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<strong>Deux-Montagnes célèbre Mikaël Kingsbury</strong>

Mikaël Kingsbury entouré de son père

Deux-Montagnes célèbre Mikaël Kingsbury

Publié le 15/04/2014

«Nul n’est prophète dans son pays et dans sa maison.» Si ce proverbe s’avère souvent juste, la Ville de Deux-Montagnes a tout fait pour le faire mentir avec la cérémonie qu’elle avait préparée en l’honneur de Mikaël Kingsbury. Et ce n’est pas seul le conseil municipal, avec le maire Denis Martin en tête, qui a tenu à rendre hommage au jeune prodige des bosses, mais bien une imposante foule d’amis et d’admirateurs qui se sont pressés dans la salle des Vétérans de la Légion jeudi dernier.

Durant plus d’une heure avant les discours officiels et longtemps après, Mikaël Kingsbury a serré des mains, reçu des félicitations et signé des autographes à des concitoyens venus en masse, souvent avec leurs jeunes enfants. Pendant qu’un écran géant diffusait des images de ses exploits, c’est avec générosité que le maître des bosses s’est aussi laissé photographier avec des fans de tous âges.

Le parc Mikaël-Kingsbury

Le maire Denis Martin a d’abord pris la parole en résumant la carrière et les exploits du citoyen Kingsbury. Il a exprimé son admiration pour tous ses efforts déployés pour atteindre un tel niveau de performance et il lui a dit combien il était une inspiration pour tous. Il n’allait pas terminer son discours sans remercier la famille de Mikaël, un support essentiel à sa réussite.

Le premier citoyen lui a ensuite remis le dollar porte-bonheur 2014 avant d’en venir à la pièce de résistance de cette cérémonie. À la surprise générale, mais surtout celle du principal intéressé et de sa famille, le maire a annoncé que la Ville avait décidé que le parc sis sur le croissant Mathys allait dorénavant porter le nom de parc Mikaël-Kingsbury.

«Un honneur incroyable!»

Pour l’avoir interviewé, on peut difficilement classer Mikaël Kingsbury dans la catégorie des très volubiles. La chaleur de l’accueil de ses concitoyens et la surprise de ce baptême d’un parc en son nom ont toutefois semblé lui avoir facilité la parole: «C’est un honneur incroyable. Je ne m’attendais pas à voir tant de monde, il y a même de mes anciens profs. J’ai tout donné à Sotchi et je suis fier de moi. J’ai senti tout le monde derrière moi et j’étais fier de vous représenter. Après avoir parcouru le monde, je peux vous dire que je suis bien au Québec et surtout à Deux‑Montagnes.»

Il s’est également dit incroyablement honoré de voir un parc nommé en son honneur, «… je vais aller m’y balancer avec mes amis», a‑t‑il dit avec humour. Il a conclu en remerciant évidemment sa famille, mais aussi tous ceux qui l’avaient supporté sur Facebook: «Si je ne vous ai pas tous répondu, c’est par manque de temps, croyez-moi. Mais je vous remercie tous, là.»

Les mère et père de Mikaël ont été les derniers à s’adresser aux admirateurs réunis. Pour la mère, Julie Thibodeau, le moment fort aura été le «Bonne nuit» qu’elle a soufflé la veille de sa médaille au «p’tit gars qui à 10 ans avait un rêve». Elle a également été très émue lorsqu’à son arrivée dans les studios de Radio-Canada à Sotchi, elle a vu les images de la famille au pays. Quant à Robert Kingsbury, il a aussi exprimé sa reconnaissance à tous et tenu à souligner que de «supporter quelqu’un qui, comme Mikaël, a un rêve et fait tout pour y arriver, ce n’est pas un sacrifice. C’est un choix de vie.»