Claude Valade, Gilles Girard, Patsy Gallant, Jean Nichol, Michèle Richard et Châtelaine font partie de cette mouture qui mise également sur les talents d’animateur de Mario Lirette à titre de maître de cérémonie. Relisez tous ces noms, imaginez le genre de soirée que ça peut donner, il vous viendra automatiquement en tête un florilège de tubes qu’on n’a certes pas fini de fredonner.
Au bout du fil Châtelaine (rappelez-vous Corps à corps avec toi) évoque le plaisir immense qui anime la troupe à chacune des représentation de ce spectacle mis en scène par Nelson Mainville, duquel elle salue le professionnalisme, le grand cœur et surtout la patience : «Nous sommes plutôt turbulents et un peu délinquants», signale-t-elle, un sourire dans la voix.
Créée pour à l’intention des baby-boomers, La tournée des idoles ratisse tout de même un peu plus large, alors qu’on y voit venir aussi les enfants de ces derniers, pour la plupart dans la jeune quarantaine ou la fin trentaine. «Ils ont entendu leurs parents chanter nos chansons, donc ils nous connaissent», fait remarquer Châtelaine.
Accompagnés de cinq musiciens et d’une choriste, sous la direction de Daniel Piché, les interprètes de La tournée des idoles reprennent donc leurs grands succès, dans un spectacle fait de tableaux thématiques permettant des moments d’interaction, des performances en solo, mais aussi en groupe. «On entre dans l’intimité de chacun. On découvre, pour chaque artiste, une facette qu’on ne connaissait pas. C’est super bien pensé», indique encore Châtelaine tout en se gardant bien d’élaborer sur le sujet. C’est qu’on tient absolument à surprendre le public.
Pour cette dernière, qui vit le deuil récent de son père, La tournée des idoles vient mettre un baume sur une plaie encore vive. «Ça m’aide à passer au travers», dit-elle, en confiant que la passion de la musique l’anime et que c’est aussi le cas pour ses camarades, malgré les années, malgré le temps et les modes qui passent.
Aussi, poursuit-elle, on a beau chanter la même chanson depuis des lustres, l’émotion n’est jamais tout à fait la même. Comme si c’était toujours la première fois. «Chanter, c’est respirer», énonce-t-elle enfin, comme si toute sa vie se trouvait contenue dans ces deux mots.
Le spectacle qui sera présenté mercredi, au Zénith (305 Avenue Mathers à Saint-Eustache) est d’une durée de 90 minutes, avec entracte. On peut se procurer des billets par téléphone, en composant le 450-485-0848. On peut également joindre la billetterie par courriel, à billetterie@lezenithsteustache.ca.
«On a hâte de vous revoir!», termine Châtelaine à l’intention du public.

Or, pendant qu’elle s’échinait à conquérir ou reconquérir nos cousins d’outre-mer, l’ADISQ confirmait que ce nouvel opus lancé en mars dernier avait résolument atteint le centre de la cible, avec cinq nominations en vue du gala du 8 novembre. «Nomination n&#8217;égale pas trophée, trophée n&#8217;égale pas bonheur, alors je relativise, mais ça fait plaisir, sincèrement», de dire l’artiste qui apprécie par ailleurs le fait que ce disque, qu’elle qualifie de très personnel et plus intimiste, ait reçu cette attention de la part de l’industrie.
De fait, on ne pourra jamais reprocher à Ariane Moffatt de se répéter ou de refaire le même album. Avec 22h22, elle propose des factures musicale différentes, une électro-pop qui peut surprendre, mais qui conserve toute la dimension planante des précédents, avec cette voix si belle, si mélodieuse, si intérieure qui caractérise son œuvre.
Retrouver le public
Elle ne s’en cache pas, Ariane Moffatt adore le travail de studio, mais ne rechigne pas du tout à l’idée de monter sur scène, où elle retrouve ce public avec qui, dit-elle, elle entretient un rapport de loyauté et de respect mutuel. «C’est une histoire formidable qui dure depuis maintenant 15 ans. Aujourd&#8217;hui, de jeunes adultes me disent qu&#8217;ils m&#8217;ont écoutée quand ils étaient enfants et des personnes plus âgées se déplacent aussi pour vivre mes spectacles. Mon public est très hétéroclite», souligne-t-elle.
Ce public, elle l’accueillera donc pour lui offrir un spectacle en continuité avec l’atmosphère intimiste et planante de 22h22, dans une mise en scène de Marie Brassard, une bulle, dit-elle, dans laquelle elle prend bien soin de ramener des chansons de son répertoire passé. «Piano pour les chansons plus douces et climax électro en fin de parcours, donc un spectre large de nuances qui fera rêver et danser les spectateurs», décrit-elle.
De retour à La Voix
Par ailleurs, outre la tournée 22h22, Ariane Moffatt prépare son retour à l’émission télévisée La Voix, en janvier prochain, elle qui faisait partie des quatre mentors attitrés, en 2013. À ce sujet, elle se dit très heureuse de retrouver sa chaise et de renouer avec l’intensité de cette émission: «J’espère y découvrir un talent qui me touchera vraiment pour pouvoir l&#8217;aider à cheminer le mieux possible dans cette grande aventure.»
Dans l’intervalle, Ariane Moffatt trouvera son bonheur dans le cadre de cette tournée de spectacles qui se poursuit jusqu’au printemps 2016 et auxquels elle convie son public de la sorte : «Je me charge du voyage, vous n&#8217;avez qu&#8217;à vous procurer le billet. Venez vivre une expérience enrobante et douce. On a beaucoup de passion à partager!». L’invitation est lancée.
La salle Le Zénith est située au 305 Avenue Mathers à St-Eustache. Billeterie: 450-485-0848 ou <a href="mailto:billetterie@lezenithsteustache.ca">billetterie@lezenithsteustache.ca</a>.

Ariane Moffatt et la tournée 22h22: Pour une expérience enrobante et douce

Le Québec entier était alors plongé dans les 19e Journées de la culture et les organisateurs eustachois avaient tout d’abord convié les artistes de la relève à soumettre leur dossier. Cinq d’entre eux ont été retenus et chacun a eu droit à un segment de 20 minutes pour se faire valoir devant le public.
À noter que 150 personnes s’étaient déplacées pour applaudir tout d’abord Allan Hurd (chanteur, directeur musical, compositeur de musique de films, co-fondateur du groupe LaSwitch), Tristan Azar, un chanteur âgé de neuf ans et passionné d’opéra, la chanteuse Caroline Richard, l’auteur-compositeur-interprète Anthony Martino et l’auteure-compositrice-interprète Nicole Massicotte.
C’était la quatrième édition de ce spectacle-concours.

La Tournée des idoles, au Zénith: «Chanter, c’est respirer» — Châtelaine