Ainsi, après avoir remporté l’appel d’offres regroupé des sociétés de transport du Québec, coordonné par l’Association du transport urbain du Québec (ATUQ), un contrat record d’une durée de cinq ans, soit de 2020 à 2024, prévoyant la livraison d’un maximum de 1 525 autobus hybrides de 40 pieds aux sociétés de transport des neuf plus grandes villes du Québec, voilà que Nova Bus annonce une nouvelle commande.
<h3>Des livraisons en 2019 pour OC Transpo</h3>
Cette fois, la société de transport de la ville d’Ottawa, OC Transpo, vient de commander 82 autobus urbains de 40 pieds propulsés au diesel. Ces autobus, dans lesquels jusqu’à 80 places sont disponibles, dont 39 debout, seront fabriqués à Saint-Eustache, ce qui permettra, aux dires de l’entreprise, de consolider et de maintenir des emplois de qualité à Saint-Eustache et à Saint-François-du-Lac, où sont fabriqués les châssis des véhicules. Les premières livraisons sont prévues en 2019.
«Nous sommes heureux et très fiers de renouer notre partenariat avec OC Transpo et de faire partie à nouveau du quotidien des gens d’Ottawa. OC Transpo reconnaît le niveau de service élevé qu’offrent nos autobus tout au long de leur vie utile et compte sur la sécurité et la fiabilité de nos véhicules dans le cadre de ses opérations quotidiennes» , de commenter, dans un communiqué de presse, Martin Larose, vice-président et directeur général de Nova Bus.
<h3>Et d’autres Bonnes nouvelles</h3>
Cette nouvelle commande a suivi de peu le Prix du public remporté, en juin dernier, par l’entreprise eustachoise lors du gala des Grands prix d’excellence en transport, organisé par l’Association québécoise des transports (AQTr).
Ce prix récompensait plus précisément le projet Cité Mobilité Montréal, parmi les 28 projets en nomination, en vertu duquel Nova Bus a conçu et livré à la Société de transport de Montréal (STM) trois autobus 100 % électriques, et deux stations de recharge rapide, lesquels ont été mis en service en mai 2017.
À cela s’ajoute, enfin, comme autre bonne nouvelle, la réussite, pour le véhicule électrique Nova Bus LFSe, du nouveau test d’autobus de la Federal Transit Administration (FTA) américaine avec une cote de 80 %. Ces tests, effectués à Altoona en Pennsylvanie, sont obligatoires pour toute entreprise qui vend des autobus aux États-Unis et dont l’achat est financé avec des fonds fédéraux. Il s’agit du premier autobus électrique à réussir ce nouveau test, mis en place en 2016.

Une nouvelle commande de 82 autobus pour Nova Bus

Jacques Prud’homme n’avait que 12 ans lorsque, pour la première fois, accompagné de son père Victorien, il a pris les commandes d’un Cessna C-180. Il n’en fallait pas moins pour le convaincre que cet univers était le sien. Quatre ans plus tard, alors que son école est en grève, il en profite pour suivre des cours de pilotage pour finalement obtenir sa licence commerciale, en 1966 à l’Aéroclub de Montréal. Il n’avait que 17 ans. 
Deux ans plus tard, débutait sa carrière professionnelle lorsqu’il acquérait le transporteur Cargair. La transaction incluait alors un appareil de type Cessna 206 et le permis d’exploitation qui venait avec. 
«Nous avons commencé avec ce Cessna et, tranquillement, avons acquis dix appareils jusqu’à ce que, en 1978, nous achetions, mon frère Guy et moi, le compétiteur Air Brochu», explique M. Prud’homme qui n’en avait toutefois pas terminé avec les acquisitions puisqu’en 1989, après avoir vendu ses parts dans Cargair à son frère, il mettait la main sur Épandair, une compagnie d’arrosage pour laquelle il pilotera des appareils de brousse avant d’acheter, en 1999, 23 % de Nolinor. 
«Nous avons alors commencé à développer de nouveaux marchés, le cargo notamment, avant d’acheter, en 2007, les deux premiers 737 de la compagnie. C’est en 2012 que la famille Prud’homme est devenue propriétaire à 100 % de Nolinor». 
L’entreprise compte aujourd’hui sur la collaboration de 275 employés et possède, entre autres, 8 appareils 737. 
«Dans mes rêves les plus fous, je ne me rendais pas là! Nous avons développé au fur et à mesure et c’est comme ça que nous en sommes arrivés à ce que nous sommes aujourd’hui. Tout est arrivé à temps, au bon moment.» 
Évolution graduelle 
Jacques Prud’homme a pris un peu de recul depuis 2015. Ses enfants, Dominique et Marco, l’épaulent maintenant à la tête de Nolinor Aviation. En pensant au futur de l’entreprise, il leur a donné le même conseil qu’il prodiguerait à n’importe quel jeune entrepreneur qui souhaiterait se lancer en affaires: y aller graduellement. 
«Il est important de prendre les bouchées que nous sommes capables de digérer. L’erreur que font souvent les compagnies d’aviation, c’est de prendre les bouchées doubles. Nous les avons tous faites ces erreurs-là!» 
S’il avait à recommencer, Jacques Prud’homme emprunterait le même parcours. Il avoue toutefois les avoir prises, à une époque, ces «bouchées doubles». 
«En 2007, dit-il, lorsque j’ai acquis les deux premiers 737 de l’entreprise, j’ai fait cette erreur. Cela nous a mis dans une situation financière plus ou moins agréable pour un an ou deux, mais nous sommes passés au travers et avons cumulé les succès par la suite.» 
adrénaline 
Jacques Prud’homme a été pilote de brousse pendant 20 ans: Cessna 285, 206, Beaver, Norseman, Otter, nommez-les, il les a tous pilotés. Aujourd’hui, il ne pilote plus d’avions, ni ne voit à leur entretien. Il l’avoue d’ailleurs candidement: «J’aime à dire que je suis le plus incompétent de l’entreprise, mais j’ai su m’entourer des meilleurs de l’industrie!» 
M. Prud’homme se contente aujourd’hui de survoler la région à bord de son hélicoptère. Chaque matin, «pour éviter le trafic», dit-il, ce cadeau qu’il s’est payé pour ses 60 ans lui permet de parcourir la distance le séparant de sa résidence d’Oka, à ses bureaux de Mirabel. Il l’utilise aussi pour aller à la pêche et visiter des endroits éloignés tels l’Alaska et les îles de Baffin. 
«Même si je ne pilote plus d’avions, je demeure un passionné de l’aviation. C’est une aventure continue. C’est l’inconnu. C’est l’adrénaline!» conclut-il.

