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Défi de l’entrepreneuriat jeunesse des Laurentides: L’Escouade entrepreneuriale à l’école secondaire des Patriotes

Nicolas Bellemarre Granger (au micro) en compagnie de l’équipe d’intervenants qui a animé les ateliers du Défi de l’entrepreneuriat jeunesse.

Défi de l’entrepreneuriat jeunesse des Laurentides: L’Escouade entrepreneuriale à l’école secondaire des Patriotes

Publié le 27/01/2015

Six intervenants du Défi de l’entrepreneuriat jeunesse des Laurentides ont profité de leur récent passage à l’école secondaire des Patriotes (ESP), à Saint-Eustache, pour sensibiliser les étudiants du secondaire à l’entrepreneuriat et à la coopération au cours d’une activité qui a duré une demi-journée.

Les élèves ont participé à tour de rôle à deux ateliers différents portant sur ces deux thématiques. Le premier atelier, qui portait le nom de Défi COCO COOP, avait pour objectif de simuler une dynamique d’entreprise et de permettre aux jeunes de mettre à profit les qualités de coopération. Le travail consistait à construire un bouclier pour un œuf, et chaque coéquipier ou coéquipière avait un rôle à jouer.

«On donnait des directives à chacun des élèves: un s’occupait du temps, l’autre des achats, et ainsi de suite. Ils avaient de l’argent fictif pour acheter du matériel supplémentaire. Par la suite, on testait les œufs pour savoir qui remportait le prix. Pour ce genre d’activité, la solidarité, la démocratie, l’équité et l’égalité sont des forces indispensables», d’expliquer Nicolas Bellemarre Granger, agent de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse au Carrefour jeunesse-emploi (CJE) de la MRC de Deux-Montagnes.

La seconde activité était basée sur le principe de la série de romans Une histoire dont vous êtes le héros, mais selon l’angle d’un entrepreneur qui amorce un projet. «Les élèves se sont glissés dans la peau d’un groupe de jeunes souhaitant démarrer un projet de salon étudiant dans leur école. Il s’agit d’une activité ludique où l’imaginaire et les notions entrepreneuriales se conjuguent parfaitement», de poursuivre M. Bellemare Granger.

L’activité a aussi permis à une jeune entrepreneure de la région de livrer un témoignage sur son propre cheminement personnel. Florence Ferron, qui siège d’ailleurs avec M. Bellemare Granger à l’aile relève de la Chambre de commerce et d’industrie MRC de Deux-Montagnes, travaille actuellement dans l’entreprise familiale Maison Lavande, culture et parfumerie, avec ses parents.

Venue du domaine des médias, elle s’occupe principalement de marketing et des communications de l’entreprise. Mme Ferron estime qu’il manque de relève pour les entrepreneurs du Québec. Florence Ferron se voit-elle comme un modèle auprès des jeunes? «Je n’ai pas la prétention d’avoir la science infuse, mais j’aspire à être une meilleure entrepreneure», dit-elle, soulignant qu’elle veut inspirer d’autres jeunes à choisir cette voie. D’ailleurs, en matière d’entrepreneuriat, on peut dire que plusieurs chemins mènent à Rome. «L’entrepreneuriat est quelque chose que j’ai découvert par la force des choses», ajoute Florence Ferron, qui n’était pas nécessairement prédestinée à prendre cette voie-là.

Pour la quatrième année consécutive, l’Escouade entrepreneuriale tient ces activités de sensibilisation dans le cadre de la semaine de la Journée nationale de la culture entrepreneuriale. Les carrefours jeunesse-emploi de la région, de même que la Coopérative de développement régional (CDR) Outaouais-Laurentides sont partenaires de cette initiative.

 

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