«Nous avons toujours été dans la région, plus précisément à Saint-Joseph-du-Lac ces dernières années», indique-t-il. C’est désormais du 208, rue Poirier, à Saint-Eustache que l’entreprise opérera. Sise sur un terrain de 275 000 pieds carrés, l’entreprise profitera de l’espace pour y bâtir des condos industriels haut de gamme. Un chantier déjà en cours et au terme duquel 42 unités, de quelque 1 600 pieds carrés chacun, seront disponibles. Un projet qui se chiffre à plus de 10 millions de dollars.
Un tournant nécessaire
Par ailleurs, au départ spécialisée dans le domaine de la vente et du service d&#8217;équipements de séchoirs à bois, l’entreprise, qui a toujours œuvré en parallèle dans la construction de bâtiments pour l&#8217;industrie forestière, a amorcé, au cours des dernières années, un virage essentiel pour son développement même. «Environ 20 % de nos activités étaient en lien avec les bâtiments commercial et industriel. C’est ce qui nous a permis de pivoter facilement au moment où est survenue, il y a environ cinq ans, la crise forestière. Je crois que SIM est un bel exemple d’entreprise qui a su s’ajuster à la réalité de son marché», estime M. Pepin.
Aujourd’hui, l’entreprise, fondée il y a près de 30 ans, compte à son actif plusieurs centaines de projets de construction industrielle et commerciale, lesquels totalisent plusieurs dizaines de millions de dollars. Distributeur de bâtiments d&#8217;acier préfabriqués par Steelway Building Systems de Aylmer, Ontario, SIM – Bâtiments d’aciers et séchoirs à bois inc., figure parmi les constructeurs les plus performants au Québec, des dernières années. Parmi ses réalisations, mentionnons la construction d’un bâtiment de 40 000 pieds carrés au profit de la Famille Martel, à Saint-Eustache, la construction de mini-entrepôts dans le parc industriel de Saint-Eustache ainsi que la phase finale de Fix Auto, à Saint-Lin-des-Laurentides. «Nous avons également complété l’installation de deux séchoirs à bois, à Prévost», ajoute M. Pepin. Sans compter le chantier actuel concernant la construction des condos industriels C.M. Caux, lequel est prévu prendre fin d’ici le début du mois d’avril. Enfin, un autre chantier, celui-là pour la construction de quatre triplex situés sur le boulevard Goyer, à Saint-Eustache, devrait se mettre en branle incessamment. Apprenez-en davantage sur <a href="https://www.pepin-sim.com/">SIM – Bâtiments d’aciers et séchoirs à bois inc.</a>

SIM – Bâtiments d'acier et séchoirs à bois s’installe à Saint-Eustache

Au cours des dernières années, il s’agit de la plus importante hausse de fréquentation des établissements patrimoniaux du Vieux-Saint-Eustache, qui comprennent le moulin Légaré, les salles d’exposition de la Maison de la culture et du patrimoine, l’église de Saint-Eustache et les jardins de la maison Chénier-Sauvé. La Corporation du moulin Légaré a enregistré 22 298 entrées pour les visites individuelles et 5 362 entrées pour les visites en groupes. 
Rappelons que depuis 2005, la Ville de Saint-Eustache a confié à la Corporation du moulin Légaré la responsabilité d’assurer le développement des volets Tourisme et Patrimoine. La Corporation voit donc à la promotion et à l’organisation des visites commentées pour l’ensemble des attraits patrimoniaux du quartier historique. 
«Ces données très satisfaisantes sont le résultat du travail très efficace de notre équipe d’employés sous la direction de la coordonnatrice des activités, Mélanie Séguin, et de notre agente de développement touristique, Julie Ciavarella, ainsi que de la collaboration étroite avec les autres intervenants du milieu», a signalé Ernest Labelle, président de la Corporation du moulin Légaré. 
Un travail de démarchage important se fait auprès de la clientèle groupe qui a augmenté significativement. Au cours des dernières années, la Corporation a établi des relations d’affaires fructueuses avec des agences et grossistes en voyage qui sont des multiplicateurs de groupes. Plusieurs types de groupes effectuent des visites des attraits patrimoniaux. Ce sont des groupes associatifs, des rassemblements de famille, des bénéficiaires de centres résidentiels d’aînés, des membres de sociétés d’histoire, des camps de jour, des groupes scolaires et ainsi de suite. 
Depuis deux ans, la Corporation a conclu une entente avec l’Agence métropolitaine de transport de Montréal qui commercialise des escapades en train. En 2009, elle commercialisera trois escapades pour la clientèle jeunesse (groupes scolaires et camps de jour) dans le quartier historique du Vieux-Saint-Eustache. Ce partenariat permet aux élèves des écoles de la région de Montréal de bénéficier d’une programmation d’activités éducatives conçues spécialement pour eux. 
«Je tiens à féliciter et à remercier la Corporation du moulin Légaré pour ce fantastique bilan. La Ville a su investir dans la culture et nous sommes heureux, car nous obtenons d’excellentes retombées», a affirmé Raymond Tessier, conseiller municipal de Saint-Eustache et responsable des dossiers de la culture. 
L’été dernier, il y avait 21 employés sur la liste de paie de la Corporation, dont trois employés permanents, douze guides-interprètes, un assistant-meunier et des chargées de projets. 
En 2009, la Corporation veut continuer son œuvre. De plus, l’ouverture d’une nouvelle exposition permanente sur la Rébellion de 1837 est prévue pour juin. Parmi les projets spéciaux à long terme, il y a le circuit d’interprétation de la Promenade de la rivière du Chêne, et en 2012, le 250e anniversaire du moulin Légaré jumelé au 175e anniversaire de la Rébellion.

