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Des quiproquos bien rigolos des finissants en théâtre

La metteure en scène, Alice Ronfard, en compagnie de quelques finissants. Crédit photo Christian Asselin

Des quiproquos bien rigolos des finissants en théâtre

Publié le 08/03/2017

À quelques semaines de la première de Je veux voir Mioussov!, une pièce de Valentin Kataïev que présenteront, ce mois-ci sur la scène du studio Charles-Valois, les finissants en Interprétation théâtrale du Collège Lionel-Groulx, ceux-ci avaient convoqué les médias, le 22 février, afin de leur donner un avant-goût de leur travail. On en aurait voulu plus!

Les cinq minutes de jeu que nous ont offertes, telle la bande-annonce d’un film, les finissants de théâtre en marge de cette conférence de presse auront suffi à convaincre la vingtaine de personnes présentes d’assister à l’une des représentations, prévues entre le 18 et le 22 mars.

Ghislain Filion, coordonnateur du programme d’Interprétation théâtrale au collège Lionel-Groulx, a expliqué avoir choisi, pour ses étudiants, Je veux voir Mioussov! pour son caractère absurde, mais aussi parce qu’elle leur demande de jouer des personnages classiques en comédie, ce qui leur servira pendant toute leur carrière.

«Pour les interprètes, a-t-il indiqué, c’est intéressant qu’ils puissent être confrontés à ce genre de personnages. Ça peut sembler facile à jouer, mais ce n’est pas évident. Ce sont des choses qu’ils seront amenés à jouer dans leur métier éventuellement.»

Où est donc Mioussov?

Les quelques extraits de scène qu’ont présentés les comédiens, le 22 février, nous laissent croire qu’ils chercheront ce fameux Mioussov pendant toute la durée de la pièce.

Comme l’a d’ailleurs expliqué l’un des comédiens, la pièce mise en scène par Alice Ronfard raconte l’histoire d’un fonctionnaire qui se présente dans une maison de repos et qui cherche Mioussov pour lui faire signer un bon de livraison, mais celui-ci demeure introuvable.

«À cela, a expliqué l’étudiant, viennent se greffer des personnages colorés, des quiproquos sans bon sens qui nous font douter de l’appellation maison de repos!»

«Nous rions beaucoup lors des répétitions, a renchéri Alice Ronfard. On s’amuse beaucoup, a-t-elle poursuivi, mais en même temps, il faut trouver une vérité dans tout cela. La pièce ne fait donc pas uniquement dans le grotesque et la caricature, mais comporte des situations réelles, vécues.»

À titre d’exemple, alors que l’un des personnages cherche de la peinture ou encore son mari, un autre se sent menacé pour avoir flirté avec la mauvaise personne. Et bien sûr, il y a Mioussov, qui est toujours au centre de l’intrigue.

Garder le rythme

Le danger inhérent à la présentation d’une pièce telle Je veux voir Mioussov!, comme est venue l’expliquer la conceptrice des décors, Catherine Pinel, est que le spectateur en vienne à perdre le rythme tellement les personnages se succèdent rapidement sur scène. Pour éviter que cela ne se produise, elle a pensé son décor à l’image d’un labyrinthe dont le point central serait la scène.

«Aussi, a-t-elle ajouté, dans ce genre de comédies, il y a toujours beaucoup de portes et j’ai voulu les éliminer, car elles bloquaient un certain mouvement dans le jeu des interprètes. Cela a contribué à ajouter du rythme.»

Pour connaître l’horaire détaillé ou pour en apprendre davantage au sujet du programme d’Interprétation théâtrale du Collège Lionel-Groulx, il suffit de visiter le [optiontheatre.clg.qc.ca].