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<strong>Dénonciation de la peine de mort</strong>

Près de trente jeunes ont participé au «die-in» de la polyvalente Deux-Montagnes pour souligner la Journée mondiale contre la peine de mort.

Dénonciation de la peine de mort

Publié le 17/10/2012

Dans le cadre de la Journée mondiale contre la peine de mort, le mercredi 10 octobre dernier, le comité d’Amnistie internationale de la polyvalente Deux-Montagnes (PDM) a organisé une action particulière, un «die-in» sur la place publique de la polyvalente dénommée Le Parlement.

En effet, c’est vers midi que près d’une trentaine d’élèves, dont certains portaient le masque blanc, se sont réunis au centre du Parlement de la PDM. C’est au coup de sifflet qu’ils ont simulé la mort pendant environ trois minutes.

Les élèves qui circulaient dans cet endroit se sont arrêtés pour regarder les autres jeunes s’écrouler au sol en silence et sans bouger. Si certains passaient en jetant un œil, d’autres ont assisté jusqu’à la fin de l’action, intrigués.

Les organisatrices de l’action, Lauren Lapierre, Catherine Lambert et Camille Brosseau expliquent: «Les gens se posent des questions, c’est ce qu’on veut. C’est une façon de sensibiliser et de choquer pour démontrer le traitement injuste que certains Canadiens subissent.»

Tous les observateurs étaient ensuite invités à venir signer une pétition pour faire libérer l’Irano-Canadien Hamid Ghassemi-Shall accusé d’espionnage en Iran. Il fait partie des cinq Canadiens actuellement condamnés injustement à mort dans le monde selon Amnistie internationale.

Les trois jeunes filles ont confirmé que depuis le début de leur campagne, ce sont environ 150 signatures qui ont été recueillies, et que grâce à la collaboration de certains professeurs, elles ont pu faire une tournée des classes la veille de l’action.

«Notre but, c’est de faire libérer les Canadiens dont les droits ne sont pas respectés et de sensibiliser les gens. Ça c’est notre premier objectif, la sensibilisation», résume Camille Brosseau, qui s’implique avec Catherine Lambert depuis la 5e année du primaire avec Amnistie internationale.

L’implication de Lauren Lapierre est plus récente, mais elle est tout aussi déterminée. Elle expliquait d’ailleurs que des jeunes ont commencé à s’impliquer dans le comité. «Ça, c’est vraiment bon», s’exprime-t-elle. Le comité Amnistie de la PDM compte environ une dizaine d’élèves sous la supervision de l’enseignant de sciences Michel Tourville.

Plusieurs des actions proposées par Amnistie internationale et qui sont organisées par les comités qu’on retrouve dans les écoles ont également l’objectif de se faire entendre auprès du premier ministre du Canada, Stephen Harper, afin de le sensibiliser à la cause des Canadiens condamnés et dont les droits n’auraient pas été respectés.

Lors de cette date du 10 octobre dernier, d’autres polyvalentes et cégeps de la province organisaient des activités semblables au «die-in» de la PDM pour souligner cette journée et attirer l’attention sur la question de la peine de mort.