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Un premier album jazz pour le pianiste thérésien Guillaume Martineau

Le pianiste thérésien Guillaume Martineau vous invite au voyage avec son premier album jazz

Un premier album jazz pour le pianiste thérésien Guillaume Martineau

Publié le 05/01/2015

Une invitation au voyage, voilà ce que suggère la pochette de Par 5 chemins avec ce paysage désertique, quasi lunaire, qui évoque le lointain, l’exotique, l’ailleurs. Et peut-être aussi tous les chemins que Guillaume Martineau a empruntés avant de nous soumettre ce premier album jazz.

On vous l’a maintes fois présenté comme un pianiste classique, ce qu’il est, pour avoir complété un baccalauréat en ce sens, à l’Université de Montréal, suivi d’une maîtrise à l’Université McGill, mais on fait désormais valoir sa grande polyvalence et le disque qu’il propose en fait foi résolument.

Pour ce premier opus, le pianiste thérésien s’est entouré de quatre solides musiciens qui ont participé à la création de chacune des huit plages composées par Martineau. Il s’agit de Tevet Sela au saxophone, François Jalbert à la guitare, Simon Pagé à la basse électrique et Raphaël Pannier à la batterie.

L’album s’ouvre sur Hors du monde, une très belle œuvre méditative (et surtout pianistique) qui n’annonce pas forcément ce qui suit, c’est-à-dire une suite de ballades, de rondos endiablés et autres joliesses langoureuses, jusqu’à un exercice purement mathématique (Fibonacci), bref, Guillaume Martineau propose un jazz de facture classique qui, comme il se doit, met alternativement en valeur l’ensemble et les éléments de l’ensemble.

Ça donne un album fort agréable à écouter, atmosphérique et éminemment achevé. C’est que le pianiste n’en est pas à ses premières armes, lui qui explore la planète jazz depuis 2009 et qui peut intégrer à son CV artistique les noms de quelques maîtres pas piqués des vers, comme Oliver Jones, JoAnn Brackeen (Jazz Messengers) et Laszlo Gardony. Il est aussi diplômé en jazz du Berklee College of Music.

Chemin faisant, Guillaume Martineau a obtenu une kyrielle de prix et s’est produit sur une multitude de scènes, pour y exécuter du classique autant que du jazz, lui qui a trimballé ses partitions aux États-Unis, en France, en Suisse et jusqu’au Japon. On mentionne que, sur la trame sonore du long métrage Louis Cyr, ce sont ses interprétations des œuvres de Chopin qu’on entend. Un projet Chopin-Jazz en trio est également sur la table de travail, soit dit en passant.

Mais pour l’heure, le pianiste doit s’atteler à la promotion de l’album Par 5 chemins qu’il voudrait présenter sur le plus grand nombre possible de scènes. L’album a été produit par le studio montréalais The 270 Sessions, sous l’étiquette Productions Le Lab, et on peut l’acquérir via iTunes ou le commander sur [the270sessions.com].