Jacques Prud’homme célèbre ses 50 ans de carrière

Cette nouvelle usine d’une superficie de près de 170 000 pieds carrés, qui se voudra à la fine pointe de la technologie, permettra à l’entreprise établie dans le quartier industriel de Saint-Jérôme depuis ses débuts en 1991, de produire sa principale matière première, soit les panneaux de mélamine utilisés pour construire les meubles qu’elle vend à travers l’Amérique du Nord. La nouvelle usine s’ajoutera à celle de 300 000 pieds carrés qu’occupe aussi Meubles Foliot à Las Vegas.
<h3>Poursuivre l’expansion de l’entreprise</h3>
«C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous entrevoyons le début de la construction de cette usine. Cette deuxième installation pour Meubles Foliot dans les Laurentides nous permettra de poursuivre notre expansion, tout en intensifiant notre apport à l’économie florissante de la région. La concrétisation de ce projet sur le territoire de l’ADM, piloté par notre partenaire de longue date Syscomax, est une réelle fierté pour moi et représente assurément le début d’un nouveau chapitre pour notre entreprise» , a indiqué Daniel Foliot, président de Meubles Foliot, à l’occasion d’une cérémonie officialisant le début des travaux de construction de cette future usine.
Outre M. Foliot et les membres de sa famille, on retrouvait à cette première pelletée de terre le vice-président, Services commerciaux et immobiliers d’ADM, Charles A. Gratton, le vice-président au développement des affaires de Syscomax, Jean-Philip Robitaille, ainsi que le maire de Mirabel, Jean Bouchard, et la députée fédérale de Rivière-des-Mille-Îles, Linda Lapointe.
<h3>Une nouvelle collaboration fructueuse</h3>
Notons que cette usine sera construite sur un espace d’environ 407 000 pieds carrés et située en bordure de l’autoroute 50, à même une portion des 32 millions de pieds carrés de terrains qu’ADM souhaite voir être repris par la Ville de Mirabel, comme l’avait confirmé, au mois de mai dernier, le président-directeur général d’ADM, Philippe Rainville.
Représenté par son vice-président aux Services commerciaux et développement immobilier, Charles A Gratton, ADM a fait savoir que ce projet de construction est un premier pas en ce sens, même si la rétrocession de ces terrains à la Ville de Mirabel doit être approuvée par le ministère des Transports du Canada.
«Ce premier projet depuis l’annonce de notre intention de rétrocéder une partie de notre terrain démontre aussi la cohérence du partenariat entre ADM et la Ville de Mirabel pour développer des infrastructures et un pôle aéronautique, logistique et industriel de très grande envergure» , a mentionné M. Gratton, ajoutant que cette pelletée de terre officielle «est la concrétisation d’un processus qui jette les bases d’une nouvelle collaboration fructueuse» .
<h3>Début de la production cet automne</h3>
Notons, enfin, que ce projet de construction devrait être complété au cours des prochains mois et que la production de mélamine devrait débuter dès la fin de l’automne à venir.
Grâce à ses nouvelles installations de Mirabel, Meubles Foliot précise qu’il deviendra l’un des seuls fabricants de meubles nord-américains capables de produire et de s’auto-approvisionner en mélamine.