Regroupant cinq membres, les Vincent Harnois (voix et guitare rythmique), Michel Péloquin (claviers), Francis Tremblay (guitare solo), Guillaume Vaillancourt (voix et basse) et Dominic Daoust (batterie), tous âgés de 16 ans et résidants de Deux-Montagnes, la formation Sinister Vengeance s’inspire, sur le plan musical, du métal mélodique européen, du trash américain et d’une touche de musique folklorique. Des groupes comme Children of Bodom, Iron Maiden, Metallica, Gojira, Black Sabbath ont influencé les cinq musiciens qui, déjà, ont franchi, au mois de mars dernier, la première étape du festival Emergenza. 
Ensemble depuis 2003, les cinq membres travaillent plus sérieusement depuis un an, plus précisément depuis qu’ils ont reçu une invitation à se produire en première partie du spectacle du groupe Eclipse, présenté au Centre d’art La petite église, à Saint-Eustache. «Le groupe espère être reconnu et se faire un nom afin que nous puissions vivre de notre passion», mentionne Vincent Harnois. 
Mentionnons que le festival Emergenza est un grand évènement musical consacré aux groupes émergents. Toutes les formations, de tous styles et de tous niveaux, qu&#8217;elles reprennent des succès ou jouent des morceaux originaux peuvent y participer. Fait intéressant, le festival se déroule à travers le monde, dans des villes comme Paris, Barcelone, Sydney, Rome, Tokyo, Oslo et Berlin. Chaque soir, différents groupes montent ainsi sur scène pour présenter leurs spectacles et, à la fin de ceux-ci, c&#8217;est le public présent qui vote à main levée pour déterminer les gagnants qui passeront à l’étape suivante. 
Impatients de se faire entendre à l’occasion de cette demi-finale, les cinq membres de la formation Sinister Vengeance invitent donc les amateurs de musique à venir les encourager et à voter pour eux. Des billets pour cette soirée de demi-finale sont actuellement en vente, au coût de 15 $, au Centre de musique Francine Mondou, situé au 141, rue Saint-Laurent, à Saint-Eustache. Aussi, il sera possible de s’en procurer le soir même au Club Soda, cette fois au coût de 20 $.

L’évènement aura lieu au Grand Théâtre Olympia de Deux-Montagnes le 28 mai prochain à compter de 19 heures. Il réunira une douzaine de chanteurs et de chanteuses et deux troupes de danse. Les organisateurs promettent aussi quelques surprises. 
En point de presse, à l’Olympia pour le dévoilement de la programmation, le 11 mai dernier, l’animateur de la soirée, Perry Mandanici, a précisé que «les 13 chanteurs et chanteuses et les deux troupes qui se produiront sur la scène ont été choisis au terme d’une audition sélective et de délibérations tenues en fonction d’une grille et d’évaluation précise», comportant plusieurs critères, notamment la justesse de la voix, l’interprétation, le choix des chansons et la gestuelle, assurant ainsi une programmation rehaussée. Ces artistes seront accompagnés par le groupe musical Run4Covers, des musiciens issus du programme musical du collège Lionel-Groulx, à Sainte-Thérèse, qui est bien connu du public des Jeudi Show pour avoir participé à une précédente édition du spectacle. 
Chaque candidat aura l’occasion d’interpréter une pièce musicale, et un numéro final est prévu à la toute fin. On promet une variété de style pour répondre à tous les goûts. Les candidats choisis sont Audrey Veilleux, Andréanne Dubé, Caroline Mailhot, Catherine Pigeon, Chantal Therrien, Gerry Johnson, Judy Bérubé, Karine Paris, Mathieu Chevalier, Sabrina Côté-Maldonado, Vanessa Piunno, Véronique Monette et Yves Deschênes. Les troupes de danse choisies sont le Moran Academy of Irish Dancers et La Clik. 
S’unir pour combattre la pauvreté
Les parrains d’honneurs de cette édition 2009 seront Martin Hensen et Denis Naud. Si M. Hensen a salué l’initiative, qui permet de donner un meilleur milieu de vie aux jeunes et aux moins jeunes, Denis Naud a choisi la voie de la conscientisation. Dans son allocution, il a critiqué le fait que certains nient la réalité de la pauvreté à Deux-Montagnes. C’est justement cette présence de pauvreté à l’échelle locale qui a amené toutes les églises de Deux-Montagnes à s’unir et à créer, avec le soutien de la Ville, l’organisme Agapé, qui fournit une aide concrète aux démunis. Sans le soutien d’Agapé, le projet Coup de pouce, qui permet l’achat de viande pour les familles à faible revenu, n’aurait pas pu voir le jour, note le curé de la paroisse Sainte-Marie-du-Lac, Donald Tremblay. 
«La qualité des prestations offertes l’an passé nous a démontré que Deux-Montagnes regorge de talents que l’on gagne à découvrir, encourageons-les», a pour sa part déclaré le maire Marc Lauzon. Celui-ci a rappelé que l’occasion était belle de permettre à des artistes locaux de se produire dans une salle professionnelle. Au moment de la tenue du point de presse, une vingtaine d’artistes, d’organisateurs et de représentants de partenaires financiers étaient présents. 
Les billets sont en vente au coût de 10 $ au Grand Théâtre Olympia, au Centre communautaire de Deux-Montagnes, à la bibliothèque municipale et au 450-473-4700, poste 31.

