Si la trilogie baignait dans un monde médiéval européen imaginaire, le nouveau récit de Lucien Couture se situe cette fois en 2013, mais possède toujours cette saveur fantastique qui plaît à l’auteur. «Je crois au surnaturel, avec, bien sûr, des réserves. Je crois qu’il existe effectivement des forces supérieures ou parallèles que certaines personnes détiennent, souvent sans le savoir», explique, en entrevue, l’auteur âgé de 75 ans.
Dans ce roman, M. Couture a choisi de s’inspirer, pour son nouveau personnage principal, d’un autre qu’il avait créé dans le cadre de la rédaction d’un récit collectif avec des membres d’un club de lecture de Saint-Sauveur dont il fait partie. Si l’idée était d’écrire un roman à plusieurs mains, chacun des auteurs devait cependant imaginer un personnage qu’il intégrait au roman en question.
L’auteur né en Gaspésie et installé à Saint-Eustache depuis 2006 a donc décidé de s’inspirer de ce fameux personnage, Ferdinand Poirier, qui est le fils d’un millionnaire excentrique vivant reclus dans un manoir des Hautes-Laurentides. Ce père lui avait légué une fortune colossale, et c’est par après que naîtra son fils Julien.
Après un prologue qui se déroule 1 000 ans plus tôt, et dans lequel il est question d’une mystérieuse dague au pouvoir inestimable, c’est dans un salon funéraire de Chandler que l’on retrouve, dans le premier chapitre, Julien – également le prénom de l’un des petits-fils de l’auteur – accueillant les gens venus offrir leurs derniers hommages à son défunt père.
Après les funérailles, c’est l’ouverture du testament et le jeune homme de 20 ans apprend que son père s’est ruiné à la suite de mauvais investissements. Cependant, Julien hérite d’un coffre à l’allure très ancienne. «Ce qu’il va découvrir changera sa vie à jamais. Ce sera pour lui et Maude, sa blonde d’ascendance amérindienne, le début d’une grande aventure terrible qui les mènera de la Gaspésie jusque dans Laurentides, puis en Abitibi, dans un petit village-dortoir aujourd’hui fermé, Joutel, qui abritait les travailleurs d’une mine d’or. J’ai déniché le nom de ce village en regardant les cartes routières. Il s’y trouve non loin, notamment, un lac important pour mon récit», d’expliquer l’auteur, bien satisfait des commentaires reçus depuis la sortie de ce nouveau roman publié par les Éditions Textes et Contextes.
Celui-ci avoue avoir eu bien du plaisir à l’écrire, à un tel point qu’il a même entrouvert la porte, à la toute fin, à une suite. «J’aime bien ces deux personnages, Julien et Maude», d’indiquer l’auteur, tout en avouant avoir commencé à écrire, à la demande de plusieurs lecteurs, une suite à sa trilogie Le sabre de l’Épervier noir.
Notons, en terminant, que Lucien Couture sera présent pour dédicacer ce nouveau roman et ses trois premiers ouvrages au Salon des métiers d’art de Saint-Eustache qui aura lieu les 12, 13 et 14 décembre prochains à la salle des Chevaliers de Colomb de Saint-Eustache, située au 109, rue Saint-Nicolas. Puis, il sera, avec un certain nombre d’exposants, au centre commercial Place Saint-Eustache du 16 au 24 décembre.