Les lauréats
Sous la présidence d’honneur de Mario Brochu, vice-président opérations des Eaux Naya, la soirée aura été l’occasion pour la relève entrepreneuriale, selon lui, de comprendre l’importance de croire en soi et de poursuivre ses rêves. «Ce concours est la rampe de lancement par excellence des entrepreneurs, des gestionnaires, des créateurs et des inventeurs du Québec de demain», a-t-il dit. 
Ce sont donc neuf prix qui ont été remis, tout au long de la soirée, aux lauréats qui se sont démarqués par la qualité de leur projet, par leur innovation et leur créativité. Au final, cinq entreprises lauréates dans autant de catégories ont été nommées. Il s’agit nommément de L’artiste chocolatière, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac (catégorie Bioalimentaire), La Brasserie artisanale le Saint-Graal, à Sainte-Thérèse (catégorie Commerce), Le studio de la relève, à Rosemère (catégorie Économie sociale), Groupe Nucö-Horth, à Boisbriand (catégorie Exploitation, transformation, production) et l’Académie médiévale internationale, à Saint-Eustache (catégorie Services). 
Se sont jointes à la liste quatre entreprises Coup de cœur, soit La route des gerbes d’Angelica, à Mirabel, Carbure Design, de Saint-Eustache, René Forget, humoriste, de Blainville, et Leelou design, de Saint-Eustache. 
Au total, 3 100 $ en bourses ont été remis aux nouveaux entrepreneurs. Les lauréats ont également reçu de cartes de membre des chambres de commerce et d’industrie de leur région, soit Saint-Eustache, Mirabel et Thérèse-De Blainville, pour l’année 2010. 
Les dossiers lauréats à l’échelon local seront analysés de nouveau lors d’une deuxième étape de sélection régionale, laquelle se déroulera à Saint-Jérôme, le 5 mai prochain, pour ensuite, le cas échéant, être dirigés vers l’étape finale de sélection nationale à Québec, en juin. Tous les détails sur le site Web [www.concours-entrepreneur.org] ou auprès du CLD de votre région. 
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(Photo Yves Déry)
Les représentants des trois CLD, France Gamache (Deux-Montagnes), Christian Thibeault (Thérèse-De Blainville) et Johanne Fontaine (Mirabel), en compagnie du président d’honneur de cette 12e édition, volet local, Mario Brochu, ainsi que de l’animateur de la soirée, Sébastien Gauthier.

La région des Basses-Laurentides couronne neuf lauréats

Cette annonce a eu lieu dans le cadre d’une activité qui a réuni plusieurs entrepreneurs de divers horizons, qu’il s’agisse de l’agroalimentaire, du tourisme, des services et du domaine manufacturier. Le service de mentorat sera tout d’abord plus accessible, parce que la contribution se fera maintenant sous forme de dons volontaires plutôt que sous forme de frais facturés. «Le mentorat est une activité maillage qui favorise davantage le savoir-être que le savoir-faire, explique-t-on au CLD. Il se distingue en ce sens du conseil gestion et ne doit surtout pas être perçu comme la solution à tous les problèmes de l’entrepreneur.» Les mentors interviennent plus au niveau de l’entrepreneur que de l’entreprise. Leur intervention ne vise pas à répondre aux problèmes techniques quotidiens de technicité vécus par l&#8217;entrepreneur. 
Le mentor ne prend pas de décisions à la place de l&#8217;entrepreneur. «Bien au contraire, il devra savoir s’effacer discrètement afin de laisser les coudées franches au promoteur en croissance d&#8217;activités», d’indiquer le CLD qui voit plutôt la relation mentor-mentoré comme «une pratique qui privilégie des améliorations à moyen terme, une occasion privilégiée d’accéder à un support de nature personnelle et professionnelle». 
Le CLD de la MRC de Deux-Montagnes compte d’ailleurs sur une vingtaine de mentors, des hommes et des femmes d’affaires expérimentés qui désirent redonner à la société en soutenant d’autres entrepreneurs dans leurs démarches, sur un plan personnel. Qui aurait avantage à faire appel à un mentor? «Il peut s’agir d’entrepreneurs qui désirent sortir de leur zone de confort, de gens qui veulent réorienter leur carrière ou qui sont à la croisée des chemins», donne comme exemple Normand Lemay, commissaire au développement économique au CLD. 
Autre nouveauté pour le service de mentorat, malheureusement peu exploitée parce que probablement méconnue, c’est la cellule de mentorat de relève, qui soutient les propriétaires d’entreprises qui songent à transférer les responsabilités à la relève, qu’elle soit familiale ou à l’intérieur de l’entreprise. Peu d’entrepreneurs se rendent compte qu’un processus de transfert d’entreprise se prépare sur un horizon d’au moins cinq ans, si ce n’est sept ans, et dans une multitude de détails, autant dans ses aspects techniques (le savoir-faire) que personnels. C’est sur ce dernier point que le mentor de relève peut être de grande utilité. 
Dernière nouveauté mentionnée par Normand Lemay: le CLD harmonise son service avec les services de mentorat des autres CLD des Laurentides en vue d’uniformiser les façons de faire. Le service est presque exclusivement utilisé par les entrepreneurs qui font déjà affaire avec le CLD de la MRC de Deux-Montagnes, mais l’organisme, qui a formé quelque 75 paires mentor-mentoré au cours des dix dernières années – dont 15 la dernière année –, veut que ce service profite à plus d’entrepreneurs. 
Renseignements additionnels sur le service de mentorat au 450-472-1502 ou sur le Web du CLD de la MRC de Deux-Montagnes, à l’adresse [www.clddm.com].

Des nouveautés pour souligner dix ans d’existence

«En 2008 et 2009, le Salon-conférence s’est tenu en novembre. Mais comme je trouvais qu’il n’y avait pas vraiment de gros évènements organisés cette année en faveur de la Journée de la femme, j’ai voulu créer quelque chose de rassembleur, un espace où les femmes pourraient se retrouver entre elles», explique l’instigatrice du projet, Geneviève Young, d’où cette troisième édition, en plein mois de mars. «Nous devrions revenir en novembre 2010», assure-t-elle cependant. 
Reste que la 3e édition aura été marquée par une foule record en termes de participants et particulièrement de participantes. «Dès l’ouverture des portes, on estimait à environ 250 le nombre de femmes», rapporte Mme Young. Cette affluence ne s’est pas démentie tout au long de la journée. Au programme, 34 kiosques tenus par des femmes d’affaires des Basses-Laurentides et une douzaine d’autres par des organismes communautaires de la région qui œuvrent auprès des femmes, des enfants et de la famille. «Le but était vraiment de faire connaître les entreprises de la région, les produits locaux et régionaux», explique-t-elle. 
Également au programme, plusieurs conférences animées, entre autres par Louise Harel, Varda Étienne et Janette Bertrand, en fin de journée. Pas moins de 500 personnes y ont assisté.

Des centaines de femmes envahissent le 3e Salon-conférence de Mirabel