Le Jeudi Show: découvrir des talents de chez nous et combattre la pauvreté à Deux-Montagnes

De passage au Centre d’art La petite église pour trois soirs consécutifs, tous à guichets fermés il va sans dire, dans le cadre des spectacles présentés par le Service des arts et de la culture de la Ville de Saint-Eustache à cet endroit, Fred Pellerin a, une nouvelle fois, étalé tout son grand talent de conteur, mais aussi ses talents d’interprète. C’est que celui-ci a choisi d’insérer ici et là, question de reprendre un peu de son souffle, quelques pièces musicales en s’accompagnant à la guitare, à la mandoline et au piano. Et il s’en tire assez bien, merci! C’est qu’il a tous les talents, ou presque, le petit. 
Quatrième spectacle de Fred Pellerin, L’arracheuse de temps met cette fois en vedette la «Stroop», qui avait, nous assure le conteur, le pouvoir «d’ensorcelage et de prévoyage», capable de te dire, en te regardant droit dans les yeux, le jour et l’heure de ta mort. Car il est beaucoup question de mort dans ce spectacle de Fred Pellerin que celui-ci a d’abord présenté, tout au long de l’été 2008, dans son patelin de Saint-Élie-de-Caxton, un village de la Mauricie qui a vraiment existé et qui existe vraiment!
Il y d’abord ce pommier avec une branche de la vie et une branche de la mort, source première de nouveaux récits de Fred Pellerin. En plus de la Stroop, on retrouvera des personnages maintenant plus connus, depuis qu’ils ont été transposés au grand écran avec le film Babine. Tout d’abord, il y Méo le coiffeur, toujours «paqueté un œuf à deux jaunes», le premier à faire appel à la sorcière après avoir entendu les cloches annoncer sa mort, puis Toussaint Brodeur, la Belle Lurette qui, tous, iront voir à un certain moment la Stroop, un personnage qui a vraiment vécu à Saint-Élie-de-Caxton pendant trois ans et demi. 
Seul sur scène, avec une chaise et ses instruments de musique pour l’accompagner, Fred Pellerin réussit toujours, avec ce quatrième spectacle, à nous émerveiller, à nous surprendre avec son aisance et ses expressions tirées d’un imaginaire pour le fertile, digne d’un certain Sol. Mais, il sait aussi, le moment venu, nous émouvoir quand il rappelle le souvenir de sa grand-mère décédée, sa grande source d’inspiration et qui, encore aujourd’hui, vit au travers ses contes. Comme quoi que la mort n’est pas une finalité en soi!
Un peu avant de monter sur scène, mentionnons que Fred Pellerin a invité son frère Nicolas et ses musiciens à interpréter quelques pièces de leur répertoire, question de «faire friser les oreilles» du public avant le début de son spectacle. Incidemment, le trio de Nicolas Pellerin sera de retour sur la même scène le 5 décembre prochain à l’occasion d’un spectacle du Service des arts et de la culture de la Ville de Saint-Eustache à cet endroit.

Le dimanche 24 mai, au Club Soda