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Photo Benoît Bilodeau – Une soixantaine de personnes ont tenu à rendre hommage à la poète Claudine Thibaudeau

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Un Hommage Touchant Rendu à Claudine Thibaudeau

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Un Hommage Touchant Rendu à Claudine Thibaudeau

Un hommage touchant rendu à Claudine Thibaudeau

Publié le 26/08/2017

Qualifiée de «mère, de sœur et d’amie», la poète Claudine Thibaudeau a eu droit à un hommage tout en mots et en musique d’un groupe d’anciens élèves, des amis, de proches, dont sa fille Marie-France, et de gens qui l’ont connue à une certaine époque. Tous réunis, mardi dernier, au manoir Globensky, à Saint-Eustache, là même où elle a vécu toute jeune.

En fait, une soixantaine de personnes se sont rassemblées au deuxième étage du manoir Globensky, dans la chambre à coucher que la défunte occupait alors qu’elle était une jeune fille. Depuis, le manoir Globensky, situé au cœur du Vieux-Saint-Eustache, a connu différentes vocations, dont celle actuellement de Maison de la culture et du patrimoine.

Première à prendre la parole en cette soirée du 22 août, sa complice de toujours, Francine Allard, auteure de très nombreux ouvrages, a rappelé plusieurs faits d’armes de celle qu’elle aura, au bout du compte, côtoyée pendant 30 ans.

Musique et témoignages

«Claudine a été ma mère, ma sœur et ma meilleure amie. Oui, il y a eu quelques ruptures momentanées, des retrouvailles inoubliables où nous faisions trembler les murs de sa maison de nos éclats de rire. Nous étions l’une pour l’autre tout ce que l’autre avait besoin: de l’amour, de l’écoute, des conseils et surtout le rire» , a-t-elle témoigné.

Puis, l’auteur-compositeur Mario Chénart a interprété une chanson écrite pour Claudine, Prends soin de ton âme. André Dagenais avait, quant à lui, composé une musique sur un poème de Claudine, L’oiseau de mon vitrail.

Les témoignages n’ont pas manqué par après. «J’ai connu Claudine avec les “Voyages au cœur de poésie”. Nous sommes vite devenues de bonnes amies et, pour moi, elle a été presque une mère, une mère idéale, car c’était la mère cultivée. Elle a beaucoup contribué à ce que la poésie vive ici à Saint-Eustache. Elle a été un personnage important de la culture à Saint-Eustache» , de mentionner, un peu avant la cérémonie, Marie-Josée Gélineau, une retraitée de la bibliothèque Guy-Bélisle.

«Claudine a été une personne de très grande importance dans ma vie. Elle m’a raconté Saint-Eustache, et fait aimer Saint-Eustache lorsque j’y suis arrivée, il y a presque 20 ans. Elle est l’une des premières personnes que j’ai rencontrées. Elle a été pour moi une figure maternelle dont j’avais besoin à ce moment de ma vie. J’ai aimé sa voix, sa poésie, ses voyages, son amour pour le piano et le chant» , a souligné devant tous Danielle Pilon, professeure de chant, qui n’oubliera pas le «regard, le rire, la sagesse et l’écoute» de Claudine.

Un hommage posthume

Présent, tout comme le maire Pierre Charron et sa collègue Michèle Labelle, le conseiller municipal Raymond Tessier, responsable des arts et de la culture, a fait savoir qu’un autre hommage posthume sera rendu, début octobre, à Mme Thibaudeau lors du Gala de la culture qui aura lieu au mois d’octobre prochain au Centre d’art La petite église.

«Pour moi, c’est la qualité de son travail qui m’a toujours impressionné. Elle nous amenait à aller plus haut. Elle a été incontournable de la vie culturelle à Saint-Eustache» , de dire celui-ci, en entrevue avec L’ÉVEIL.

Enfin, la comédienne Manon Salesse a, à un certain moment, demandé à Claudine Thibaudeau de l’attendre patiemment là où elle se trouve, pour continuer à «faire de la poésie et du théâtre ensemble» .