logo journal leveil
icon journal
Un concert de Noël classique

(Photo Yves Déry) – L’Ensemble vocal Vivace de Montréal a joint le choeur eustachois pour entamer Cet enfant que je voy plein de larmes ainsi que Christmas was meant for children.

Un concert de Noël classique

Publié le 20/12/2008

L’Ensemble choral Saint-Eustache a présenté son concert de Noël devant une centaine de spectateurs à la Christ Church United de Deux-Montagnes, le 13 décembre dernier.

Le chœur a mis de côté les cantiques de Noël et les chants plus traditionnels pour présenter un Noël plus classique. Dirigés par Pierre Turcotte, les chanteurs ont interprété la Messe à trois voix du compositeur William Byrd. La vingtaine de choristes ont démontré une apparente harmonie. Formées d’un choeur de voix alto (plus de la moitié des chanteurs), les voix s’élevaient dans une belle rondeur et en équilibre. Les quelques voix masculines n’ont pas semblé anémiques pour autant.

La Mass for three voices était composée d’un Kyrie, d’un Gloria, d’un Credo, du Sanctus et Benedictus, ainsi que de l’Agnus Dei. Les nuances étaient présentes, mais auraient pu être encore davantage prononcées pour un effet plus poignant.

L’Ensemble vocal Vivace de Montréal a joint le choeur eustachois pour entamer Cet enfant que je voy plein de larmes harmonisé par Étienne Daniel, ainsi que Christmas was meant for children sur une musique de Gordon Goodman.

Leur interprétation avait beaucoup de profondeur. Avec l’ajout de cette vingtaine d’autres chanteurs, le chœur avait davantage de cohésion. Le nombre de voix d’hommes étant devenu plus important, cela ajoutait une belle chaleur à l’interprétation des pièces musicales.

En deuxième partie, l’Ensemble vocal Vivace est monté seul à l’avant pour présenter Night of Miracles de John W. Peterson. Ce choix plus festif évoquait, par sa musique, les rêves, les miracles. La pianiste, Rosalie Asselin, a prouvé par son doigté et son écoute qu’elle faisait une remarquable accompagnatrice de concert.

Bien dirigé, les chanteurs du Vivace ont effectué de belles nuances, mais malgré leur puissance vocale et leur intensité, l’émotion ne s’est pas rendu jusqu’aux spectateurs. Une voix de soprano perçait parmi les autres, dans les hauteurs, faisant décrocher l’assistance du filet d’humanité que l’ensemble vocal tentait de tisser.

Comme si tout à coup les anges étaient descendus du ciel le temps d’une chanson, l’Ensemble choral Saint-Eustache et l’Ensemble vocal Vivace ont entamé la Cantate Domino d’Heinrich Schütz pour mettre fin à ce concert de Noël.