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Saisie de 1 300 plants de cannabis

Saisie de 1 300 plants de cannabis

Publié le 08/02/2011

Avec le simple but de procéder, le vendredi 4 février dernier, à 16 h, à une opération de vérification auprès d’une maison abandonnée par ses occupants, et localisée au 983, boulevard Arthur-Sauvé, à Saint-Eustache, les représentants du Service de la sécurité publique, division Police, de la Ville de Saint-Eustache ont eu la surprise d’y découvrir une véritable serre hydroponique avec 1 300 plants de cannabis.

La valeur de la drogue saisie est estimée à 568 000 $. De plus, des équipements pour faciliter la croissance des plants, et évalués à un montant de 20 000 $, ont également été retrouvés sur place.

Une enquête est présentement en cours pour découvrir le ou les coupables. Trois accusations seront portées, soit vol d’énergie, production de cannabis et possession de cannabis dans le but d’en faire le trafic.

Le policier relationniste de Saint-Eustache, Normand Brulotte, en a profité pour lancer cet avis à la population: «Avec ce genre d’installation se servant, entre autres, de lampes chauffantes, les risques d’incendie sont très élevés. Si les citoyens se rendent compte d’un va-et-vient anormal autour d’une résidence, ils ne doivent pas hésiter à nous contacter. Si personne ne nous alarme, il risque d’être trop tard pour empêcher qu’une résidence ne prenne feu.»

Jeune couple trafiquant

Par ailleurs, lors du même vendredi 4 février, vers 17 h, les policiers de Saint-Eustache ont été avisés par un citoyen qu’un véhicule stationné près d’un dépanneur du chemin de la Grande-Côte, à Saint-Eustache, recevait régulièrement des visiteurs et qu’il y avait apparence de transactions.

Les policiers eustachois ont effectivement vite constaté, une fois sur place, qu’un jeune couple dans la vingtaine vendait de la drogue à l’intérieur du véhicule suspect. Les policiers ont saisi quelques sachets contenant du cannabis et de la cocaïne, ainsi qu’une somme d’argent comptant évaluée à 800 $.

Le jeune couple de Boisbriand devra faire face à des accusations de possession et de trafic de drogue. «Certaines jeunes personnes ont un besoin urgent d’argent et la vente de drogue peut procurer des profits attrayants. Toutefois, ces mêmes personnes ne mesurent pas les conséquences de tels gestes et se retrouvent avec un casier judiciaire», s’est permis de mettre en garde le policier relationniste eustachois Normand Brulotte.