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<strong>Des débuts impressionnants pour Francis Desrosiers</strong>

Des débuts impressionnants pour Francis Desrosiers

Publié le 23/12/2014

Après avoir connu du succès dans le midget AAA et dans la Ligue junior majeur du Québec, le gardien de but Francis Desrosiers a accédé l’automne dernier au circuit universitaire canadien. S’alignant avec les Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), jusqu’à maintenant, à voir ses statistiques, on peut dire que la transition s’est faite avec brio.

En effet, le cerbère recrue a déjà accumulé cinq triomphes contre seulement un revers. De plus, il présente une excellente moyenne de buts alloués de 2,23 et un pourcentage d’efficacité digne de mention à ,926. Ajoutons à son crédit qu’il a déjà réalisé deux jeux blancs. Signe qu’il n’a pas tardé à gagner la confiance de son ancien entraîneur-chef avec les Saguenéens de Chicoutimi, Marc-Étienne Hubert, a déjà officié comme gardien partant dans 6 des 9 matches des Patriotes.

Pourtant, l’autre portier qui partage la besogne avec lui n’est pas piqué des vers. Il s’agit du vétéran de 3e année Guillaume Nadeau, qui lui aussi a connu du succès auparavant dans la LHJMQ. À propos de ses excellentes performances, Desrosiers y est allée des propos suivants: «Le fait de m’imposer l’an dernier comme gardien du Phoenix de Sherbrooke m’a donné encore plus confiance en mes moyens. Ainsi, peu importe l’allure du match, que je reçoive beaucoup de tirs où que je sois peu sollicité, je suis plus fort mentalement et ainsi plus efficace devant le filet.»

Impressionné par le calibre

L’athlète de 5 pieds et 8 pouces et 150 livres reconnaît que son adaptation aux rangs universitaires a été facilitée par le fait qu’il connaissait déjà le coach en chef et quelques joueurs, avec lesquels il a évolué, principalement à Chicoutimi. Entre autres, avec l’attaquant Guillaume Asselin, auteur de plus de 300 points dans la LHJMQ, avec qui il partage un appartement. Pour ce qui est du calibre, le gardien de Saint-Joseph-du-Lac soutient que c’est beaucoup plus fort que le hockey junior majeur.

Selon lui, la très grande majorité des hockeyeurs qui se joignent à ce circuit se sont avérés dominants dans les circuits inférieurs. Toujours selon ses dires, avec l’âge, ils sont plus forts physiquement et plus expérimentés dans le feu de l’action. «Même si les bagarres sont interdites, je peux vous certifier que le jeu est très physique et qu’on assiste à plus de coups sournois», souligne le sujet de ce reportage.

Un circuit à découvrir

S’il avait éprouvé dans le passé certaines difficultés à concilier le hockey et les études, cette présente saison, les choses vont très bien aux dires du principal intéressé. Étudiant en administration, s’il poursuit sur cet élan, au bout de 3 à 4 ans, il s’assure donc d’obtenir un certificat universitaire, ce qui le place donc en excellente position pour se dénicher un boulot rapidement. Par contre, Desrosiers n’écarte pas non plus la possibilité de jouer professionnellement, à l’issue de ses années universitaires.

Dans un autre ordre d’idées, le Joséphois reconnaît qu’en comparaison avec la LHJMQ, le circuit universitaire fait figure de parent pauvre au niveau médiatique et des assistances. «C’est dommage, car je peux vous dire qu’il se joue de l’excellent hockey», a ajouté celui-ci pour conclure.

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Discipliné sur la glace comme à l’extérieur et fournissant les efforts voulus, Francis Desrosiers n’a pas volé les succès qui lui arrivent dans son cheminement de hockeyeur.