Dans le but de répondre à un besoin exprimé par les employeurs de la région de Mirabel pour ce qui est de trouver rapidement les possibilités existantes en gestion de ressources humaines, le comité emploi de Mirabel a créé l’outil d’information Infos à la carte.
Sous la forme d’un coffret pour disque compact avec calendrier intégré, Infos à la carte est un outil simple et efficace qui permet de mettre en lumière les ressources existantes du milieu et leurs services, en vue d’aider les entreprises à recruter, sélectionner, valoriser et mieux performer au niveau de la gestion des ressources humaines. 
Les onglets de couleur de l’outil permettent à l’utilisateur de se repérer facilement. D’ailleurs, la légende comprend les catégories suivantes: recrutement, gestion de personnel, coaching en entreprise, formation, subvention-financement, ressource-immigration-réseautage. 
«Les employeurs ont demandé quelles sont les ressources et nous leur avons répertorié 14 organismes de soutien de la région, qui peuvent leur venir en aide au niveau du recrutement, de la formation du personnel, des stages ou encore pour du financement», a mentionné Claude Grenier, du Carrefour jeunesse-emploi de Mirabel, et membre du comité emploi de Mirabel.
La clientèle visée par cet outil comprend les jeunes entrepreneurs, les petites et moyennes entreprises en consolidation et en expansion, les coopératives, les travailleurs autonomes et les clients STA (soutien aux travailleurs autonomes).
Afin d’assurer la distribution de l’outil, les employeurs sélectionnés sont représentatifs de la région de Mirabel puisqu’ils touchent la plupart des secteurs économiques comme l’agroalimentaire, les commerces de détail, l’hébergement, la restauration, les services personnels, professionnels et technologiques, l’éducation, les loisirs et les divertissements, les entreprises manufacturières ainsi que les commerces de gros et de distribution. 
«Nous allons informer chacun des membres de notre Chambre de commerce et d’industrie de l’existence de l’outil et nous en fournirons à ceux et celles qui en font la demande», a déclaré Lysanne O’Sullivan, directrice générale de la Chambre, et également membre du comité de l’emploi de Mirabel.
Cet outil d’information devient essentiel dans le contexte actuel où certains facteurs sont de plus en plus préoccupants. Il suffit de penser au vieillissement de la population, à la pénurie de main-d’œuvre, au manque de relève, aux relations intergénérationnelles ou encore aux dirigeants qui doivent faire preuve d’innovation afin d’attirer ou de maintenir une main-d&#8217;œuvre compétente et spécialisée.
Le développement de l’outil Infos à la carte a été rendu possible grâce à la contribution financière d’Emploi-Québec Laurentides. Les concepteurs de l’outil, soit les membres du comité emploi de Mirabel, sont les distributeurs de l’outil.
Il est donc possible de s’en procurer auprès du CJE de Mirabel au 450-420-6262, du CLD de Mirabel au 450-435-2800, poste 205, de la Chambre de commerce et d’industrie de Mirabel au 450-433-1944, de CIBLE au 450-435-5462, et du CLE de Mirabel au 450-435-3667, poste 293.

L’outil Infos à la carte pour les employeurs de Mirabel

Un nouveau programme de formation de la main-d’oeuvre en matière de santé, sécurité et environnement, destiné aux fournisseurs de services des entreprises de l’aérospatiale a été mis sur pied. Il s’agit du Guide des entrepreneurs et fournisseurs de services qui formera les travailleurs à partir de l’Institut de formation aérospatiale située près de Bombardier aéronautique à Mirabel.
Des représentants d’entreprises membres de la Table de concertation sur les ressources humaines en aérospatiale Laurentides-Laval (TCRHALL), qui a été créée par l’Institut de formation aérospatiale (IFA), en collaboration avec Emploi-Québec, soucieux du respect des exigences légales relatives à la santé, la sécurité et l’environnement, ont formé un comité de travail qui a eu pour but la création d’une certification commune en santé, sécurité et environnement pour tout le secteur de l’aérospatiale. 
«La santé et la sécurité au travail, c’est très important autant pour les travailleurs que pour les employeurs. Le secteur de l’aérospatiale a décidé d’être proactif. Nous allons aviser tous les employeurs qu’ils ont six mois pour former adéquatement leurs employés. C’est un grand service qu’on rend à nos entreprises», a mentionné Yves Legault, directeur général de l’IFA.
Ainsi, à compter de mars 2009, tous les employés des fournisseurs de services (sous-traitants) qui seront appelés à travailler sur les sites des entreprises participantes devront détenir la certification attestant de leurs connaissances en matière de santé, sécurité et environnement.
Le programme Guide des entrepreneurs et fournisseurs de services est une formation en ligne, accessible à partir du nouveau site Web de l’IFA [www.ifaero.ca]. Par cette approche interactive, l’IFA, ses partenaires et les intervenants concernés bénéficieront d’une information mise à jour en temps réel. À tout moment, ils sauront qui sont les personnes certifiées et pour quel programme elles le sont, et quelles sont toutes les entreprises participantes. 
À ce jour, six entreprises ont choisi d’exiger la certification. Il s’agit de Bell Helicopter, Sonaca NMF Canada, Bombardier Aéronautique, Héroux-Devtek, L-3 Communication MAS Canada et Turbomeca Canada.
L’Institut de formation aérospatiale constitue un véritable guichet unique en matière de formation en entreprise. Capable de recruter des formateurs hautement spécialisés grâce à ses partenaires privilégiés, soit l’École de technologie supérieure, l’École nationale d’aéronautique et l’École des métiers de l’aérospatiale, l’IFA est en mesure d’offrir à ses clients une expertise inégalée, et ce, partout au Québec.
L’IFA joue également un rôle d’unificateur et d’organisme-conseil auprès des entreprises en aérospatiale. Il offre un éventail complet de services aux entreprises, incluant l’analyse des besoins de formation, l’élaboration de profils de compétence, la conception et la révision de formations hors programme, l’achat de cours avec Emploi-Québec, la formation de formateurs, la mise sur pied de tables de concertation régionales, et ainsi de suite.
Pour en savoir davantage sur le nouveau programme ou encore sur l’Institut de formation aérospatiale, il suffit de contacter le numéro 450-476-9090.

