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Un espace à occuper pour les étudiants en arts plastiques

Un Espace à Occuper Pour Les étudiants En Arts Plastiques

Un espace à occuper pour les étudiants en arts plastiques

Publié le 06/03/2018

Les étudiants du département d’arts plastiques du collège Lionel-Groulx disposent désormais d’un espace leur permettant d’exposer leur production personnelle, alors que les murs du Kafé étudiant Les Allumé(e)s leurs sont offerts à cette fin.

Les étudiants du département d’arts plastiques du collège Lionel-Groulx disposent désormais d’un espace leur permettant d’exposer leur production personnelle, alors que les murs du Kafé étudiant Les Allumé(e)s leurs sont offerts à cette fin.

L’initiative émane des étudiants eux-mêmes et c’est l’un des finissants, Louis Paquette, qui en a bénéficié le premier, avec une exposition de tableaux regroupés sous le thème Aqua Bleu, un événement qui était présenté sur une courte période, du 10 au 23 février.

«Ces murs-là, il faut s’en servir, d’autant plus qu’ils se trouvent dans la vieille partie du collège et que l’architecture est intéressante. Il ne s’y passait presque rien depuis un an, alors on s’est dit: on plonge, on met de l’eau dans la piscine et on essaye de s’organiser pour que les gens aient du plaisir et viennent nager» , d’imager Louis Paquette, un finissant qui a formé, avec d’autres étudiants et à la suggestion de Sébastien Ponce, animateur socioculturel au collège, un micro-comité duquel fait partie Cassandra Laliberté, laquelle achève sa première année au département.

Premier essai

«On a commencé à travailler sur le projet dès la première session et on voulait attendre de disposer d’un système d’éclairage adéquat. Même si on ne l’a toujours pas, on a décidé de se lancer quand même» , indique cette dernière. De fait, les conditions ne sont pas maximales, mais puisque le programme d’arts plastiques ne dure que deux ans à Lionel-Groulx, on veut offrir la chance au plus grand nombre possible de finissants (ils ont la priorité) d’en bénéficier.

«Ça ne me dérangeait pas d’être le premier à tester les lieux. Je me suis dit que mon exposition servirait à nous dire ce qui manque et ce qui ne fonctionne pas» , d’ajouter Louis Paquette, un artiste aguerri qui, depuis les années 1970, effectue une mise à niveau de ses connaissances tous les sept ans, ce qui explique le gris et le blanc dans la barbe et les cheveux. Or, outre l’éclairage, on a constaté que tout le système d’accrochage est à revoir. Évidemment, puisque les lieux servent aussi à la présentation de spectacles, on ne saurait y installer des sculptures, mais on envisage tout de même la possibilité d’aménager des niches ou des tablettes qui permettraient d’exposer des pièces de petites dimensions.

Premières armes

Cela étant dit, il faut aussi faire la distinction entre les œuvres personnelles et celles qui sont créées dans le cadre des cours dispensés par l’institution: il s’agit de travaux d’étudiants qui appartiennent techniquement au département et qui ne peuvent être exposés en dehors de celui-ci. «On a déjà une liste d’étudiants qui voudraient éventuellement exposer leurs œuvres» , indique Louis Paquette, précisant du même coup qu’on peut y aller en solo ou en groupe. Ce dernier, au même titre que Cassandra Laliberté, est aussi d’avis que l’exercice est d’autant plus profitable qu’il permet aux artistes en herbe de vivre l’expérience d’une première exposition. Ce genre d’événement, paraît-il, ne s’organise pas de lui-même. «Il y a toutes sortes de détails à régler, ne serait-ce que les autorisations d’affichage qu’il faut obtenir auprès de la direction» , souligne Cassandra.

On souhaite également garder la cadence en tenant des événements de courte durée, de telle sorte qu’on permettra à davantage d’artistes de se faire connaître, tout comme on assurera une transformation régulière des lieux. «Deux semaines, ça laisse quand même le temps d’avoir une bonne rétroaction du public. Beaucoup de gens ont eu le temps de me donner leur appréciation de mon travail» , ajoute Louis Paquette.

La chose est donc lancée et le tout petit comité récemment formé souhaitait la faire connaître. Ils invitent les camarades à en profiter, ou encore, à s’impliquer dans l’organisation des expositions à venir. Se manifester via les réseaux sociaux serait alors la voie à privilégier.