il a choisi la Fondation Au Diapason et parce que la musique joue un rôle important dans la vie des résidants de la Maison de vie Sunrise. «Peut-être même qu’éventuellement, les élèves de l’école Arthur-Vaillancourt pourraient venir donner des concerts à nos résidants?» a-t-il avancé. 
Souper-concert-bénéfice
Mis sur pied expressément, d’une part, pour supporter les différentes activités des élèves de l’école Arthur-Vaillancourt et, d’autre part, pour voir à l’entretien, à la réparation et à l’achat des instruments de musique, la Fondation Au Diapason souligne également cette année son 25e anniversaire. «Et en cette 25e année d’existence, de voir des gens qui continuent de s’impliquer, soit en temps ou en argent, ça mérite d’être souligné», d’indiquer à son tour le président de la Fondation, Claude Grenier. Outre la contribution de MM. Rodrigues et Roch, mentionnons celle, entre autres, des partenaires suivants: TD Assurance (2 500 $); ainsi que celle de la Ville de Blainville; Audet, Arpenteur-géomètre; et Caisse Desjardins de l’Envolée (1 000 $ chacun). 
Rappelons que ce souper-concert-bénéfice se tiendra sous la présidence d’honneur de Serge Langlois, de concert avec les coprésidents Venicio N. Rodrigues et Marie-Hélène Trempe, pianiste de renom et ancienne élève de l’école Arthur-Vaillancourt. Sous le thème C’est la fête!, la soirée se déroulera en deux temps (d’abord le souper, ensuite le concert de la pianiste Marie-Hélène Trempe), le vendredi 13 février, à compter de 18 h 30, au Centre culturel et communautaire Thérèse de Blainville. Les billets, au coût de 125 $ l’unité, sont présentement en vente à l’école Arthur-Vaillancourt. Pour information, composez le 450-433-5530.

La Fondation Au Diapason s’associe à des commanditaires majeurs