À l’Institut de formation aérospatiale de Mirabel

La Fédération des producteurs de lait du Québec (FPLQ) a décidé d’apporter une aide financière à certaines fromageries qui sont particulièrement affectées par la crise de confiance des consommateurs envers les fromages fins à cause de la listéria.
Le président du Syndicat des producteurs de lait Outaouais-Laurentides, Réal Gauthier, en a fait l’annonce au cours d’un point de presse qui s&#8217;est déroulé à la fromagerie Marie Kadé, de Boisbriand. «Cette crise, comme vous le savez, perdure depuis plus d’un mois et touche particulièrement les fromageries artisanales du Québec, explique M. Gauthier, lui-même producteur de lait de Sainte-Anne-des-Plaines. La Fédération des producteurs de lait du Québec a ciblé les très petites entreprises productrices de fromage fin, celles qui transforment moins de 3,5 millions de litres de lait par année. Quelque 35 microfromageries du Québec recevront une aide financière d’un maximum de 25 000 $ chacune, pour un soutien financier total de l’ordre d’un demi-million de dollars. L’argent provient du fonds de promotion de la FPLQ, financé par tous les producteurs de lait du Québec. Le montant qui est alloué aux fromagers est établi en fonction du volume de lait transformé en fromages fins qu’ils produisent. 
 «Je lance un appel aux consommateurs, qui ont un rôle déterminant à jouer en maintenant leur confiance envers les fromages d’ici et en continuant à les acheter, a déclaré M. Gauthier. Les fromages québécois qui sont sur les tablettes des magasins sont sécuritaires et de grande qualité. J’invite les consommateurs à se les réapproprier et à leur faire une place de choix sur leur table.»
Une industrie importante, mais fragile 
«Les fromages fins et artisanaux du Québec sont un fleuron du secteur agroalimentaire du Québec, un secteur dont tous les 13 000 producteurs de lait du Québec sont fiers», poursuit M. Gauthier. En effet, au Québec, il existe plus de 300 variétés de fromages faits avec du lait de vache. Le Syndicat des producteurs de lait Outaouais-Laurentides estime que depuis 2002, le développement des fabriques artisanales s’est fait de façon accélérée, avec une croissance de 60 %. «Ces entreprises transforment actuellement environ 14 millions de litres de lait», dit-il. 
«Le coup que ces petites entreprises familiales viennent de subir est très dur, et elles ont besoin du soutien de tous pour s’en sortir, dit M. Gauthier. Nous savons que plusieurs d’entre elles sont menacées si elles n’ont pas d’aide financière à court terme. À la Fédération des producteurs de lait, nous répondons «présent» à l’appel des fromagers et nous contribuons pour les aider à se repositionner auprès des consommateurs». M. Gauthier qualifie poliment de «pas tout à fait adéquat» le soutien qui leur est donné par le gouvernement du Québec. 
À entendre les commentaires des propriétaires de la fromagerie Marie Kadé, ces derniers en ont gros sur le cœur. «Le (gouvernement) fédéral inspecte tout le temps, et tous nos employés sont formés, explique Freddy Kadé, pour qui la crise est probablement due à des manipulations qui ont eu lieu ailleurs que dans les fromageries. «Il n’y a pas eu de cas ici, mais tout le monde en subit les contrecoups», dit-il.