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The Underscore: Exporter sa musique pour être connu chez soi.

Photo prise au Bar le Montecristo à Sainte-Thérèse le 4 novembre 2023, lors du spectacle du groupe The Underscore.

The Underscore: Exporter sa musique pour être connu chez soi.

Publié le 23/03/2024

 

Un groupe amateur de rock grunge alternatif, The Underscore, se lance dans une tournée de promotion. Un premier album en carrière a été lancé en janvier dernier et ils souhaitent maintenant se faire connaître.

L’album compte 11 chansons originales se rejoignant dans leur style toutes écrit en anglais. Les textes sont, quant à eux, plus hétéroclites. Certains sont plus légers, humoristiques, tandis que d’autres amènent à la réflexion.

« Snooze, c’est vraiment humoristique. Quand tu ne veux pas te lever le matin, que tu veux rester glissé dans ton monde sur des arcs-en-ciel », explique Cathy, batteuse et cofondatrice du groupe. L’aspect de la solitude, de l’isolement sont également touchés dans les chansons. « On est trois à écrire et on a trois univers très différents », confirme-t-elle.

Comme le groupe en est encore à ses débuts, l’idée est de créer un élément de rareté par le peu de dates prévues afin d’encourager les personnes à venir. « On a eu un spectacle qu’on a accueilli 200 personnes dans une salle de 150 places », soutient Guy Léonard, fondateur et bassiste dans le groupe. Le public est bien au rendez-vous selon lui, ajoutant avoir plus de 10 k mention j’aime sur leur page Facebook. Certains fans viennent d’aussi loin que l’Europe et les États-Unis.

Un spectacle a été fait en novembre dernier à Sainte-Thérèse, mais avant ça, le groupe était le spectacle d’ouverture du Rockfest pour la santé mentale à St-Lin-Laurentides. Le festival Savèche au Nouveau-Brunswick est également à venir au mois de mai.

Histoire

Formé en 2018, The Underscore est né de la passion de la musique, mais plus particulièrement celle des années 1990. « Nirvana, Green Day, Blink ; c’est pas mal nos inspirations », souligne Cathy. Une musique qui a marqué leur adolescence et à laquelle ils veulent maintenant rendre hommage.

Passionnée de musique depuis toujours, Cathy Lavigne a d’ailleurs eu la décision à prendre entre une carrière en santé et une, en musique. « Je me suis dit que la santé, c’était plus sûr », soutient l’infirmière. Pour ce qui est de Guy Léonard, bassiste pour le groupe, c’était un amour de la musique qu’ils partageaient avec sa conjointe, lui qui travaille comme conseiller en publicité.

« On s’est dit que c’était plate juste nous deux, alors on a fait des annonces », ajoute la batteuse. Aujourd’hui, le groupe compte Louis L’Abbée, le 3e guitariste depuis la création du groupe. Le chanteur, Dominic Corbeil, est originaire de Saint-Hippolyte et s’avère être l’ancien beau-frère de Guy avec qui il est resté en bon terme.

Au départ, le groupe faisait particulièrement des reprises. Mais avec la pandémie, l’écriture et la composition se sont mises de la partie.

Le niveau international fonctionne bien, beaucoup mieux que ce qu’ils auraient cru au départ. « On passe dans plusieurs radios à l’international : Italie, Angleterre, Brésil, Costa Rica, France. Et ça se peut qu’on décolle pour un festival en France en 2025 », confirme Guy Léonard.

Cathy raconte également une anecdote d’une radio italienne qui la comparait comme batteuse à d’autres femmes occupant cette position dans un groupe de musique. « Il mentionnait que je pouvais les équivaloir et que c’était agréable de voir des femmes à la batterie. C’était vraiment encourageant », ajoute-t-elle.

Des événements au Canada les incluent également dans leur programmation. Mais au Québec, il est très difficile de se faire connaître autant à la radio que dans les événements. « Il faut que tu réussisses ailleurs pour qu’on te remarque ici », souligne le bassiste de la formation.

Leurs chansons étant en anglais, ils savent également que cela ne joue pas à leur avantage. « J’ai des contacts qui m’ont dit que l’on compétitionne avec Metalica et d’autres gros groupes connus », explique le bassiste. Le rêve est malgré tout de mieux se faire connaître chez eux.

La popularité de leurs spectacles est sans contredit surprenante, même pour le groupe. Ils sont à chaque fois surpris du nombre élevé d’admirateurs qui viennent, dont plusieurs portent les chandails du groupe. « On est comme des rockstars de soir et le lendemain, on rentre au travail comme le reste du monde », conclut le musicien amateur.

Le prochain spectacle du groupe se tiendra à Mirabel à la Microbrasserie Les Bières philosophales, le 20 avril prochain. Il se fera sans scène, devant un public debout. Seules 60 places seront disponibles. Le groupe invite donc les intéressés à les joindre sur leur page Facebook. [ https://www.facebook.com/theUnderScorebands ]