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Entente avec GBD Construction: Des riverains pas tout à fait satisfaits

Entente avec GBD Construction: Des riverains pas tout à fait satisfaits

Publié le 12/12/2014

Pour les riverains concernés, l’entente intervenue entre GBD Construction et la Ville de Deux-Montagnes concernant les terrains situés à l’intersection de la 28e Avenue et du chemin d’Oka va dans le bon sens, mais ne les satisfait cependant pas tout à fait.

«Il démontre un travail louable de la part du maire et de son équipe afin de proposer des maisons unifamiliales, ainsi qu’une densité moyenne sur ce terrain», d’indiquer Monique Dorion, Marie-May et Mario D’Annunzio, dans une lettre adressée aux élus de la Ville de Deux-Montagnes, au sujet de la conclusion de cette entente.

Ceux-ci ajoutent cependant un bémol: «Ce projet a été brassé à toute vapeur sans que les citoyens aient été consultés», de regretter Monique Dorion. Et d’y voir plusieurs faiblesses.

Ainsi, l’actuel sentier public piétonnier reliant le chemin d’Oka au lac serait éliminé, pour faire place à un bâtiment multifamilial. Pour ce qui est de la 28e Avenue Sud, actuellement en cul-de-sac, elle serait prolongée pour desservir les huit résidences supplémentaires.

«La circulation pour tous les terrains doit se faire par le chemin d’Oka sur un chemin privé moins large qu’une rue urbanisée», s’interroge le groupe de citoyens. Le maire Denis Martin précise cependant que le droit d’accès du public au lac par un sentier demeurera néanmoins.

Par ailleurs, «ce plan, comporte neuf infractions aux règlements municipaux, sur la largeur et la profondeur des lots notamment», poursuivent les citoyens. Des dérogations que le maire Martin a qualifiées de mineures.

Surtout, le groupe de riverains, qui a lancé une pétition, espère que le projet sera modifié vers une densité moindre, éventualité possible du fait de la non adoption du plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) par le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT). Sur ce point, Denis Martin rétorque que le règlement municipal adopté le 31 juillet dernier contraint une densification minimum du terrain à hauteur de 16 ou 17 résidences.

Le maire Denis Martin a, enfin, annoncé la tenue d’une consultation publique avec signature de registre, et éventuellement, si nécessaire, la tenue d’un référendum. «Les gens seront invités à une réunion publique. Il faut qu’ils soient bien informés, qu’ils connaissent toute la vérité. Si ce projet n’est pas validé, la zone redeviendra multifamiliale», a-t-il prévenu.