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Notes du calepin – 7 novembre 2012

Notes du calepin – 7 novembre 2012

Publié le 06/11/2012

Si vous lisez nos journaux régulièrement, les noms de Roland et Carole Cloutier vous sont sans aucun doute devenus familiers. En effet, il a été question d’eux dans une série de reportages que j’ai écrite afin de faire mieux connaître le travail des producteurs maraîchers d’ici. En effet, lorsque les fruits et les légumes se retrouvent en kiosque ou dans les grandes surfaces, puis dans nos assiettes, on est loin d’imaginer toute la somme de travail que cela comporte, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, saison après saison. C’est ce j’ai voulu, à tout le moins, faire prendre conscience à nos lecteurs en écrivant, depuis le mois d’avril dernier, cette série de six reportages qui se termine dans ce présent numéro de votre hebdo LA CONCORDE. Je dois avouer qu’en rencontrant Roland et Carole, j’ai réalisé comment il fallait être plus que passionné par son travail, car les agriculteurs consacrent des heures et des heures pour nous offrir ces fruits et légumes si importants à notre alimentation. Aussi, j’ai rencontré en Roland et Carole deux personnes tout à fait sympathiques qui, je crois, ne feraient pas de mal à une mouche. Je tiens ici à les remercier très sincèrement de leur aimable collaboration et de m’avoir ouvert ainsi les portes de leur résidence afin que je réalise ces différents reportages qui peuvent aussi être lus sur notre site [www.laconcorde.com]. Et pour finir, je souhaite à Roland et Carole de passer un très bel hiver, car on a besoin d’eux pour bien se nourrir!

 

Ça y est! Le maire Montréal, Gérald Tremblay, a fini, face à la pression populaire et médiatique, par démissionner de son poste après 11 ans de pouvoir. Je croyais qu’il allait le faire, mais pas immédiatement, le temps d’être entendu à la commission Charbonneau. Mais, il l’a dit, le poids était devenu insupportable. C’est donc un homme seul, et surtout trahi par des membres de son entourage et par des fonctionnaires, qui a annoncé cette difficile décision. Loin d’être sans tache, M. Tremblay est, à mon avis, surtout coupable de cette confiance quasi aveugle qu’il avait placée envers certaines personnes, d’un déni d’une situation qu’il aurait dû voir et reconnaître bien avant aujourd’hui. Toutefois, ne soyons pas dupes, la démission de M. Tremblay ne règle pas tous les problèmes de corruption qu’il y a à Montréal et qu’il faut régler, car c’est l’ensemble des Québécois qui aura à payer inévitablement la facture. La démission de M. Tremblay montre aussi à quel point un homme peut être bien seul lorsqu’on lui montre la porte de la sorte. Il n’est pas le premier à qui cela arrive, et il ne sera pas le dernier. Mais le pouvoir peut devenir illusoire à un certain moment, et il ne sert à rien de s’y accrocher désespérément. M. Tremblay l’a compris à son tour.