La Ville de Mirabel a décidé d’aller en appel devant le Tribunal administratif du Québec (TAQ) pour contester la décision de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) de refuser le dézonage de l’emplacement proposé pour l’implantation d’une gare dans le secteur de Saint-Janvier, à Mirabel. Lire le texte de notre journaliste: www.leveil.com/article-439686-La-Ville-de-Mirabel-ira-en-appel.html

«Je veux une gare dans Mirabel, pas de procédures judiciaires, ni entêtement ni expropriations coûteuses. Mon rôle de députée consiste à défendre les intérêts de la population de la circonscription. Toute une série d’insinuations a prévalu à mon endroit bien que je n’aie ni tenu d’autres propos ni mené d’autres initiatives que celle de demander une véritable étude. Une étude indépendante et publique qui dresserait le portrait de l’ensemble des sites potentiels aptes à recevoir une gare à Mirabel», plaide-t-elle. Selon elle, l’Agence métropolitaine de transport (AMT) serait prête à réaliser rapidement et à peu de frais cette étude. 
Insistant sur son désir de travailler en harmonie avec l’environnement et l’agriculture, Mme Beaudoin s’est dite estomaquée de voir à quel point et de façon si éhontée l’on a questionné ses réelles motivations. «Ce dossier a complètement dérapé et si on continue comme ça, c’est vrai qu’il n’y aura pas de gare à Mirabel», a-t-elle signifié. 
De son côté, le maire de Mirabel, Hubert Meilleur, maintient que la gare sera à Saint-Janvier et pas ailleurs. Or, deux récentes décisions rendues par les commissaires et experts de la Commission de la protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) rejettent les sites identifiés par la Ville de Mirabel en raison des impacts négatifs trop nombreux. 
Ingérence politique
Par ailleurs, Mme Beaudoin rejette toute intervention de sa part auprès de la CPTAQ, tel que souhaité par le maire de Mirabel. «J’ai été personnellement interpellée par le maire et son conseil municipal pour une demande d’ingérence politique dans le processus judiciaire de la CPTAQ, pour influencer leurs décisions concernant leurs multiples demandes de dézonage agricole, ce que je refuse catégoriquement en tant qu’avocate et élue à l’Assemblée nationale», a-t-elle fait savoir. 
Une demande dans le même sens faite cette fois par la Chambre de commerce et d’industrie de Mirabel auprès de la ministre Michèle Courchesne, du député libéral parrain de la région, Pierre Marsan et des ministres Laurent Lessard et Claude Béchard a aussi soulevé l’ire de la députée Beaudoin. «Après avoir demandé l’avis du jurisconsulte de l’Assemblée nationale, je rappelle à l’ordre la Chambre de commerce, le maire et son conseil à l’effet qu’on ne peut intervenir dans un processus judiciaire, peu importe l’organisme administratif. Je doute également qu’aucun élu n’intervienne dans ce dossier», a-t-elle souligné. 
En terminant, la députée invite au dialogue toutes les parties concernées et demande au maire de Mirabel de renoncer à dépenser inutilement l’argent des contribuables en s’entêtant à choisir unilatéralement des sites inappropriés, tel que le démontre, affirme-t-elle, sa décision d’interjeter appel à la décision de la CPTAQ auprès du Tribunal administratif.

La députée Denise Beaudoin déplore la désinformation qui circule

Voilà le thème abordé Michel Régis lors d’une conférence prononcée devant les membres de la Chambre de commerce et d’industrie de Saint-Eustache–Deux-Montagnes–Sainte-Marthe-sur-le-Lac, le 16 février dernier. Au total, plus d’une cinquantaine de gens d’affaires se sont déplacés pour assister à la rencontre. 
«Je travaille dans le domaine de la croissance et des relations d’affaires depuis de nombreuses années. J’ai appris que pour améliorer la performance des chiffres d’affaires des entreprises, il faut avoir une vision globale de nos relations d’affaires avec nos différents partenaires», a mentionné le conférencier. 
D’après Michel Régis, un entrepreneur doit développer une vision d’ensemble dans le cadre de ses relations avec ses partenaires, c’est-à-dire ne pas se limiter à des simples échanges dans le cadre de l’offre et la demande. Suivant cette vision, l’entrepreneur va être sensible à s’informer et à prendre des nouvelles d’affaires auprès de ses partenaires. «Il y a 5 % de vos relations d’affaires avec vos fournisseurs qui peuvent être développées en votre faveur. Il faut se poser des questions et connaître l’intérêt et les avantages que le fournisseur peut m’apporter», a résumé le conférencier. 
À titre d’exemple, le conférencier a parlé d’un entrepreneur qui n’avait jamais pris le temps de discuter avec ses fournisseurs. Une fois sensible à l’importance d’entretenir des relations d’affaires, ce dernier s’est rendu compte que certains de ses fournisseurs pouvaient le mettre en relation avec des personnes ressources pour se procurer de nouveaux produits, demandés par sa clientèle. «Saviez-vous combien de temps vous accordez à vos relations d’affaires?», a-t-il demandé. 
Parmi les idées avancées, le conférencier a présenté l’importance de revoir les bases de certaines ententes d’affaires afin d’établir un lien d’échange entre le fournisseur et le client. «Dans certaines occasions, c’est le client qui a le rapport de force. Vous allez prendre connaissance de cette situation si vous parlez avec votre fournisseur. Dans ce cas, il y a place à la négociation pour établir de nouveaux paramètres», a-t-il précisé.

Dossier de la gare : la Ville de Mirabel ira en appel