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Mireille Deyglun, une femme d’exception

(Photo Michel Chartrand) – Conférencière invitée, Mireille Deyglun pose en compagnie des femmes commanditaires de l’évènement, nommément Chantal Longtin, Carole Lafleur, Patricia Daoust, Claude Langlois, Geneviève Goyer, Danielle Corriveau, Diane Goyer, Louise Richer, Christiane Ouellette et Micheline Bérubé.

Mireille Deyglun, une femme d’exception

Publié le 12/03/2010

C’est sous le thème Femme d’exception que la Chambre de commerce et d’industrie de Saint-Eustache–Deux-Montagnes–Sainte-Marthe-sur-le-Lac a accueilli, dans le cadre d’un dîner d’affaires tenu à l’occasion de la Journée de la femme, Mireille Deyglun. Comédienne, chroniqueuse, animatrice et porte-parole pour diverses causes, Mme Deyglun a d’entrée de jeu profité de la tribune pour rendre hommage à sa mère, Janine Sutto.

«Ma mère a certainement été une femme déterminante dans ma vie. Elle n’a jamais remis en doute mon choix de devenir comédienne», a-t-elle débuté. Sa première idole? Geneviève Bujold, qui travaillait justement avec sa mère. «Elle était comme une lumière. J’avais 5 ans à l’époque», s’est-elle souvenue. Or, 15 ans plus tard, Mireille Deyglun s’est retrouvée à jouer la même pièce de théâtre que son idole, L’otage, une pièce irlandaise reprise au Théâtre du Rideau Vert, en 1979. Un beau hasard de la vie, selon elle.

Citoyenne du monde

Pendant quelque 45 minutes, Mireille Deyglun a ensuite raconté sa vie, simplement, insistant sur le fait que sa mère l’avait toujours encouragée à poursuivre ses études, lui refusant même la possibilité de jouer dans le téléroman de Janette Bertrand, Quelle famille! «Et après, que feras-tu sans diplôme et sans travail», lui avait-elle alors demandé?

Elle a donc continué ses études, suivi des cours avec Gaétan Labrèche, son «maître», comme elle l’appelle. «C’est lui qui m’a préparée aux auditions du cégep de Saint-Hyacinthe. Et c’est là que j’ai découvert le théâtre», a-t-elle évoqué. C’est au cours de ces mêmes années qu’elle fera d’autres rencontres déterminantes, entre autres avec Jacques Zouvi, Victor Lévy-Beaulieu et Guy Nadon, pour ne nommer que ces gens.

Puis, arrivera la Ligue nationale d’improvisation avec les Robert Gravel, Yvan Ponton, Patrice L’Écuyer, Francine Ruel, Johanne Fontaine, Marcel Lebœuf et compagnie. «Au départ, la LNI devait durer trois soirs. Le 21 octobre 2010, on fêtera ses 33 ans. Pour moi, la LNI représente sept ans de ma vie», a-t-elle indiqué.

Aujourd’hui âgée de 51 ans, et cumulant elle-même quelque 33 ans de métier, Mireille Deyglun évoque toujours avec autant de plaisir son rôle de Florentine Lacasse dans l’adaptation cinématographique du roman Bonheur d’occasion, de Gabrielle Roy. «Le rôle de ma vie… Mon seul regret sera de n’avoir jamais rencontré Gabrielle Roy», souffle-t-elle.

Grande voyageuse, elle aura aussi suivi son mari, Jean-François Lépine, dans plusieurs pays, notamment en Israël, où le couple a vécu pendant deux ans. «Une expérience bouleversante», résumera-t-elle.

Citoyenne intéressée par toutes sortes de causes, Mireille Deyglun aura animé, treize années durant, le Téléthon pour la recherche sur les maladies infantiles avec André Robitaille. Porte-parole de l’organisme Le Gris de Montréal de 2003 à 2008, elle est depuis 10 ans porte-parole pour la Semaine québécoise pour un avenir sans tabac. Elle est également animatrice de l’émission 109, à l’antenne de RDI.

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