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«Hypersensoriel» : Messmer et le pouvoir des sens

Messmer propose son spectacle Hypersensoriel, le samedi 8 septembre à la salle du Zénith, à Saint-Eustache. Information : [www.lezenithsteustache.ca].

«Hypersensoriel» : Messmer et le pouvoir des sens

Publié le 05/09/2018

Depuis plus de dix ans qu’il parcourt les routes du monde et qu’il nous fixe de son regard mystérieux au petit écran, Messmer le fascinateur a subjugué pas moins de 130 000 de nos semblables et vendu un million de billets de spectacles. Devenu la grande référence dans ce domaine, le voici avec un troisième opus intitulé Hypersensoriel, qu’il présentera ce samedi 8 septembre, à la salle Le Zénith, à Saint-Eustache.

«Avec les deux spectacles précédents ascinateur et Intemporel), je défrichais un peu le marché puisque ça faisait plusieurs années qu’on n’avait pas vu de spectacles d’hypnose au Québec. Est-ce que ça allait marcher? Alors, j’ai inventé de nouvelles façons de faire, de manière à rendre ça plus intéressant et interactif» , exprime Messmer, en entrevue téléphonique.

Comme un nouveau manège!

Force est d’admettre que le public est au rendez-vous, mais le principal intéressé n’en demeure pas moins conscient de l’obligation de se renouveler, une avenue qu’il emprunte en profitant de la constante évolution des outils technologiques qui nous entourent. «Je suis le premier à utiliser la réalité virtuelle dans un numéro. Ça permet à une personne de vivre à fond l’expérience de l’hypnose et au public de voir ce qu’elle voit et de mieux comprendre ce qu’elle ressent» , indique le fascinateur, à titre d’exemple. La matière de base ne change donc jamais, c’est la manière qui renouvelle l’intérêt. «C’est un peu comme aller à La Ronde pour essayer un nouveau manège. C’est pour ça que les gens viennent et reviennent voir mes spectacles» , suggère-t-il.

Sophrologie, programmation neurolinguistique, magnétisme, transfert d’énergie, le coffre à outils de Messmer contient des concepts techniques que le monsieur s’est employé à approfondir, à maîtriser et qu’il emploie dans ce nouveau spectacle qui, dit-il, s’adresse à nos cinq sens. «Avec l’hypnose, on peut les amplifier ou même les anéantir, le temps d’un numéro. Je propose aux gens de reprendre contact avec leur corps et au-delà de ça, de se découvrir un sixième sens» , dit-il. Et ça n’a rien à voir avec la magie, qui est l’art de l’illusion, alors que l’hypnose s’appuie sur la maîtrise de la suggestion. Il n’y a pas de trucs. Que des techniques.

Démystifier l’hypnose

Et pour Messmer, la scène demeure un laboratoire. C’est là qu’il expérimente ses techniques, qu’il cherche à les faire évoluer, à aller toujours plus loin. Il détient le record mondial d’hypnose collective (854 personnes au Centre Vidéotron, en 2017), et ne s’en satisfait pas, lui qui considère désormais le chiffre de 1 000 comme un plateau raisonnable.

Pour cela, il lui faut aussi la complicité et l’intérêt du public, et Messmer souligne que cet aspect des choses lui est acquis par la curiosité naturelle du public. «Les gens veulent comprendre comment ça marche. Ils viennent aussi voir mes spectacles pour apprendre. Mes spectacles ne sont pas des conférences sur l’hypnose, mais je prends tout de même le temps d’expliquer minimalement ce que je fais. Pour le reste, ça demeure un jeu et les gens aiment y participer. Ils deviennent les héros du spectacle» , dit-il.

Malgré le succès remporté par Messmer, tous les sceptiques ne sont pas confondus, mais le monsieur rappelle que l’hypnose est une technique (il insiste sur ce mot) utilisée dans le domaine thérapeutique, lui qui exerçait d’ailleurs en cabinet avant de se lancer dans l’aventure que l’on sait. Les spectacles d’hypnose, pense-t-il, peuvent ouvrir des portes et certains esprits récalcitrants. «Beaucoup de gens, après mes spectacles, me demandent justement si l’hypnose pourrait les aider en thérapie. Il y a un changement sur le plan de la perception. Les gens commencent à croire à la force du subconscient et à l’utilité des hypnothérapeutes» , indique Messmer.

Sans danger

Et il y a ceux qui croient que l’hypnose de spectacle constitue un danger, une perception qui tend à disparaître, dit-il. «C’est sûr que ce n’est pas conseillé pour une personne qui serait psychologiquement dérangée à la base, mais j’ai assez d’expérience pour détecter ce genre de personne et la faire accompagner en dehors de la scène» , affirme Messmer, qui assure que son équipe est parfaitement habilitée à le faire. En fait, dans toute sa carrière, ça n’est arrivé que deux fois.

Pas de danger, donc, que du plaisir et de l’émerveillement, voilà ce que vous promet Messmer, qui sera sur la scène du Zénith, ce samedi 8 septembre. «C’est un spectacle qu’il faut voir au moins une fois dans sa vie. Venez en groupe, avec vos amis. Il y en a sûrement un parmi vous qui vivra l’expérience de l’hypnose. Vous allez y croire encore plus» , propose-t-il.