Hausse importante des visiteurs

La journaliste, qui aura 35 ans bientôt, a parlé de son cheminement professionnel, de son horaire de travail, de conciliation travail-famille et de son aventure au Kilimandjaro. Sous le thème, Atteindre les sommets, des plus petits aux plus grands, elle a voulu faire le parallèle entre son ascension vers le plus haut sommet de l’Afrique et l’atteinte de ses objectifs quotidiens. 
Dynamique et chaleureuse, Ève-Marie Lortie s’est mise à l’aise dès les premières secondes de son allocution. Celle qui œuvre au sein de TVA depuis 13 ans a raconté avoir amorcé sa carrière en couvrant les faits divers. Elle a été chef d’antenne pour ensuite déménager ses pénates à Montréal, en 2000, pour œuvrer au sein de la station LCN. Ayant toujours rêvé de travailler à l’émission Salut Bonjour, elle y fait du remplacement à quelques reprises. Pendant son congé de maternité, un poste s’ouvre. Elle postule. Depuis 6 ans, elle y travaille. 
Décrivant son horaire de travail effréné, elle a mentionné qu’elle était mère monoparentale d’une fillette de 6 ans. Devant se lever à 2 heures chaque matin, elle arrive à la station à 2 h 45 pour se faire coiffer et maquiller, déjeuner et rédiger ses textes qu’elle livrera de façon improvisée en ondes. «J’ai le droit à deux snoozes (sic)», affirme-t-elle. 
Conciliation travail-famille
Elle a raconté la difficulté pour elle de trouver quelqu’un qui coucherait à la maison, donnerait à déjeuner à sa fille, lui brosserait les cheveux et lui attacherait les souliers pendant qu’elle travaille. «C’est tout ce dont j’avais besoin, mais c’est rare en tabarouette! […] Le réseautage est très important», souligne-t-elle. Finalement, c’est sa voisine qui s’applique à cette tâche. «Chaque fin d’année scolaire, je tremble à l’idée qu’elle souhaite mettre fin à ça», convient-elle. 
Après sa journée de travail, elle fait une sieste de quatre heures pour ensuite se consacrer au «job de mère»: lavage, épicerie, cuisine. Elle se réserve également une heure pour pratiquer la course. «Ça m’a aidée, de faire de l’activité physique depuis 2 ans. Juste le fait de sortir, de m’accorder une heure de temps à moi, ça fait du bien», indique la journaliste. 
Même si elle adore son travail, on sent le pincement au cœur lorsqu’elle mentionne que sa fille, Corinne, n’a jamais déjeuné avec sa mère un matin de la semaine. 
Ascension vers le Kilimandjaro 
«Si jamais le téléphone sonne pour aller monter le Kilimandjaro, répondez oui. N’ayez pas peur. Prenez votre temps, soyez un tant soit peu en forme», encourage Mme Lortie. 
L’ascension complète du Kilimandjaro, à 5 895 mètres d’altitude, a pris à l’équipe 10 jours. Ils ont amassé plus d’un demi-million de dollars pour l&#8217;aménagement du Centre de cancérologie Charles-Bruneau du CHU Sainte-Justine et la recherche sur le cancer pédiatrique. 
«Ç’a été un voyage très humain. Nous étions 25 personnes et sommes devenus intimes très rapidement, raconte-t-elle. Ç’a été dans ma vie un enrichissement. J’ai poussé mes limites au maximum. Mais, je n’ai pas trouvé toutes les réponses à mes questions existentielles.»

La journaliste Ève-Marie Lortie, pour souligner la Journée internationale des femmes

SIM – Bâtiments d’acier et séchoirs à bois s’installe à Saint-Eustache