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Larry Smith, un gestionnaire à succès

(Photo Michel Chartrand) – Aux extrémités, les partenaires de l’évènement, soit Yvan Choinière et Jean-François Hébert, de la Pharmacie Uniprix, posent en compagnie de Stéphane Lacombe, président de la Chambre, et Larry Smith, conférencier invité.

Larry Smith, un gestionnaire à succès

Publié le 23/10/2009

À l’occasion de son premier dîner-conférence de la nouvelle saison à l’Impéria, Hôtel et Suites, la Chambre de commerce et d’industrie Saint-Eustache–Deux-Montagnes–Sainte-Marthe-sur-le-Lac a reçu le conférencier Larry Smith, président et chef de la direction des Alouettes de Montréal.

Larry Smith s’est d’abord fait connaître par les amateurs de sport en jouant neuf saisons, de 1972 à 1980, avec les Alouettes de Montréal. Il a aidé son équipe à remporter la Coupe Grey à deux reprises, soit en 1974 et 1977.

Bachelier universitaire en économie et affaires, il a œuvré à des fonctions de direction au sein de diverses entreprises avant de prendre le poste de commissaire de la Ligue canadienne de football en 1992. Tout un défi s’est présenté devant lui, car la Ligue était en faillite.
«Les propriétaires étaient de mauvais gestionnaires. J’avais besoin de pilules pour mon hypertension artérielle. Je me plais à dire que j’ai été chef de pompiers pendant cinq ans», a indiqué Larry Smith avec son humour légendaire.

Larry Smith a relancé la Ligue avec un plan d’expansion vers différentes villes américaines. Il a implanté un plafond salarial et a négocié de nouveaux contrats de télévision.

En 1997, il est revenu avec les Alouettes de Montréal comme président pour relever un autre grand défi, celui de faire revivre l’équipe disparue depuis une dizaine d’années. «Il n’y avait pas de meubles, dit-il, pas d’ordinateurs. Il fallait commencer à zéro. Mais, nous avions un excellent propriétaire en Bob Wetenhall. Nous avons développé un excellent produit. La réussite vient avec la constance du gestionnaire et du produit.»

Depuis ce temps, les Alouettes connaissent du succès sur le terrain et aux guichets. L’une des meilleures décisions a été de déménager le domicile de l’équipe du gros Stade olympique au stade Percival-Molson. À chaque match, tous les sièges sont occupés. Dès l’an prochain, la capacité sera augmentée de 20 000 à 25 000 sièges.

Dans la salle, les gens d’affaires présents sont à l’écoute de sa recette. «Les employés, lance-t-il, regardent le leader. Ce ne sont pas nécessairement les mots qui sont importants. Une étude indique que le bon leader est reconnu et efficace par son langage du corps à 55 %, son ton de voix à 38 % et ses mots à 7 %.»

Il voit la gestion comme une bicyclette. «La roue avant, c’est la direction. Il y a des connaissances techniques et de la compétence qui sont nécessaires. Sans direction, la bicyclette ne va nulle part.»

Larry Smith ajoute: «Il faut savoir regarder sa bicyclette. Pour moi, ça signifie regarder son bilan de vie et faire son autoévaluation. Chacun de nous a des REER ou un plan de retraite, mais avons-nous un plan de vie? Je vois cinq éléments fondamentaux pour un bon plan de vie.»

Le président des Alouettes a ainsi expliqué aux membres de son auditoire de faire d’abord une évaluation de soi. Est-ce que nos apprentissages sont corrects? C’est aussi important de faire de l’activité physique pour garder la forme et avoir les idées claires. Les outils interpersonnels comme la bonne formation, c’est nécessaire. Il faut avoir des valeurs sociales établies et renforcées. L’engagement communautaire, c’est apprendre et comprendre les problèmes sociaux.