Cette 23e succursale des restaurants Fromagerie, qui sera située au 484, 25e Avenue et qui comptera 128 places assises, sera aussi dotée d’un service au volant, d’un comptoir de crèmerie ouvert à l’année et d’une terrasse extérieure avec plus de 20 places.



Également, une section boutique maison, où il sera possible de retrouver des produits à savourer chez soi, complètera l’offre de services que proposera la nouvelle franchisée Anne Scheffer.



Cette dernière, qui a grandi à Lorraine, pourra compter sur l’appui de sa complice des 34&nbsp;dernières années, Nathalie Pitre, avec laquelle elle a choisi de se lancer dans cette nouvelle aventure comme actionnaires.



Notons, enfin, que ce sont 40&nbsp;nouveaux emplois à temps plein et partiel qui seront créés avec l’ouverture de cette nouvelle succursale Fromagerie Victoria. Plusieurs postes sont d’ailleurs à combler au comptoir avant et dans les cuisines.



Les personnes intéressées peuvent envoyer leur candidature via le <a href="https://fromagerievictoria.com/emplois/">https://fromagerievictoria.com/emplois/</a> ou à l’adresse courriel <a href="mailto:saint-eustache@fromagerievictoria.com">saint-eustache@fromagerievictoria.com</a>.

La nouvelle, relayée lundi et et ce mardi 20 février par certains médias montréalais, a été confirmée par une porte-parole de l’entreprise, Alexandrine Gauvin, citée par Radio-Canada et Le Devoir dans des reportages. Il s’agit d’un peu plus de 9 % des 1 350 employés que compte à ce jour Nova Bus au Québec et qui sont regroupés majoritairement à Saint-Eustache, mais aussi à Saint-François-du-Lac.



« Conformément à l&#8217;annonce de la fermeture de notre usine à Plattsburgh en juin dernier, Nova Bus a décidé de revoir son modèle d&#8217;affaires afin de se recentrer sur le marché canadien. Cette décision nous oblige à adapter la taille de notre organisation à cette nouvelle réalité pour devenir une entreprise plus rentable et compétitive&nbsp;», a ainsi fait valoir par courriel Mme Gauvin, au journal Le Devoir.



<h2>Les conséquences d’une fermeture aux États-Unis</h2>



En juin 2023, Nova Bus avait annoncé, d’ici 2025, la fermeture de son usine d’assemblage et son centre de livraison de Plattsburgh, ouverts officiellement en juin 2009 pour y fabriquer des autobus destinés au marché américain.



Conséquence de cette fermeture&nbsp;: la production en Amérique du Nord se ferait désormais dans les installations de Nova Bus situées à Saint-Eustache et à Saint-François-du-Lac. Déjà, à ce moment, l’entreprise avait laissé entrevoir que «&nbsp;la décision de cesser la production d’autobus aux États-Unis et de se concentrer sur le Canada [allait affecter] graduellement les postes à temps plein chez Nova Bus, et ce, d’ici 2025.&nbsp;»



L’annonce de cette restructuration suivait de quelques semaines seulement l’obtention, en mai 2023, d’un méga contrat de construction de 1&nbsp;229&nbsp;autobus urbains à propulsion électrique, d’une valeur de 2,1&nbsp;G$, à être livrés à neuf sociétés de transport membres de l&#8217;Association du transport urbain du Québec (ATUQ), dont celles de Laval et de Montréal, ainsi qu’au transporteur exo. Le contrat en question, dévoilé en grande pompe à l’usine de Saint-Eustache, consistait en une commande ferme pour 339&nbsp;autobus LFSe+; les 890&nbsp;autres étant autant d’options à être exercées par l’ATUQ, une manière de faire connue dans ce domaine d’activités.



Selon les chiffres fournis à ce moment, Nova Bus comptait alors sur 850 employés à Saint-Eustache et sur 350 autres à Saint-François-du-Lac, pour un total de 3 200 employés.

