Ces apprentis musiciens partiront avec leur enseignant Daniel Marquette et une brochette d’accompagnateurs pour ce périple aux États-Unis. Afin d’être prêts pour cette compétition, ces élèves du secondaire ont pratiqué plusieurs heures par semaine. En moyenne, c’est plus de cinq heures par semaine, en plus des heures de cours allouées à la musique, que ces jeunes ont consacrées à leur préparation. «Depuis le début de l’année, les jeunes du voyage mettent beaucoup d’heures par semaine à pratiquer. Ils prennent ça vraiment au sérieux», a souligné leur enseignant de musique.
Pour participer au voyage, les élèves ont mis la main à la pâte pour amasser les fonds nécessaires à leur participation. À travers différentes campagnes de financement, les musiciens devaient accumuler près de 60 000 $ pour assurer les frais de participation de l’équipe de la polyvalente Deux-Montagnes. «Les jeunes devaient amasser 1 000 $ chacun», a précisé une des organisatrices du voyage.
Pour se rendre en Floride, les musiciens partiront à bord d’un autobus voyageur. Au total, c’est près de 33 heures directes que ces jeunes devront parcourir avant d’arriver à destination. «Ça fait dix ans que nous allons en Floride. Nous avons gagné beaucoup de prix dans le passé», a ajouté M. Marquette, visiblement fier de ses élèves.
Lors de la compétition, nommée le Festival Heritage, le groupe de la polyvalente Deux-Montagnes effectuera des prestations dans diverses catégories comme le chant choral, groupe d’harmonie et plusieurs autres. «J’ai décidé de m’impliquer pour faire participer des jeunes en musique dans une compétition. C’était une façon de souligner leur travail tout au long de l’année», a expliqué M. Marquette.
Pourquoi participer à une compétition de musique? «C’est rare que tu as la chance de participer à une compétition de musique de cette envergure. C’est une expérience «trippante» pour nous», a mentionné Marie-Louise Latreille, musicienne à la clarinette, précisant que leur enseignant agit comme un père pour eux.
«C’est un professeur extraordinaire. Il nous transmet la passion de la musique. Pendant le Festival, ça nous permet de pratiquer et faire de la musique», a conclu Isabelle Girard, musicienne à la flûte traversière.