Déjà vainqueurs du tournoi de Beauport plus tôt cette saison, ils devaient récidiver récemment à celui de Fleurimont.
Lors de leur premier match, les Frédéric Lalande, Gabriel Brochu et Shawn Beaulieu ont uni leurs efforts sur la butte pour blanchir finalement les Intrépides de Noroît par la marque de 4-0. En attaque, les Philippe Vocino et Charles-Olivier Baribeau se sont signalés.
Dans le second affrontement, les Red Sox ont inscrit une autre victoire par jeu blanc, 3-0 contre le Sport Wellington de Sherbrooke. Grâce à des performances magistrales des artilleurs Tristan Beaudin et de Francis Gendron, ceci en a résulté à un match sans point ni coup sûr.
Dans la troisième rencontre de la compétition, le défi s’annonçait de taille pour les Red Sox. Ils avaient rendez-vous avec les Orioles de Montréal, ces derniers, qui possèdent deux titres de champions de tournoi à leur actif en 2009. Heureusement, grâce notamment au brio offensif de Mathew Marchand et d’Hugo Marier, les Red Sox ont eu finalement le dernier mot 13-12.
Une fin enlevante
En demi-finales, les coups sûrs opportuns de Frédéric Lalande et de Francis Gendron en fin de sixième manche, ont permis aux Red Sox de couronner une remontée victorieuse, l’emportant 6-5 après avoir tiré de l’arrière 5-3.
En finale maintenant, les Red Sox de l’entraîneur-chef Guillaume Beaudin, retrouvaient sur leur passage les Orioles de Montréal. Dans un duel qui s’est éternisé pendant cinq heures en raison de la pluie et des orages, nécessitant la collaboration des parents, les Red Sox se sont imposés aux moments clés, pour s’approprier des grands honneurs par la marque de 4-3. Venu à la rescousse de Gabriel Brochu, très solide durant cinq manches, Shawn Beaulieu a livré la marchandise en relève. À la manière d’Éric Gagné à son apogée, il a liquidé deux frappeurs sur trois prises et enregistré un autre retrait, alors que le frappeur adverse a cogné un faible roulant vers le joueur de deuxième but.
En attaque, Anthony Besesky a retenu l’attention avec deux coups sûrs et deux points produits.
Un entraîneur-chef comblé
Âgé de 19 ans seulement, à la barre de l’équipe, Guillaume Beaudin ne peut demander mieux comme environnement. «J’ai le privilège d’être entouré par deux adjoints expérimentés en Larry Beseski et Jean-François Baribeau. Pour ce qui est des joueurs, ils sont des travailleurs inépuisables, se plaisant grandement sur le terrain, et des plus réceptifs.»
Ayant aussi excellé en saison régulière, les porte-couleurs des Red Sox s’attaquent maintenant au championnat des séries éliminatoires dans la Ligue Inter-Cité Métropolitaine. Parmi leurs opposants les plus redoutables, figurent les Gouverneurs de la Jemmerais, qui n’ont perdu qu’un seul match (contre les Red Sox) et les Orioles de Montréal.