Nova Bus coupera 125 postes à son usine de Saint-Eustache

Un gros contrat venant du gouvernement du Canada a été octroyé à Bell Textron. En effet, pour 2,3&nbsp;milliards&nbsp;$, l’entreprise mirabelloise entretiendra la flotte d’hélicoptères Griffon de l’armée canadienne.



L’annonce a été faite le 17&nbsp;janvier dans l’usine de Bell Textron à Mirabel. C’est le ministre Jean-Yves Duclos, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, qui est venu dévoiler le tout, accompagné par le vice-président et directeur général de Bell Textron, Michael Nault. « Ce contrat de 15&nbsp;ans permettra de maintenir ces appareils en état au moins jusqu’au milieu des années&nbsp;2030 », affirme le ministre Duclos.



Mike Mueller, président de l’Association des industries aérospatiales du Canada, se disait fier d’être présent lors de cette présentation qu’il mentionne comme étant clé dans l’industrie. « Le domaine aérospatial au Canada est un élément important de notre économie et offre un très grand nombre d’emplois partout au pays », confirme M.&nbsp;Mueller. Il mentionne au passage qu’une telle aide du gouvernement est essentielle pour maintenir et encourager le travail d’entreprise comme Bell Textron.



Les Griffons&nbsp;CH-146, ayant atteint une trentaine d’années d’utilisation, ont besoin d’une mise à jour de leur système afin de pouvoir servir encore pour l’armée canadienne. « Le contexte géopolitique mondial est particulièrement préoccupant. C’est pourquoi nous devons continuer de mieux nous préparer pour les besoins que nous avons ici au Canada », souligne le ministre Duclos quant aux raisons de cette annonce.



« En 2022, mon collègue, François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie étaient ici pour annoncer une aide de 800millions $ pour étendre la vie des Griffons&nbsp;CH-146 », ajoute-t-il. Ce premier contrat visait la mise à niveau des appareils. Cette fois, on parle plutôt de l’entretien de ceux-ci.



L’entretien sera une collaboration entre plusieurs entreprises canadiennes. C’est environ 1100&nbsp;emplois dans le milieu aéronautique qui seront ainsi maintenus. « Bell Textron gérera le matériel et la chaîne d’approvisionnement afin d’assurer la disponibilité et la fiabilité des pièces et de l’équipement nécessaire au bon fonctionnement des appareils », souligne le ministre fédéral. Il n’y a cependant aucune donnée exacte de l’impact pour l’usine de Mirabel, même si Bell Textron mentionne devoir grossir son équipe.



<h2>Une fierté québécoise</h2>



Mélanie Lussier, présidente-directrice générale d’Aéro Montréal, était également présente afin de représenter les 230&nbsp;entreprises québécoises en aérospatiale. « En confiant ce contrat-là, le gouvernement du Canada contribue sans aucun doute à la croissance de notre écosystème et ses perspectives sont particulièrement enrichissantes pour nous », affirme Mme&nbsp;Lussier. Elle rappelle que la grande région de Montréal est un pilier dans le domaine. Elle représente 11&nbsp;% des exportations de la province, ce qui équivaut à 18milliard $ selon les données de 2022.



Pour Bell Textron, ce contrat vaut donc de l’or. Non seulement il montre son savoir-faire au niveau mondial, mais il apporte un soutien financier à la compagnie qui subit les mêmes contrecoups du manque de main-d’œuvre. « Notre entreprise œuvre auprès des Forces armées depuis plus de 50&nbsp;ans. Cette collaboration s’est resserrée en 1992 avec la mise en service d’une flotte de 100&nbsp;appareils Griffon assemblée ici même à l’usine », souligne le vice-président de l’entreprise.



Il est important de noter que ces 85&nbsp;appareils tactiques représentent la plus grande flotte d’hélicoptère de l’armée canadienne, mais également au niveau mondial. « Nous sommes fiers d’être associés au nom du Griffon, tant au Canada qu’à l’étranger », conclut Michaël Nault.

La chaîne de restaurants Fromagerie Victoria s’installe à Saint-Eustache